La 78e édition du Festival de Cannes s’est achevée sur une pluie d’émotions pour le monde arabe. Acteurs, réalisateurs et œuvres issus d’Algérie, du Maroc et de Tunisie ont marqué cette édition, sans oublier l’hommage appuyé à une légende du cinéma algérien.
Deux artistes franco-algériennes ont bouleversé la Croisette. La jeune Nadia Melliti, âgée de 23 ans, a remporté le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans La Petite dernière, un film signé Hafsia Herzi.
Cette œuvre, projetée en compétition officielle, marque les débuts de Nadia Melliti à l’écran. Ancienne joueuse de football en deuxième division, elle n’avait jamais tourné auparavant. Choisie lors d’un casting, elle incarne avec force Fatima, une jeune femme en quête de soi. Une révélation saluée par la critique.
La réalisatrice Hafsia Herzi, elle aussi d’origine algérienne, signe son troisième long-métrage, mais ais c’est le premier à entrer en compétition. Elle y dresse un portrait intime, touchant et social, qui lui vaut une reconnaissance élargie sur la scène internationale.
Au-delà de cette jeune génération, Cannes a également honoré un géant disparu : Mohamed Lakhdar-Hamina. Le cinéaste algérien s’est éteint à l’âge de 95 ans, à Alger. Il demeure à ce jour le seul Arabe et Africain à avoir décroché la Palme d’Or, en 1975, pour Chronique des années de braise. Ce chef-d’œuvre, projeté cette année en version restaurée dans la section Cannes Classics, avait révélé au monde la souffrance du peuple algérien face à la colonisation.
Deux artistes franco-algériennes ont bouleversé la Croisette. La jeune Nadia Melliti, âgée de 23 ans, a remporté le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans La Petite dernière, un film signé Hafsia Herzi.
Cette œuvre, projetée en compétition officielle, marque les débuts de Nadia Melliti à l’écran. Ancienne joueuse de football en deuxième division, elle n’avait jamais tourné auparavant. Choisie lors d’un casting, elle incarne avec force Fatima, une jeune femme en quête de soi. Une révélation saluée par la critique.
La réalisatrice Hafsia Herzi, elle aussi d’origine algérienne, signe son troisième long-métrage, mais ais c’est le premier à entrer en compétition. Elle y dresse un portrait intime, touchant et social, qui lui vaut une reconnaissance élargie sur la scène internationale.
Au-delà de cette jeune génération, Cannes a également honoré un géant disparu : Mohamed Lakhdar-Hamina. Le cinéaste algérien s’est éteint à l’âge de 95 ans, à Alger. Il demeure à ce jour le seul Arabe et Africain à avoir décroché la Palme d’Or, en 1975, pour Chronique des années de braise. Ce chef-d’œuvre, projeté cette année en version restaurée dans la section Cannes Classics, avait révélé au monde la souffrance du peuple algérien face à la colonisation.