Espagne : manifestation des Marocains après le meurtre raciste sur Younes

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
Des dizaines de Marocains ont manifesté mardi 15 juin à Murcie, dans le sud de l'Espagne, suite au meurtre à caractère raciste de Youness Blal, un Marocain de 39 ans, froidement abattu dimanche dans un bar de la ville.
Des membres de la famille et des amis de Youness Blal ont organisé mardi une marche pacifique pour s'indigner contre ce crime à caractère et dénoncer la haine exprimée par certains Espagnols envers les Marocains. Sur des vidéos de la manifestation qui circulent sur les réseaux sociaux, (...)

- Société / Violences et agressions, Décès, Arrestation, Racisme

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Faut les faire condamner par les instances adéquates ces lâches... les mètrent face à leurs contrariétés..

des politiques ont carrément classé leurs compatriotes espagnole musulmans des présides occupés comme la cinquième colonne.. en en faisant des cibles potentielles pour les racistes, alors les Morros on en parle même pas.. il y avait carrément eu des pogroms racistes en 2001 et d'autres dates..

l’époque ou pour garder des relations de bon voisinage on fermait beaucoup les yeux sur leurs agissement nauséabond, doit être définitivement révolu

les avoir fait condamné pour l'enfant non scolarisé, les a pris vraiment de court et à été reçu comme une flèche en plein cœur devant leurs partenaires, beaucoup plus que la plupart des mesures prises depuis...
 

Espagne: la police déployée à El Ejido. Les ouvriers marocains se sont mis en grève contre les violences racistes.​

par Nathalie Dubois
publié le 10 février 2000

raumatisés par trois jours de «chasse aux Maures», les travailleurs

nord-africains d'El Ejido se sont mis en grève. Ils protestent contre les violences racistes qui se sont déchaînées dans cette petite ville andalouse après le meurtre d'une Espagnole imputé à un jeune Marocain déséquilibré. «Nous n'avons pas de logements, ni d'abri sûr et nous craignons pour notre vie», se plaint, dans le journal El Pais, l'Association des travailleurs marocains d'Espagne, qui réclame des mesures de protection des immigrés, après les affrontements qui ont fait 56 blessés ces derniers jours. Le ministre du Travail, Manuel Pimentel, escorté de plusieurs leaders syndicaux et politiques, de droite et de gauche, se sont rendus hier à El Ejido pour lancer un appel contre le racisme et l'intolérance. Eldorado andalou. Le gouvernement a notamment promis une aide d'urgence de 200 millions de pesetas (7,8 millions de francs) pour construire des logements dignes de ce nom aux Nord-Africains qui peinent, pour des salaires de misère, sur les dizaines de milliers d'hectares de serres qui ont fait la fortune de la province d'Almeria. Dans ce nouvel Eldorado andalou, les deux tiers de cette main-d'oeuvre s'entassent, sans eau, ni électricité, dans des bidonvilles ou de simples entrepôts sur les exploitations agricoles qui les emploient pour à peine 200 francs par jour. Beaucoup moins quand ils sont sans papiers, ce qui est le cas de la moitié d'entre eux.

Incendies. A El Ejido, où vivent 10 000 immigrés (environ 25% de la population), le déploiement de près de 700 policiers et gardes civils a rétabli un calme relatif. Mais plusieurs serres et une usine de plastique ont encore été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi, ce qui faisait craindre des représailles des agriculteurs espagnols. Beaucoup de Maghrébins ont déjà quitté la ville, pour se réfugier dans des villages de montagne. Quant aux horticulteurs, ils vont devoir se passer de leurs ouvriers pendant au moins une semaine ou deux" «Véritable pogrom». Hier, la presse marocaine tirait à boulets rouges sur la «passivité» de Rabat, qui s'est borné à «condamner les actes racistes qui violent l'amitié et le bon voisinage» entre le Maroc et l'Espagne. «Les Marocains dans la terreur», titrait Libération (gauche), pour qui ce «déchaînement de haine raciste a tourné au véritable pogrom». Al Ittihad Al Ichtiraki, journal de l'Union socialiste des forces populaires, parti du Premier ministre, déplore la résurgence en Espagne d'un mot d'ordre vieux de cinq siècles: «Mort aux maures!» Et d'attaquer le silence initial des partis politiques espagnols, soucieux de leurs intérêts électoraux. Un silence qui, ajoute ce journal, est «le début de la tragédie comme le montre l'exemple de l'Autriche».

 
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