État de droit en hongrie. ambiance électrique entre viktor orban et les eurodéputés à strasbourg

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un débat au Parlement européen était organisé mardi pour discuter de l’état de droit en Hongrie. Un rapport demande le déclenchement de l’article 7 contre le gouvernement de Viktor Orban. Le Premier ministre hongrois estime que le Parlement européen bafoue les droits des Hongrois, tandis que plusieurs députés l’ont accusé d’avoir mis en place un système corrompu.

« Je souhaitais serrer la main de M. Orban, mais il est arrivé en retard pour ce débat… »Le tacle appuyé de la rapporteur sur l’état du droit en Hongrie, l’eurodéputée verte Judith Sargentini, dans les premiers instants du débat mardi au Parlement européen, a donné le ton.

Dans une ambiance électrique avec des applaudissements et des huées, le débat était organisé la veille du vote prévu mercredi pour décider si l’Union européenne (UE) doit agir en activant l’article 7 des traités européens pour prévenir le risque de violation grave des valeurs européennes.

Le Premier ministre Viktor Orban a tenu à être présent en plénière pour défendre son action pendant six minutes, après l’intervention du premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

Il est reproché au gouvernement Orban d’avoir mis en place une réforme des médias et du système judiciaire qui posent problème du point de vue du pluralisme et de la séparation des pouvoirs.

La Commission constate de nombreux problèmes

Le commissaire néerlandais a rappelé que l’exécutif européen partageait les conclusions du rapport présenté sur plusieurs points. « La société civile est menacée par les décisions prises par le gouvernement hongrois », a-t-il déclaré. Il a rappelé que la Commission avait saisi la justice sur plusieurs sujets, notamment sur la loi pénalisant les associations qui s’occupent des migrants.

Même si Frans Timmermans reconnaît que Budapest a entamé un dialogue constructif avec Bruxelles, il estime que tous les outils pour changer la situation ont été épuisés. « De nombreuses procédures d’infractions ont été entamées sur la question des valeurs » ; a-t-il rappelé.

Viktor Orban se pose en victime

Viktor Orban s’est présenté en victime devant l’hémicycle : « Je sais que vous avez déjà décidé de voter, mais sachez que vous allez condamner un pays. » Il en a appelé au souvenir de la Hongrie qui s’est soulevée contre l’Union soviétique.

« Je défends ma patrie parce que ces valeurs sont des questions d’honneur pour les Hongrois. Ce rapport bafoue l’honneur des Hongrois ». Selon lui, les eurodéputés prétendent « mieux savoir que les Hongrois eux-mêmes ce qui est bon pour eux ». Il conteste ainsi la procédure d’adoption de « ce rapport qui viole les traités européens ».

« Vous souhaitez exclure un pays qui a fait son choix de voter pour un parti à 59 % des voix. Se venger contre les Hongrois n’est pas honnête, n’est pas européen », s’est-il offusqué.

« Vous avez décidé que notre pays ne pouvait pas refuser d’être un pays d’immigration. Nous ne céderons pas au chantage et notre pays défendra ses lois, contre vous s’il le faut. » Il a fait des élections européennes en Hongrie un futur test......................

https://www.ouest-france.fr/europe/...entre-viktor-orban-et-les-eurodeputes-5962358
 
Les députés aboient, le Victor s'en contrefout.
Pour punir la Hongrie, il faudrait l'unanimité des états.
Mais la Pologne, l'Italie, l'Autriche sont sur la même longueur d'onde que la Hongrie.
Et le Danemark n'est pas loin, il sera bientôt rejoint par la Suède.
 
Haut