Je pense que c'est de l'Histoire avec un grand H. Vrai ou faux on s'en fiche.
Que ça risque pas de se reproduire de nos jours , vu la faiblesse chronique des musulmans qui tombent comme des mouches sous les armes de l'enfer des occidentaux.
T'as vraiment que ça , à t'intéresser ?
Bonsoir,
La limite que je vois à ce raisonnement est qu'il donne raison justement à ceux qui pensent qu'il faut maintenir les pays musulmans dans un état de faiblesse chronique, vu que ces derniers sont incapables de rassurer quant au modèle de gouvernance qu'ils instaureraient s'ils arrivaient un jour à obtenir le leadership (même régional), voire à représenter un contre-poids. Que les musulmans globalement ne se comportent pas ainsi à l'heure actuelle ne signifie pas forcément qu'ils sont unanimement contre. Ils sont faibles. Il est tout à fait plausible que certains se tiennent à carreau simplement parce que la conjoncture ne leur est pas favorable. Ils savent ce qui les attend en retour s'ils agissent de la sorte. Et justement, l'absence d'un récit clair et d'une discussion franche entre musulmans sur ce type de sujets ne fait que nourrir la machine à fantasmes autour du musulman méchant et barbare.
En vérité, c'est un travail qui devait être entamé il y a longtemps déjà et sans pression, et avec l'actualité de plus en plus tendue, il n'en devient que plus urgent.
Mais encore, cette histoire est intimement liée au verset 24 de la sourate 4 : "Et, parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété" (ça n'est pas ma traduction). Les commentaires classiques que j'ai parcourus, toutes branches confondues (sunnites, chiites ...), quand ils ne se contentent pas simplement d'en expliquer le sens, affirment que ce verset a été révélé dans ce contexte précis, pour autoriser les rapports avec les esclaves qui étaient mariées au moment de leur mise en captivité.
Il s'agit donc non pas d'une histoire marginale, mais d'un détour incontournable pour étudier le commentaire classique d'un verset du Coran.