Etats-Unis : L’Azerbaïdjan et l’Arménie sont « définitivement » réconciliés, affirme Trump

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Ah bon ! La fédération de Russie va apprécier .
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Ilham Aliev, président de l’Azerbaïdjan (à gauche), Donald Trump, président des Etats-Unis, et Nikol Pachinian, Premier ministre de l’Arménie. - N. Howard/UPI/Newscom/SIPA


tous le regard satisfait de Donald Trump, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé vendredi à la Maison-Blanche leur engagement à « cesser définitivement » un conflit territorial qui dure depuis des décennies. Les deux dirigeants, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, ont signé une déclaration commune, marquant une étape majeure vers la paix dans le Caucase.

Le texte prévoit l’ouverture de relations diplomatiques et commerciales, le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, ainsi que la mise en place d’une zone de transit stratégique reliant l’Azerbaïdjan à l’enclave du Nakhitchevan via l’Arménie. Baptisée « Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale » (TRIPP), cette route donnera aux Etats-Unis des droits de développement dans une région riche en hydrocarbures.

« Vous allez avoir une très bonne relation »​

Donald Trump, dont l’implication personnelle a été centrale, a affirmé à ses invités : « Vous allez avoir une très bonne relation. Si ce n’est pas le cas, appelez-moi et j’arrangerai ça. » Le président américain a également annoncé la levée des restrictions sur la coopération militaire entre Washington
et Bakou

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Les peuples, notamment en Arménie sous la pression de la diaspora occidentale, croient encore en l’Amérique. Ils vont payer pour voir. La Russie n’aura même pas besoin de les appeler ; il reviendront lui manger dans la main et se mettront dans la file d’attente des BRICS. Les USA détruisent ceux qui lui font allégeance. L’Arménie est dans de sales draps. Pas sur que l’Azerbaiian soit bien mieux lotie. La Russie et la Chine savent qu’ils ont intérêt à rester soudés et beaucoup d’autres pays, dont l’Inde, commencent aussi à s’en rendre compte.
 

Les partenariats énergétiques de l'Azerbaïdjan se renforcent grâce à l'extension de la liste de ses partenaires commerciaux. Cependant, ils se développent aussi à travers des partenariats sur les projets menés, avec d'autres acteurs régionaux comme la Turquie et le Qatar.​


Avec l'ouverture du gazoduc Turquie-Syrie, l'exportation de gaz naturel de l'Azerbaïdjan vers la Syrie via Kilis a commencé le samedi 2 août. "La Syrie est le 14e pays auquel l'Azerbaïdjan fournit du gaz naturel," a déclaré à Euronews le ministre azerbaïdjanais de l'Économie Mikayil Jabbarov.

L'Azerbaïdjan a franchi une étape importante dans sa diplomatie énergétique en commençant à fournir du gaz naturel à la Syrie.


Le ministre de l'Énergie et des ressources naturelles, Alparslan Bayraktar, le président du Fonds de développement du Qatar, Fahad Hamad Al-Sulaiti, le ministre syrien de l'Énergie, Mohammed al-Bashir, et le ministre azerbaïdjanais de l'Économie, Mikayil Jabbarov, ont assisté samedi à la cérémonie d'ouverture du gazoduc Turquie-Syrie à Kilis, à sept kilomètres de la frontière syrienne.

"L'Azerbaïdjan, un fournisseur d'énergie mondial en pleine expansion", a déclaré Mikayil Jabbarov.


Bakou, qui exporte depuis longtemps du gaz naturel vers des pays voisins tels que la Turquie et la Géorgie, a également accru son influence sur le marché européen grâce à des gazoducs internationaux tels que le corridor gazier transadriatique et le corridor gazier méridional.

Depuis le 2 août, l'Azerbaïdjan exporte du gaz naturel vers la Turquie, la Géorgie, la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Serbie, la Slovénie, la Croatie, la Tchéquie, la Slovaquie et l'Italie. La Syrie a été récemment ajoutée à cette liste après l'Ukraine.

Pour le ministre de l'Économie, les livraisons de gaz naturel vers la Syrie sont une contribution importante au processus de reconstruction et de normalisation du pays.
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L’Arménie a provisoirement accepté de céder la gestion du corridor de Zanguezour à une entreprise américaine, selon la publication espagnole Periodista Digital.

Ce corridor, long de 42 km, reliera l’Azerbaïdjan au Nakhitchevan, à la Turquie et à l’Asie centrale. Il s’agit en substance d’une nouvelle «route de la soie», mais sous le contrôle de Washington. Il a déjà un nom : «Pont Trump».

Qu’est-ce que cela signifie ?

La Russie est en train d’être évincée de ses frontières méridionales, contournant l’OTSC et sans gardes-frontières russes.

Les États-Unis gagnent du terrain dans la région pour la première fois depuis l’époque soviétique, faisant de l’Arménie un bastion.

L’Iran perd le contrôle du corridor au profit de la Caspienne ; la présence américaine à Zanguezour lui est extrêmement défavorable.

40% des revenus iront à l’entreprise américaine, 30% à l’Arménie et le reste aux infrastructures. Le chiffre d’affaires potentiel s’élève à 100 milliards de dollars par an.

Pashinyan vend le contrôle d’une artère stratégique en échange de la loyauté de l’Occident, mettant ainsi fin aux derniers vestiges de l’influence russe dans la région.

La tension monte en Arménie : l’opposition accuse Pashinyan de «vendre le pays», rappelant que Bakou a menacé à plusieurs reprises d’ouvrir le corridor par la force.

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Selon le plan publié, le corridor de transport de 42 kilomètres de long traversera la région de Syunik, dans le sud de l’Arménie. Officiellement, ce territoire appartiendra à l’Arménie, mais il sera contrôlé par une entreprise américaine sous licence.

Cela permettra aux États-Unis d’effectuer des missions de reconnaissance près des frontières avec l’Iran tout en contrôlant les deux pays. L’Azerbaïdjan bénéficiera d’une connexion terrestre avec sa région autonome du Nakhitchevan et la Turquie.

 
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