Scrutin à deux tours, élection directe, élévation du seuil déligibilité des partis : trois pistes pour stabiliser les majorités.
«Pourquoi ne pas séparer lélection du maire de celle du Conseil de la ville ?», propose, de prime abord, le professeur Hassan Chahdi Ouazzani. «Actuellement, explique-t-il, ce sont les membres du conseil qui élisent le maire. Si ce dernier était élu au suffrage direct, il tirerait son autorité des électeurs et le conseil naurait plus demprise sur lui». Le maire peut, à ce moment, imposer sa propre politique et choisir léquipe avec qui il peut travailler. «Nous ne sommes pas dans un régime présidentiel. Ce système est à écarter», rétorque Kamal Dissaoui, conseiller USFP de Casablanca. Ce dernier propose, et cest dailleurs la solution préconisée par lUSFP, de considérer toute la ville comme une seule circonscription. Comme pour les législatives, chaque parti présente sa propre liste de candidats et son programme électoral. Avec un seuil adéquat, on pourrait déboucher sur un conseil formé de quatre ou cinq partis. «En sorganisant en pôle on pourrait aboutir à deux blocs, lun aux commandes et lautre dans lopposition». Dailleurs, explique-t-il, dans le système français «Lyon-Marseille-Paris, pris comme modèle, les élections sont organisées en deux tours. Au deuxième tour, il forment automatiquement deux blocs». Bref, conclut-il, «ce quil nous faut, cest dégager une majorité stable. Mais il semble que ce nest pas ce qui est voulu».
http://www.lavieeco.com/news/politique/faut-il-changer-le-mode-de-scrutin-au-maroc--21150.html
«Pourquoi ne pas séparer lélection du maire de celle du Conseil de la ville ?», propose, de prime abord, le professeur Hassan Chahdi Ouazzani. «Actuellement, explique-t-il, ce sont les membres du conseil qui élisent le maire. Si ce dernier était élu au suffrage direct, il tirerait son autorité des électeurs et le conseil naurait plus demprise sur lui». Le maire peut, à ce moment, imposer sa propre politique et choisir léquipe avec qui il peut travailler. «Nous ne sommes pas dans un régime présidentiel. Ce système est à écarter», rétorque Kamal Dissaoui, conseiller USFP de Casablanca. Ce dernier propose, et cest dailleurs la solution préconisée par lUSFP, de considérer toute la ville comme une seule circonscription. Comme pour les législatives, chaque parti présente sa propre liste de candidats et son programme électoral. Avec un seuil adéquat, on pourrait déboucher sur un conseil formé de quatre ou cinq partis. «En sorganisant en pôle on pourrait aboutir à deux blocs, lun aux commandes et lautre dans lopposition». Dailleurs, explique-t-il, dans le système français «Lyon-Marseille-Paris, pris comme modèle, les élections sont organisées en deux tours. Au deuxième tour, il forment automatiquement deux blocs». Bref, conclut-il, «ce quil nous faut, cest dégager une majorité stable. Mais il semble que ce nest pas ce qui est voulu».
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