Les fans de musique africaine

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Malouma
Dix ans d'interdiction de chanter l'amour n'ont rien changé. La chanteuse mauritanienne n'a jamais cessé de jouer, de s'exprimer, de se rebeller. Fille de Moktar Ould Meidah, musicien traditionnel qui fait référence, elle a connu les hauts et les bas de la vie d'artiste étouffée par un régime autoritaire. Aujourd'hui, considérée comme une des plus grandes musiciennes de son pays, Malouma ne fait que commencer sa conquête des autres contrées. Elle est nommée sénateur au sein du gouvernement mauritanien en 2007.

Depuis la sortie de l'album Dunya, enregistré à Nouakchott en décembre 2002 sous la direction artistique de Camel Zekri, pour le label Marabi, on avait appris à connaître son histoire. Celle d'une chanteuse rebelle dont les chansons ont longtemps déplu à certains dans son pays. Évoquer les relations conjugales, des inégalités, militer pour la lutte contre le sida, contre les mariages arrangés, promouvoir la vaccination des enfants, l'alphabétisation ou la promotion de la femme y ont fait grincer quelques dents. Les spots qu'elle a tournés pour l'Unicef ont été censurés, son téléphone coupé. En 1998, dans un article sur la censure en Mauritanie, Reporters sans frontières évoquait l'ostracisme subi par Malouma. Depuis des années, y apprenait-on, la chanteuse, proche de l'opposition, était interdite d'antenne. Aucune de ses chansons n'était diffusée par les médias audiovisuels nationaux en Mauritanie.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Duna ma yelema, bi ma de yelema la
the world has not changed, it is the people of today have changed
Ni kokè mousso mi yé , o bi maflé nalomayé
if you do something for a woman, she thinks you're an idiot
Ni kokè tié ba mi yé , o bi maflé fiyentoyé
if you do something for a man, he thinks you're blind oh Na ,
Duna ma yelema, bi ma de yelema la ....
oh mother , ...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Dans la ville animée de Johannesburg, la musique classique noire prend vie grâce aux sons du puissant groupe de jazz expérimental iPhupho L’ka Biko. Issu des mouvements étudiants influents de 2015-20161, ce groupe est devenu une lueur d’espoir, incarnant l’esprit de résistance et de résilience qui définit le changement de paradigme postapartheid de l’Afrique du Sud.

Après un projet réussi en 2019, iPhupho a sorti, le 30 juin 2023, un premier EP très attendu, Azania. Des chansons comme « Qamata » et « Azania » figurent en bonne place, mettant en évidence la croissance et les prouesses artistiques du groupe. Au fil du temps, leurs interprétations du rythme, de l’harmonie, de la mélodie, du ton, de la couleur, des solos, de l’improvisation et de la durée ont évolué, aboutissant à une magnifique transformation.

DISPARITÉS RACIALES ET VIOLENCES CONTRE LES FEMMES
Connu pour ses voix captivantes et ses improvisations jazz exquises, l’ensemble, souvent appelé « Abahlali », a pour ambition de tenir ses auditeurs en haleine. L’EP est porteur d’un message profondément enraciné, inspiré par les défis actuels auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique du Sud, par les luttes menées par les femmes victimes de violences et par la persistance des disparités raciales dans le monde entier.

La chanson « Braam Streets » est l’une des plus marquantes du disque. Elle rappelle aux auditeurs les marches militantes et l’activisme à Braamfontein (un quartier du centre de Johannesburg), notamment le mouvement FeesMustFall, qui a explosé sur le campus de l’université de Witwatersrand, située à proximité.


La musique jazz a toujours été liée à la culture noire en Afrique du Sud, servant d’arme puissante contre les chaînes d’oppression héritées du passé. Le mouvement Fallist, tout en réclamant une éducation gratuite, a suscité des discussions sur diverses questions importantes, telles que le patriarcat, l’homophobie et la xénophobie.
 
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