Je reviens à la charge parce que cette question m’a travaillée cette nuit.
Il y a un gros souci avec l’expression même de « femme-enfant ».
Ou on est une femme, avec tout ce que cela emporte : adulte, autonome, indépendant, responsable.
Ou on est un enfant avec tout ce que cela emporte : mineur, immature, vulnérable, incapable.
Parler de « femme-enfant », c’est entretenir le trouble entre l’adulte et l’enfant.
Et à quoi/à qui cela sert d’entretenir ce trouble entre la frontière femme/enfant ?
Qui a un intérêt à faire passer unadulte pour plus jeune qu’il n’est réellement ?
Qui répond « Oh mais elle faisait plus que son âge ! » dans des affaires de nature pédocriminelle ?
Les pédophiles ou fétichistes de la jeunesse.
Être une femme-enfant c’est leur permettre d’assouvir ce fantasme de se taper une enfant, tout en restant dans le cadre de la loi puisqu’il s’agit in fine d’une adulte. C’est une manière de contourner la prohibition des relations sexuelles avec des mineurs, et de contourner le principe du consentement.
Et
@Ebion a parfaitement raison lorsqu’il évoque la pornographie : elle met en scène des « teens » et des « babes » qui sont des adultes majeures aux allures d’enfant. La tenue d’écolière est un parfait exemple :
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