L'exportation de fraises en Europe rapporte 580 millions d’euros à l'Espagne. Mais à quel prix ? Celui de la vie de #femmes #immigrées, exploitées et sexuellement #agressées. (...) les cueilleuses de fruits vivent dans l’#insalubrité, logées dans des conteneurs étroits et sales, obligées d’utiliser des douches et des toilettes défectueuses. "Certaines racontent avoir été #violées, d'autres ont subi des pressions pour obtenir de la nourriture et de l’eau en échange d'actes sexuels (…) certaines femmes avaient également reçu l'ordre de se prostituer avec des hommes qui venaient attendre dans leur voiture devant la ferme chaque nuit", rapporte le Guardian. Alicia Navascues, activiste au sein du groupe de défense des droits des femmes Mujeres 24, dénonce un système d’exploitation #misogyne et #raciste bien ficelé : "Ils recherchent délibérément de la main-d’œuvre vulnérable et peu couteuse au Maroc. À savoir, des femmes venant des zones rurales, ayant de jeunes enfants, qui ne comprennent que l’arabe et, donc, qui ne peuvent pas comprendre les contrats écrits en espagnol, ni faire valoir leurs droits".https://www.glamourparis.com/societe/phenomene/articles/exploitation-des-femmes-viols-voici-le-veritable-cout-des-fraises-importees-despagne/74005?