Les féminicides , plus nombreux ?

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ya3ni

3la slamtek babouches
VIB
Salam @ya3ni Le problème dans le récent féminicide c' est que les disputes deviennent tellement banales que la police, dés que les voisins donnent l' alerte les policiers connaissent les familles et sont moins dans l' urgence qu' une première fois..non ?

salam morad .
oui quand c'est "repetitif" , la police est surement moins reactif .
c'est dommage car la c'etait le dernier appel au secours
 
A

AncienMembre

Non connecté
Salam @ya3ni Le problème dans le récent féminicide c' est que les disputes deviennent tellement banales que la police, dés que les voisins donnent l' alerte les policiers connaissent les familles et sont moins dans l' urgence qu' une première fois..non ?

Exact il me semble que pour une des dernières victimes , les gendarmes s étaient déplacés qq jours avant ...

A mon avis a force si ils connaissent les familles " a problème " ils ne le prennent plus comme une vraie alerte , malheureusement qd ça tourne au drame ca pardonne pas ...

Et qd bien même ....les coûts de couteaux sont donnés en qq secondes .....même si ils viennent en 5 minutes c est trop tard
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La tour Eiffel doit s'éteindre lundi soir en hommage aux 138 victimes de féminicides depuis le début de l'année en France

Le gouvernement a dévoilé, lundi 25 novembre, une série de mesures à l'issue du Grenelle sur les violences conjugales. A cette occasion, et pour rendre hommage aux 138 victimes de féminicides (selon le collectif #NousToutes) depuis le début de l'année en France, la tour Eiffel doit s'éteindre à minuit dans la nuit de lundi à mardi. C'est ce qu'a annoncé la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur Twitter. L'élue précise que cet événement marque également "la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes".

 

Drianke

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Rassemblement ce soir à Rouen pour l'élimination des violences sur les femmes....
 

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ya3ni

3la slamtek babouches
VIB
oui hélas pour elle :(:(

salam .
hier reportage sur M6 (la tele et non le roi :p ) .
un homme tue sa femme et quitte la maison , le bebe de 7 mois au lit :pleurs:
15h plutard , le corps de la maman a ete retrouve sans vie par sa propre mere et le bebe en detresse mais toujours en vie hamdoullah .
les grands parents ont eu la garde du petit bebe .
:(
 

Morad

Modérateur
Modérateur
salam .
hier reportage sur M6 (la tele et non le roi :p ) .
un homme tue sa femme et quitte la maison , le bebe de 7 mois au lit :pleurs:
15h plutard , le corps de la maman a ete retrouve sans vie par sa propre mere et le bebe en detresse mais toujours en vie hamdoullah .
les grands parents ont eu la garde du petit bebe .
:(
:(:( c' est vraiment triste c' est toujours les mêmes histoires qui se repètent
 

Drianke

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Des centaines de personnes réunies à Rouen et au Havre contre les violences faites aux femmes

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Rouen et au Havre lundi 25 novembre 2019, pour "exprimer leur colère face aux féminicides qui se multiplient".

À Rouen, 117 chaussures rouges ont été déposées au pied de la gare, en hommage aux 117 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2019.

À Rouen, 117 chaussures rouges ont été déposées au pied de la gare, en hommage aux 117 femmes mortes, tuées par leur conjoint en 2019. (©ML / 76actu)
Des centaines de personnes étaient rassemblées à Rouen et au Havre (Seine-Maritime) lundi 25 novembre 2019, à l’appel des collectifs Droits des femmes, de Rouen et Femmes solidaires, du Havre, pour alerter l’opinion publique sur les violences faites aux femmes, dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

 

Drianke

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A Rouen, sa plainte pour violences traîne depuis 4 ans : "On ne m'a pas prise au sérieux et j'ai perdu espoir"

Lundi 2 décembre 2019 à 5:35 -Shanèse, 21 ans, a porté plainte il y a quatre ans contre son ex-petit ami pour des violences graves. A ce jour, le dossier n'est toujours pas bouclé et son avocat craint que la plainte ne soit classée sans suite. La jeune femme, elle, a perdu confiance en la justice et peine à se reconstruire.


La Ministre de la justice l'a reconnu : le système fonctionne mal, comme en témoigne l'histoire de Shanèse, 21 ans. La jeune femme a porté plainte en 2015 à Rouen, après avoir été violemment frappée par son petit ami de l'époque. Quatre ans plus tard, la procédure n'a toujours pas abouti.

Shanèse a 16 ans quand elle rencontre celui dont elle ne peut plus prononcer le prénom aujourd'hui. Elle reçoit des coups régulièrement mais n'en parle à personne jusqu'à ce 20 décembre 2015. Cette nuit là, la violence de son petit ami la laisse hébétée, le visage griffé, les lèvres boursouflées par de graves morsures, et des bleus sur tout le corps. "Quand je me suis vue dans la glace, c'est là que j'ai réalisé vraiment qu'il fallait que je sorte de cette relation" raconte la jeune femme.
"Quand je me suis vue dans la glace, j'ai réalisé qu'il fallait que je sorte de cette relation"
Son visage est encore meurtri quand elle porte plainte huit jours plus tard au commissariat. Son audition a duré seulement une demi heure, celle de son père, Abdelkader, encore moins : dix minutes. Et le compte rendu de leurs deux témoignages tient sur une page. "Ma fille a été reçue une fois mais jamais réentendue. Et depuis on n'a plus de nouvelles" explique le père de Shanèse. "J'ai écrit maintes fois pour avoir des nouvelles [...] on nous laisse dans le néant" se désole Abdelkader qui soutient sa fille comme il peut.

L'auteur des coups a été entendu seulement deux ans plus tard, en décembre 2017 et depuis, quatre ans après les faits, l'avocat de la jeune femme craint que le dossier ne soit classé dans suite. "Je me suis déplacé plusieurs fois pour voir le substitut en charge du dossier (le quatrième en quatre ans), et quand on a retrouvé la trace du dossier on m'a dit qu'il était retourné au commissariat" raconte David Verdier. "Il a dormi totalement ce dossier et quand Nicole Belloubet (la Ministre de la Justice) parle de dysfonctionnement de la chaîne pénale, on est en plein dedans" regrette l'avocat.
"Il y a toujours cette blessure de ne pas avoir été prise au sérieux"
Shanèse a mis du temps à se reconstruire. Physiquement, il ne reste aucune trace des coups. Psychologiquement, c'est une autre histoire. "Au fond de moi, il y a toujours cette blessure de ne pas avoir été prise au sérieux et le fait que mon dossier n'avance pas, j'ai perdu espoir" confie la jeune femme qui a bien du mal à retrouver confiance en elle. Mais elle y travaille. Aujourd'hui, elle a déménagé et trouvé un emploi.


Le gouvernement a promis 360 millions d'euros pour la lutte contre les violences faites aux femmes a l'issue du Grenelle sur le sujet. Les associations espèrent que cela permettra d'améliorer la formation des policiers et gendarmes à l'écoute et à la prise en charge des victimes, et le suivi de ces affaires de violences conjugales.

https://www.francebleu.fr/infos/fai...YfVCGhXFeAc621rQfedRURFXak#Echobox=1575267323
 

Drianke

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Féminicides : Nicole Belloubet protège l’inaction


Samedi 23 novembre a eu lieu la marche contre les violences sexistes et sexuelles. Ce fut un grand succès dans la capitale. La cause est là : depuis le début de l’année, 137 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint d’après le décompte du collectif « Féminicides par compagnons ou ex ». D’abord regardé de haut et même parfois nié dans sa spécificité, le phénomène est pourtant identifié et quantifié de longue main dans les services de première ligne comme ceux de la Justice. À présent, le sujet est connu et reconnu. Du coup, la semaine dernière, l’inspection générale de la Justice publiait un rapport sur les suites données par la police et la justice aux cas de violences conjugales. Pour cela, les hauts-fonctionnaires ont étudié des cas d’homicides reconnus comme tels par la Justice. Ce qu’ils ont constaté est terrible pour l’administration dirigée par Nicole Belloubet. Et spécialement pour elle personnellement qui endosse la responsabilité d’avoir aggravé la situation d’invisibilisation de ces meurtres et la négligence désinvolte à l’égard des femmes concernées. Voici comment sa responsabilité est engagée.

Nul ne peut dire : « c’est une fatalité imprévisible que ces meurtres ». Car les deux-tiers des victimes avaient déjà subi des violences avant d’être assassinées. Et dans 65% des cas, ces violences avaient été bel et bien signalées à la police. Mais dans 80% des cas, les parquets ont classé le signalement sans suite. Souvenons-nous que les parquets appliquent les consignes de ministres de la Justice données par circulaire. Ils ont donc appliqué des consignes désinvoltes. Et cela dans l’ambiance générale de laisser aller qui règne dans le ministère depuis que Belloubet l’a en charge.
Les preuves existent. En effet, il est facile de démontrer que les enquêtes menées par les procureurs ne sont pas à la hauteur de la situation. Le rapport note ainsi que dans le cadre des enquêtes préliminaires étudiées, certes, « les victimes sont auditionnées ». Et pour cause c’est elles qui déposent les plaintes. Mais le rapport est catégorique : « les auteurs ne le sont pas systématiquement et le voisinage pratiquement jamais ». Tel quel ! Tout le monde fait semblant d’agir, mais tout le monde s’en fout ! L’incurie règne et la ministre couvre. Par ailleurs, il n’y a eu qu’un seul cas de garde à vue et une seule ordonnance de protection prononcée pour l’ensemble des cas retenus par l’inspection générale dans son rapport. Dommage que les femmes concernées ne soient pas gilets jaunes ou insoumises, Belloubet aurait exigé en personne la plus extrême fermeté en se rendant dans un tribunal comme elle l’a fait contre les gilets jaunes !

Une telle situation montre la responsabilité de Nicole Belloubet dans le laxisme et la légèreté des directives pour traiter les cas de violences conjugales. Son indifférence aux situations de détresse et de souffrances, caractéristique socialement, rencontre un milieu propice dans la négation de la parole des femmes. Car certains magistrats du parquet en rajoutent apparemment. Mais, comme d’habitude avec Nicolle Belloubet, il n’y aura aucune enquête interne pour déterminer s’il y a lieu de sanctionner. Elle a déjà annoncé dans le JDD qu’elle couvrirait son administration : « on ne peut pas faire progresser une politique publique par le biais de sanctions ». Belloubet, comme d’habitude, couvre tous les abus ! Pourtant, Macron avait annoncé en 2017 que la lutte contre les violences faites aux femmes était la grande cause de son quinquennat. Encore des paroles pour ne rien faire.

En vérité, les chiffres affligeants du rapport de l’inspection générale de la justice sont une nouvelle illustration de l’énorme problème d’accès à la justice dans notre pays. Pendant qu’elle fonctionne à plein régime pour accomplir les tâches de répression politique du régime, comme condamner 3000 gilets jaunes, elle fonctionne au ralenti pour tous les autres. Ce n’est pas simplement une formule. On avait par exemple appris que les comparutions immédiates de manifestants en décembre et janvier dernier au tribunal à Bordeaux avait fait prendre à l’institution trois mois de retard sur les affaires de droit commun.
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»» https://melenchon.fr/2019/11/24/feminicides-nicole-belloubet-protege-linaction/
 

Drianke

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Var : un policier de la BAC tue sa femme avant de se suicider avec son arme

Ce matin dans la commune du Val dans le Var, un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a tué sa compagne de 50 ans avec son arme de service, rapporte France bleu Provence. La victime aurait annoncé vouloir se séparer du policier mais ce dernier n’aurait pas accepté la décision.
L’homme de 51 ans a appelé son fils de 19 ans après avoir tiré. Suite à cet appel il a décidé de retourner son arme contre lui et de se suicider. Le fils a découvert les corps de ses parents en rentrant au domicile familial.
 

Drianke

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