Sommes-nous étrangers aux dérives de nos sociétés

Salam Aleykoum,

Bien nombreux sont ceux qui parmi nous déplorent la mauvaise éducation des gens qui composent notre société, aussi bien parmi les jeunes que parmi ceux se rendant coupables d'harcèlement sexuel ou de violences sexistes pour prendre cet exemple sous les feux de l'actualité (bien que je ne réduirai cependant pas cela à une opposition triviale femmes/hommes).
Et pourtant, cette éducation nous en sommes tous responsables. La société telle qu'elle est n'est pas tombée du ciel par hasard, ce sont nos actions quotidiennes, les combats que nous poursuivons, l'éducation que nous menons avec nos enfants etc... tout cela combiné qui a fait d'elle ce qu'elle est.

Ainsi, la responsabilité des errements qui la caractérise nous est pleinement imputable et se trouve partagée par toutes les individualités la composant.

Chacun pense être étranger à l'élaboration des structures sociétales lors même que nous sommes tous acteurs. Les émission de télé-réalité, les séries, les films que nous regardons, les jeux vidéo auxquels nous jouons, nos comportements avec les autres (notre impatience, notre irrespect dans notre façon de conduire, de nous comporter etc...), notre dédain des règles (même les plus élémentaires telle que respecter un feu rouge par exemple), notre façon de nous adresser à nos subordonnés, notre manière de nous vêtir, l'hexis corporelle que nous mettons en avant, nos choix politiques etc....
Tous ces éléments façonnent la société que nous connaissons et dont nous déplorons la nature lors même que notre propre incurie se trouve à son fondement.

Ainsi, chaque individu faisant partie de cette société porte une part de responsabilité dans les nombreuses dérives qui se déroulent, que ce soit le racisme, la xénophobie, le sexisme (dans les deux sens), la violence etc...
Nous nous plaignons incessamment mais personne n'est capable de se rendre compte qu'il est créateur de ce qu'il déplore et de se corriger en conséquence.
Mais il est vrai que formuler ses critiques uniquement à l'encontre des autres peut constituer un bel exutoire permettant de se décharger de ses propres responsabilités.
 
En fait, j'ai acquis la certitude que la société est intrinsèquement mauvaise. Les gens sont collectivement nocifs et la masse représente tout ce qu'il y a de plus inférieur. Ainsi que le disait René Guénon, l'avis général résultant de la masse se trouve être inférieur à la moyenne des avis les plus inférieurs des individualités la composant.
Que ne nous étonnons pas par la suite si ceux qui nous dirigent se trouvent être à notre image car effectivement ceux-ci nous représentent bien pour ce que nous sommes (des incompétents, menteurs, tricheurs, hypocrites et avides de pouvoir et d'argent).

Nous n'avons que ce que nous méritons et bien que le sport national consiste à critiquer absolument tout le monde, le patron, les amis, les cousins, les dirigeants etc.... il serait préférable de ne pas omettre de prendre conscience de nos propres tares afin qu'une amélioration substantielle des choses puisse avoir lieu.

Tant que ce travail ne sera pas effectué, nous resterons tels des ânes assis devant notre forêt en feu, brayant sur nos voisins du fait que ceux-ci seraient responsables de cet incendie à cause des mégots allumés qu'ils jetteraient fréquemment au sol, tout en jetant à notre tour, pendant notre critique, la cigarette allumée que nous venons de terminer.
 
Je suis d’accord avec le principe, mais l'analyse non, je trouve que tu mélanges tous, quelle relation entre la façon de s'habiller et la morale? les aborigènes n'avaient même pas de culotte, mais ils étaient bien éduqués, et ils avaient une morale développée.

Moi j'aurais préféré si tu nous proposes un problème à la fois, mais tu l'approfondis, tu creuses un peu pour voir ce qui se cache dessous.
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
En fait, j'ai acquis la certitude que la société est intrinsèquement mauvaise. Les gens sont collectivement nocifs

je pense que c est plus un Etat de la société qui favorise cela .. le démultiplie ..des conjecture ...et des facteur qui favorise le trouble .. l urbanisation massive porte une lourde responsabilité .. ce n est pas que l homme est mauvais par nature mais certain choix qui nous conduisent vers des impasse .. plus les villes deviennent grandes plus l humain devient petit .. tout petit .. presque insignifiant .. .

le rock c est ca en réalité !! le constat amer d une vie merdique coincé entre le bitume et l autoroute .. un péage .. une national .. le franprix ... enfin bref ..

 
Je suis d’accord avec le principe, mais l'analyse non, je trouve que tu mélanges tous, quelle relation entre la façon de s'habiller et la morale? les aborigènes n'avaient même pas de culotte, mais ils étaient bien éduqués, et ils avaient une morale développée.
La façon de s'habiller traduit, d'une certaine manière, la conception de la pudeur qui est la nôtre. Je ne pense pas qu'il soit opportun que d'énoncer que celle-ci possède un réel sens dans des sociétés telles que celles Aborigène ou encore Buschmen par exemple (du moins de ce que mes faibles connaissances me permettent de penser).

Ainsi, partant du fait que l'on considère que la pudeur constitue, ou tout du moins a constitué, une valeur morale essentielle pendant des millénaires dans notre société, il est légitime que de l'intégrer dans les éléments qui permettront de mesurer l'évolution, en terme de positivité ou de négativité, de la morale de cette même société.
 
La façon de s'habiller traduit, d'une certaine manière, la conception de la pudeur qui est la nôtre. Je ne pense pas qu'il soit opportun que d'énoncer que celle-ci possède un réel sens dans des sociétés telles que celles Aborigène ou encore Buschmen par exemple (du moins de ce que mes faibles connaissances me permettent de penser).

Ainsi, partant du fait que l'on considère que la pudeur constitue, ou tout du moins a constitué, une valeur morale essentielle pendant des millénaires dans notre société, il est légitime que de l'intégrer dans les éléments qui permettront de mesurer l'évolution, en terme de positivité ou de négativité, de la morale de cette même société.
Mais on voit maintenant que ça nous a servi à rien, nous avons plus de prostitués que les pays qui n'affichent pas cette pudeur, les conditions culturelles et économiques l'emportent sur ces traditions de façade dont nous sommes fiers.
 
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