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Fausses couches : des blessures silencieuses
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[QUOTE="Chahyine, post: 5587810, member: 169553"] Un deuil difficile à faire Ces «échecs de maternité» ne sont pas non plus sans conséquences sur les enfants déjà nés. Au courant ou non de la grossesse, ils ressentent d’autant plus le mal-être de la mère qu’ils sont jeunes, et donc en interaction émotionnelle forte avec elle. Sans pouvoir mettre des mots dessus, ils manifestent alors leur trouble par des symptômes divers (réveils nocturnes, pipi au lit…). «Il est important de dire la vérité à l’enfant, d’éclairer ce flou, sinon il imagine n’importe quoi. Sans rentrer dans les détails, il faut bien préciser que le fœtus n’est plus dans le corps de la mère, car il peut croire qu’il est encore là, que la mère l’a “mangé”», insiste le pédopsychiatre Stéphane Clerget. Trouver l’expression juste pour répondre à son ou ses enfants peut d’ailleurs permettre à la mère de mettre des mots sur sa souffrance, lui montrer qu’elle est capable de la dire aux autres. Car la parole s’avère souvent l’arme la plus efficace pour se libérer du chagrin et ne pas le faire peser sur les naissances à venir, parfois conçues comme des enfants de «remplacement». «Le processus de cicatrisation qui s’enclenche naturellement après un tel événement requiert la validation de la perte par le regard des autres. Un deuil difficile à faire en l’absence de traces concrètes, de souvenirs tangibles pour accrocher la mémoire», explique la psychothérapeute Chantal Haussaire-Niquet, qui a animé en France les premiers groupes d’entraide dédiés au deuil périnatal et forme aujourd’hui les professionnels de la santé à cette question. L’été dernier, deux décrets ont rendu possibles la déclaration de tout fœtus mort-né à l’état civil, son inscription dans le livret de famille et l’organisation de funérailles (auparavant, un seuil réservait ce droit aux fœtus de plus 22 semaines de gestation). Certains parents ont trouvé dans ces démarches une source d’apaisement. «Mais ça n’a pas forcément de sens d’inscrire toutes les fausses couches à l’état civil, il y a d’autres moyens de faire une place à cet enfant dans la généalogie familiale», assure Sophie Helmlinger, présidente de l’association «L’Enfant sans nom, parents endeuillés», qui organise groupes de parole et écoute téléphonique. Chaque couple peut s’inventer un rituel et le «Jardin du souvenir», aménagé sur le site Internet de l’association (2), est peuplé de sépultures symboliques – textes, poèmes ou dessins – réalisées en mémoire de ces petits trop tôt disparus. Des parents racontent avoir planté un arbre dans leur jardin, dressé un petit mémorial dans un coin de la maison ou fabriqué un bijou portant de simples initiales. D’autres inscrivent l’enfant dans le livret de famille chrétien ou organisent avec un prêtre un temps de prière. Autant de façons personnelles de lui dire adieu et de repartir dans la vie. Cécile JAURES (1) Quel âge aurait-il aujourd’hui ?, Stéphane Clerget, éd. Fayard source : paru dans La Croix du 22/04/2009 [/QUOTE]
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