Femmes juges: Le Maroc exporte son modèle en Afrique

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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«Liberté, égalité et justice». Tels sont les mots clés du 1er Symposium régional des femmes juges qui s’est ouvert, jeudi, à Fès. Invitant plus de 400 magistrats d’une quarantaine de pays, la rencontre de 3 jours (10,11, et 12 octobre 2019) est co-organisée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et le Board de Washington (USA) de l’«International association of women judges» (IAWJ). Les deux partenaires veulent mettre en avant le modèle judiciaire marocain tout en célébrant le 16e anniversaire de la journée nationale de la femme. Décryptage.


■ Le rôle essentiel de la femme dans la cartographie judiciaire

«Le choix de Fès pour abriter le 1er Symposium régional des femmes juges est symbolique à plus d’un titre. Il consacre la dimension de la femme et des sciences», souligne d’emblée Mustapha Farès, président délégué du CSPJ, allusion faite à la plus ancienne université du monde, la Quaraouiyine, elle-même fondée par une femme, en 859, l’illustre Fatima Fehria.

Une femme marocaine, africaine, qui a cru en ses capacités et à sa cause en éduquant des esprits qui rayonnent par la connaissance et luttent contre l’ignorance, les stéréotypes et les idées dégradantes dont les femmes souffraient à l’époque dans différents continents du monde», renchérit le premier président de la Cour de cassation.
Pour Vanessa Ruiz, présidente de IAWJ (1), basée à Washington, «ce Symposium discute des bonnes pratiques et des moyens à même de dépasser les obstacles qui se dressent devant les juges africaines». Pour elle, «le développement qu’a connu le Maroc depuis la Constitution de 2011 en matière d’indépendance de la justice, ainsi que les différentes réformes opérées en faveur de la femme… font du Royaume un précurseur pour la paix, la tolérance et l’ouverture».

Aussi présent à cette première rencontre, Mohamed Abdennabaoui, président du ministère public, qui, lui, insiste sur l’importance du débat sur les approches des garanties socioprofessionnelles des femmes juges africaines. «C’est une volonté partagée que de parvenir à une égalité sociale et professionnelle entre juges femmes et hommes», fait observer le président du Parquet général, arguant que le Maroc se prête à ce genre de débats grâce à la solidité de son socle constitutionnel et propose un modèle réussi de développement en Afrique. En effet, le Royaume avait adopté le code de la famille le 10 octobre 2003, «un événement sociétal majeur, une expérience arabe et africaine pionnière et une étape clé dans le processus de la lutte des femmes pour leurs droits légitimes», rappelle Farès.

■ Vers un modèle africain de justice équitable....................


https://www.leconomiste.com/article/1051590-femmes-juges-le-maroc-exporte-son-modele-en-afrique
 
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