"Contrairement à la croyance populaire, la viande de «veau» ne provient pas d’un veau allaité et élevé par sa mère. Dans l’élevage industriel du veau, aussitôt qu’une vache «laitière» donne naissance à un mâle, on lui retire immédiatement son petit ou quelques heures seulement après sa naissance .
Âgé d’à peine une semaine, le petit veau est ensuite embarqué dans un camion et mis en vente soit dans un marché à bestiaux, à des acheteurs ou à des négociants en veaux.
Castré et écorné sans anesthésie à sa naissance ou un peu plus tard, il est ensuite acheminé chez un éleveur de veaux de lait et confiné dans une petite niche individuelle.Ce système de confinement total, empêche le veau de développer ses muscles et de brûler des calories ce qui maximise un gain de poids rapide. Et, plus le veau grossit, plus son espace devient restreint !
Il urine et défèque à même sa niche, qui, surtout lorsqu'elle est à l’extérieur, est envahie par les mouches et autres insectes.
Lorsque le temps est chaud et humide, les niches de plastique, plus particulièrement si elles sont exposées en plein soleil, deviennent de véritables étuves- en hiver, de vraies glacières…
Bien que l’on jugerait extrêmement cruel le fait de garder un chien attaché pendant des mois à l’intérieur d’une niche, qui plus est sans le nourrir adéquatement, notre société tolère cette cruauté pour les veaux qui sont pourtant eux aussi, des animaux sensibles, sociaux et intelligents. Dans des conditions naturelles, les veaux développent une relation exclusive avec leur mère.
Ils sont actifs et interagissent avec les autres veaux. Il est dans leur nature de se lécher ou de se frotter mutuellement, de se donner des petits coups de tête … Il est aussi dans leur nature de brouter l’herbe des prés ! La séparation d’avec leur mère, leur isolement total et le manque d’activités entraînent chez les veaux un stress chronique considérable. "
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