Espion russe empoisonné : may croise le fer avec poutine

Il fallait une réponse forte, après la dénonciation d'un «usage illégal de la force par l'État russe contre le Royaume-Uni».L'expulsion de 23 diplomates de l'ambassade de Russie, sur 59 accrédités, est un premier pas, dix jours après l'empoisonnement à l'agent innervant Novichok de l'ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, dans la petite ville de Salisbury, au sud-ouest de l'Angleterre. C'est la plus importante mesure de ce type depuis plus de trente ans. Tous agents de renseignement non déclarés, ces diplomates ont une semaine pour faire leurs valises. Londres espère ainsi «démanteler le réseau d'espionnage russe au Royaume-Uni», selon la première ministre Theresa May.
Par ailleurs, les contacts bilatéraux sont gelés, une invitation au ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov retirée. Symboliquement, aucun officiel britannique ou membre de la famille royale ne se rendra à la Coupe du monde de football en Russie cet été. Le ministère des Affaires étrangères appelle à la prudence les Britanniques qui souhaiteraient se rendre sur place.
Devant le Parlement, Theresa May a dénoncé «le dédain complet pour la gravité des faits» ainsi que le «sarcasme, le mépris et la défiance» de la réponse russe à son ultimatum fixé lundi, après avoir acquis la conviction de la responsabilité «hautement probable» de Moscou. «La Russie n'a offert aucune explication crédible», a-t-elle constaté. Elle a mis en cause personnellement le président Poutine, candidat à sa propre succession dimanche, pour regretter «qu'il ait choisi d'agir de cette façon».


L'ambassade de Russie a qualifié la réaction britannique d'«hostile, inacceptable et injustifiée». La riposte «ne se fera pas attendre», a prévenu Moscou.
Figaro.fr
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
15 avril 2018
Skripal : selon un laboratoire suisse indépendant, la toxine utilisée est BZ, produite aux États-Unis et au Royaume-Uni, et non en Russie (Zero Hedge)

Tyler Durden

Quelqu’un a des explications à donner.... ou est-ce que les frappes aériennes syriennes ont simplement "distrait" les citoyens de la réalité entourant l’empoisonnement des Skripal ?

Rappelez-vous comment les politiciens (et non les scientifiques) ont dit qu’un agent neurotoxique mortel - produit par la Russie – fut utilisé dans la tentative d’assassinat des Skripal ? Rappelez-vous les 50 questions (ici et ici) autour des « faits » énoncés par Theresa May ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les Skripal se sont promenés pendant quelques heures après avoir été "infectés" et, quelques jours plus tard, ont survécu sans dommages chroniques, alors qu’on nous a dit que ce produit chimique était totalement mortel ?

Eh bien, ces doutes viennent peut-être d’être levés, car selon le laboratoire suisse indépendant Spiez, la substance utilisée sur Sergei Skripal était un agent appelé BZ, qui n’a jamais été produit en Russie, mais qu’on trouve aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d’autres pays de l’OTAN.

RT rapporte que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré, citant les résultats de l’examen effectué par un laboratoire chimique suisse qui a travaillé avec les échantillons que Londres a remis à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), que Sergei Skripal, un ancien agent double russe, et sa fille Yulia ont été empoisonnés avec une toxine incapacitante connue sous le nom de 3-Quinuclidinyl benzilate ou BZ.

Le centre suisse a envoyé les résultats à l’OIAC.

Cependant, le chien de garde chimique de l’ONU s’est limité à confirmer la formule de la substance utilisée pour empoisonner les Skripal dans son rapport final sans mentionner les autres faits présentés dans le document suisse, a ajouté le ministre russe des affaires étrangères.

Il a ajouté que Moscou interpellera l’OIAC quant à sa décision de ne pas inclure dans leur rapport d’autres informations fournies par les Suisses.

D’autre part, le laboratoire suisse est également un centre d’excellence internationalement reconnu dans le domaine de la protection nucléaire, biologique et chimique et est l’un des cinq centres certifiés en permanence par l’OIAC.
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Londres refusait de répondre à des dizaines de questions " très spécifiques " posées par Moscou sur l’affaire Salisbury, ainsi que de fournir toute preuve substantielle qui pourrait faire la lumière sur l’incident.

Au lieu de cela, le Royaume-Uni a accusé la Russie de ne pas répondre à ses propres questions, a-t-il dit, ajoutant qu’en fait, Londres ne posait pas de questions mais voulait que Moscou admette qu’elle était responsable de l’emploi de l’agent chimique au Royaume-Uni.

Mais qui s’en soucie ? Des diplomates ont été renvoyés chez eux, Poutine a été élevé au rang de Hitler, alors parlons plutôt de ces missiles en Syrie,
Tyler Durden
 
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