Venice Spotlight
RUE MALAGA
(Calle Malaga)
de Maryam Touzani
avec Carmen Maura, Marta Etura, Ahmed Boulane, María Alfonsa Rosso, La Imè...
Opposant le quotidien régulé d’une maison de retraite pour nationaux espagnols (la journée type exposée par le directeur peut être vu comme un parallèle de l’enfermement au couvent de son amie religieuse) et liberté retrouvée en fantôme dans son propre appartement, le film expose la renaissance, sensuelle comme sociale de cette femme vieillissante. Offrant de vrais moments de comédie, où justement les petites joies de la vie s’opposent au retrait du monde (les moments de confession à son amie nonne…) ou aux règles trop strictes (le plan malin lié aux matchs de foot et à la consommation de bière…). Sans autre prétention que de donner voix au chapitre à une personne âgée trop facilement considérée comme sans perspective d’existence ou sans importance, "Rue Malaga" est au final une jolie ode à la vie, celle qui trouve sa voie, quel que soit l’âge.
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RUE MALAGA
(Calle Malaga)
de Maryam Touzani
avec Carmen Maura, Marta Etura, Ahmed Boulane, María Alfonsa Rosso, La Imè...
Notre premier avis sur le film "Rue Malaga" :
Après le troublant "Le Bleu du Caftan", Maryam Touzani ("Adam") nous revient avec un drame dans lequel elle a su insuffler de beaux moments comédies, évitant de se focaliser uniquement sur le conflit central. Il s'agit de l'histoire d’une mère espagnole qui est restée vivre à Tanger, malgré la perte de son mari il y a une vingtaine d’années et le départ de sa fille pour Madrid, où elle élève désormais seule ses deux enfants. Confrontée au souhait de cette dernière de vendre leur appartement marocain, qui est en réalité à son nom, elle va devoir choisir entre affrontement et collaboration. Carmen Maura, dans lequel rôle principal, entre crispation et regains de malice, interprète une femme dont le naturel avenant (exposé brièvement dans la scène d’ouverture au marché, où elle connaît tout le monde) prend rapidement le dessus après un moment de résignation.Opposant le quotidien régulé d’une maison de retraite pour nationaux espagnols (la journée type exposée par le directeur peut être vu comme un parallèle de l’enfermement au couvent de son amie religieuse) et liberté retrouvée en fantôme dans son propre appartement, le film expose la renaissance, sensuelle comme sociale de cette femme vieillissante. Offrant de vrais moments de comédie, où justement les petites joies de la vie s’opposent au retrait du monde (les moments de confession à son amie nonne…) ou aux règles trop strictes (le plan malin lié aux matchs de foot et à la consommation de bière…). Sans autre prétention que de donner voix au chapitre à une personne âgée trop facilement considérée comme sans perspective d’existence ou sans importance, "Rue Malaga" est au final une jolie ode à la vie, celle qui trouve sa voie, quel que soit l’âge.

Festival de Venise 2025 : "Rue Malaga" de Maryam Touzani, délice de finesse, de drôlerie et d’émotion - Abus de Ciné
Venice Spotlight RUE MALAGA (Calle Malaga) de Maryam Touzani avec Carmen Maura, Marta Etura, Ahmed Boulane, María Alfonsa Rosso, La Imè... Notre premier avis sur le film "Rue Malaga" : Après le troublant "Le Bleu du Caftan", Maryam Touzani ("Adam") nous revient avec un drame dans lequel elle a...
