Le président turc a décidé d’avancer de près d’un an et demi la date des prochaines élections législatives et présidentielle. Si son parti a pu se préparer, ce n'est pas le cas des partis d'opposition.
L'opposition est prise de court, surtout le Bon Parti (BP). Sa fondatrice, l'ancienne ministre de l'Intérieur et transfuge du MHP, Meral Aksener, a bien confirmé sa participation à la course présidentielle. Mais le parti, fraîchement lancé, se heurte à une loi turque obligeant une formation politique à tenir son premier congrès six mois avant les élections, mais l'avancement du scrutin va l'empêcher de le faire.
De l'avis de beaucoup d'analystes turcs, il ne s'agit pas là d'un hasard de calendrier. Bloquer la participation du BP éloignerait une menace sérieuse pour l'alliance AKP-MHP, dont les électeurs centristes et nationalistes pourraient être tentés de rallier le mouvement de Meral Aksener.
L'opposition est prise de court, surtout le Bon Parti (BP). Sa fondatrice, l'ancienne ministre de l'Intérieur et transfuge du MHP, Meral Aksener, a bien confirmé sa participation à la course présidentielle. Mais le parti, fraîchement lancé, se heurte à une loi turque obligeant une formation politique à tenir son premier congrès six mois avant les élections, mais l'avancement du scrutin va l'empêcher de le faire.
De l'avis de beaucoup d'analystes turcs, il ne s'agit pas là d'un hasard de calendrier. Bloquer la participation du BP éloignerait une menace sérieuse pour l'alliance AKP-MHP, dont les électeurs centristes et nationalistes pourraient être tentés de rallier le mouvement de Meral Aksener.