Face aux services de renseignement, une journaliste française oppose la protection des sources

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
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Convoquée mercredi par le service français de renseignement intérieur, la journaliste du quotidien Le Monde, Ariane Chemin, a fait valoir la protection des sources et déploré que "tout (soit) fait pour vous convaincre que vous avez commis une faute lourde".



Cette convocation intervient après celles de sept autres journalistes du site français Disclose, de Radio France et de l'émission "Quotidien" de TMC, ayant pour point commun d'avoir enquêté sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen.


Elles ont soulevé une vague de protestations de journalistes et de personnalités politiques, qui y voient une atteinte au droit d'informer.


Dans le cadre d'une audition libre, Ariane Chemin a été entendue par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pendant environ trois-quarts d'heure, en présence de son avocat, dans le cadre d'une enquête pour "révélation de l'identité d'un membre des forces spéciales".


Révélatrice de l’affaire Benalla


"Je leur ai expliqué que je n'avais fait que mon travail de journaliste et j'ai fait valoir l'article 2 de la loi de 1881", qui stipule que "le secret des sources des journalistes est protégé dans l'exercice de leur mission d'information du public", a-t-elle dit à l'AFP.

"Ils m'ont posé beaucoup de questions sur la manière dont j'avais vérifié mes informations, façon indirecte de m'interroger sur mes sources", a-t-elle regretté.

Entre le protocole d'audition et les questions, "tout est fait pour vous convaincre que vous avez commis une faute lourde, ce que nous contestons formellement", a poursuivi la grand reporter, convoquée pour des articles sur les affaires d'Alexandre Benalla -affaire qu'elle a révélée-, du nom de l'ancien collaborateur du président Emmanuel Macron, poursuivi pour violences lors d'une manifestation.


La journaliste a notamment été interrogée "sur le profil d'un sous-officier de l'armée de l'air, Chokri Wakrim, compagnon de l'ex-cheffe de la sécurité de Matignon".
Le président du directoire du journal Le Monde Louis Dreyfus a également été entendu par la DGSI mercredi matin.

https://www.7sur7.be/monde/face-aux...se-oppose-la-protection-des-sources~a1f3bb68/
 
extrait


“Faire taire les journalistes”


Le syndicat SNJ-CGT a dénoncé un "nouveau coup de canif insupportable contre le journalisme et la liberté d'informer", et la CFDT-Journalistes "une procédure dont le but inavoué est de faire taire les journalistes dans l'exercice de leur mission d'informer". "La DGSI va-t-elle se mettre à convoquer tous les journalistes qui révèlent des informations qui ne plaisent pas au pouvoir en place?", s'est interrogé le SNJ.


"L'affaire Benalla aura donc suscité en quelques semaines une tentative de perquisition d'un journal (Mediapart) et, désormais, l'audition par les services de renseignement d'une journaliste", a commenté Fabrice Arfi, du site d'investigation Mediapart.



La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a défendu "l'attachement de ce gouvernement à la liberté de la presse", mais ajouté que "nul justiciable en France n'est en dehors de la loi".




https://www.7sur7.be/monde/une-jour...ts-les-cas-se-multiplient-en-france~ab3eecfc/
 
Que ce soit l'affaire Benalla ou l'utilisation d'armes françaises au Yémen

Je dirais que les personnes que ce soit journalistes ou ceux qui les ont "peut être" aider, ont simplement lancer une voir des alertes

De plus, "il me semble" qu' il existe une loi qui est en faveur de ce genre de personnes


Les lanceurs d’alerte bientôt mieux protégés par la législation européenne (source)


 
Dernière édition:
Nous faisons des petits pas dans le bon sens... Mais ils ne sont pas suffisants par rapport aux cadavres qui ressortent.

Ceux qui veulent faire éclore la vérité en font les frais.

Pour l'instant ils en font les frais et comme tu la mentionné, c'est bien malheureux

En ce qui concerne cette loi je pense quand même qu'elle va changer pas mal de chose de positif concernant les lanceurs d'alertes

D'ailleurs à ce propos je suis tombé sur un article qui disait que dans le contexte ou un lanceur d'alerte fait tomber une ou des vérités sur par exemple une évasion fiscale mais aussi d'autres infos "il me semble", il serait rémunéré par l'état en fonction des infos qu'il à donné

https://www.challenges.fr/economie/fiscalite/fisc-payer-des-indics-une-methode-payante_640321

Le hic c'est que d'après ce que j'ai compris il faut donner sa véritable identité, "mais peut être ai je mal compris"

Le meilleur, aurait été de mettre en place un wallet btc ou tout autre monnaie virtuel et d’effectuer le payement dessus et bien sur ne pas donner sa véritable identité
 
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