Féminicides. au moins 75 femmes tuées depuis le début de l’année

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Un collectif sur Facebook a publié une carte de recensement des féminicides en France depuis le début de l’année 2019.

Samedi, près de 2 000 personnes selon les organisateurs, 1 200 d’après la police, se sont rassemblées samedi place de la République à Paris pour exiger des mesures immédiates contre les féminicides, à l’appel d’un collectif de familles et proches de victimes qui avait réclamé dans une tribune un « Grenelle des violences faites aux femmes ». Ce dimanche, Marlène Schiappa a annoncé, dans un entretien au JDD, que le gouvernement lancera un « Grenelle des violences conjugales » en septembre à Matignon.

Si l’on prend en compte les couples officiels comme les non-officiels (du mariage à la relation épisodique), 130 femmes sont mortes en 2017 en France, tuées par leur conjoint ou ex, contre 123 en 2016, selon les dernières données du ministère de l’Intérieur. Selon un collectif sur Facebook, au moins 75 « féminicides par compagnon ou ex-compagnon en France » depuis le début de l’année 2019.

« Pour que ces femmes ne restent pas invisibles »

Samedi, une femme d’une trentaine d’années a été tuée par étranglement par son petit ami dans les Yvelines. Il s’est rendu de lui-même aux gendarmes pour avouer. Vendredi, une trentenaire a été poignardée à mort avec un couteau de boucher par son conjoint à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Il a été interpellé et placé en garde à vue pour meurtre. Fin juin, une femme a été tuée à coups de marteau par son mari à Vaux-en-Velin (Rhône) avant de se pendre dans le jardin.Mais ce ne sont pas les seules. Et « pour que ces femmes ne restent pas invisibles, qu’elles soient nommées quand c’est possible, et non plus une parmi d’autres anonymes dans un chiffre global annuel dont pas grand monde ne s’émeut ni ne s’indigne parmi les politiques et même la société », le collectif a publié une carte de recensement des féminicides en France en 2019.

© Le Télégramme
 

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Nice : une fillette de 7 ans sauve sa mère de son compagnon violent
Une fillette de sept ans a probablement sauvé sa mère qui a failli mourir sous les coups de son mari. Il a été condamné à 30 mois de prison, dont un an avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve.

rcade sourcilière ouverte, œil tuméfié, traumatisme aux cervicales, au poignet, anxiété réactionnelle…", sans l'aide de sa fille, Bérénice* serait sans doute devenue la 76ème femme à mourir des coups de son mari, le 6 juin dernier.

C'est à 6 heures du matin que José, sorti tout juste de détention, pénètre dans la chambre de son ex-compagne. Il l'extrait sauvagement du lit et la frappe avec la crosse d'un pistolet 7.65. Une agression pour laquelle l'homme a été condamné le 10 juillet à 30 mois de détention dont un an avec sursis et deux années de mise à l'épreuve, rapporte Nice Matin.

La femme doit manifestement la vie à sa fille de sept ans et demi, qui a prévenu le 17, le numéro d'urgence pour joindre la police. Lorsqu'elle croit vivre ses derniers instants, Bérénice, en sang, supplie son compagnon de lui laisser dire adieu à ses filles, âgées de sept et trois ans. C'est à ce moment que la mère glisse dans la culotte de l’aînée un téléphone.

rtl
 
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