Enzo Rossi, le patron généreux

Le patron, dans la peau de ses ouvriers



Il a tenu vingt jours. Puis est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d'augmenter d'un coup tous ses employés de 200 euros net mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d'autres.

En août dernier, l'entrepreneur à la tête d'une société d'une vingtaine de personnes, a en effet eu l'idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu'eux. «Je me suis octroyé 1000 euros de salaire et 1000 euros à ma femme qui travaille avec moi», explique Enzo Rossi. «Beaucoup de gens vivent avec moins que cela. Nous avons fait les comptes; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l'emprunt, payer l'assurance, les factures et les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout mais au bout de vingt jours, plus rien.»

Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de 20 euros en poche: «J'ai eu l'impression d'être sous l'eau, sans oxygène.» Il remonte finalement à la surface en puisant de l'argent sur son compte mais surtout en augmentant ses salariés.

«Le coût de la vie s'est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n'est rien, pas pour les ouvriers», remarque Enzo Rossi, qui se dit «ni de gauche et encore moins marxiste». Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et sensibiliser ses filles «qui n'ont jamais connu de privations».

«Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces, analyse-t-il. S'ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ce n'est pas bon pour la productivité.» En Italie, l'initiative d'Enzo Rossi a provoqué des remous. Plusieurs entrepreneurs l'ont contacté pour avoir des informations sur l'aspect fiscal de l'augmentation. D'autres, raconte-t-il, ont en revanche peu apprécié ce qu'ils considèrent comme un mauvais exemple: «Ils me traitent de fou.»
 

Dzeriette

Merci
Le patron, dans la peau de ses ouvriers



Il a tenu vingt jours. Puis est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d'augmenter d'un coup tous ses employés de 200 euros net mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d'autres.

En août dernier, l'entrepreneur à la tête d'une société d'une vingtaine de personnes, a en effet eu l'idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu'eux. «Je me suis octroyé 1000 euros de salaire et 1000 euros à ma femme qui travaille avec moi», explique Enzo Rossi. «Beaucoup de gens vivent avec moins que cela. Nous avons fait les comptes; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l'emprunt, payer l'assurance, les factures et les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout mais au bout de vingt jours, plus rien.»

Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de 20 euros en poche: «J'ai eu l'impression d'être sous l'eau, sans oxygène.» Il remonte finalement à la surface en puisant de l'argent sur son compte mais surtout en augmentant ses salariés.

«Le coût de la vie s'est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n'est rien, pas pour les ouvriers», remarque Enzo Rossi, qui se dit «ni de gauche et encore moins marxiste». Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et sensibiliser ses filles «qui n'ont jamais connu de privations».

«Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces, analyse-t-il. S'ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ce n'est pas bon pour la productivité.» En Italie, l'initiative d'Enzo Rossi a provoqué des remous. Plusieurs entrepreneurs l'ont contacté pour avoir des informations sur l'aspect fiscal de l'augmentation. D'autres, raconte-t-il, ont en revanche peu apprécié ce qu'ils considèrent comme un mauvais exemple: «Ils me traitent de fou.»

trop gentil le patron :cool:

moi aussi je veux une augmentation ...

je travail peniblement dans des conditions "limites" mais bon c'est la vie :rolleyes:


:D
 

abdoo

Like me I'm famous
VIB
Le patron, dans la peau de ses ouvriers



Il a tenu vingt jours. Puis est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d'augmenter d'un coup tous ses employés de 200 euros net mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d'autres.

En août dernier, l'entrepreneur à la tête d'une société d'une vingtaine de personnes, a en effet eu l'idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu'eux. «Je me suis octroyé 1000 euros de salaire et 1000 euros à ma femme qui travaille avec moi», explique Enzo Rossi. «Beaucoup de gens vivent avec moins que cela. Nous avons fait les comptes; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l'emprunt, payer l'assurance, les factures et les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout mais au bout de vingt jours, plus rien.»

Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de 20 euros en poche: «J'ai eu l'impression d'être sous l'eau, sans oxygène.» Il remonte finalement à la surface en puisant de l'argent sur son compte mais surtout en augmentant ses salariés.

«Le coût de la vie s'est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n'est rien, pas pour les ouvriers», remarque Enzo Rossi, qui se dit «ni de gauche et encore moins marxiste». Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et sensibiliser ses filles «qui n'ont jamais connu de privations».

«Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces, analyse-t-il. S'ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ce n'est pas bon pour la productivité.» En Italie, l'initiative d'Enzo Rossi a provoqué des remous. Plusieurs entrepreneurs l'ont contacté pour avoir des informations sur l'aspect fiscal de l'augmentation. D'autres, raconte-t-il, ont en revanche peu apprécié ce qu'ils considèrent comme un mauvais exemple: «Ils me traitent de fou.»


Le patron, dans la peau des français

Il a tenu 5 mois. Sarkozy a alors décidé de s'augmente d'un coup de plus de 10000 euros net mensuels, il a plus que doublé son salaire, le portant à pres de 20000 euros. Basé à Neuilly, dans la proche banlieue ouest parisienne, ce petit président est désormais regardé avec admiration par certains de ses amis patrons, et avec beaucoup de méfiance par d'autres.

En mai dernier, il arrive à la tête du pays, il a alors l'idée saugrenue garder le salaire de l'ancien président, 8000 euros, dont le montant avait été fixé à l'époque en francs, et ceci sans compenser la hausse du coup de la vie come le faisait chirac en detournant des fonds.

Mais au bout de 5 mois, plus de femme ! :eek:
 
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