Festival de fès de la culture soufie: une clôture aux couleurs des oiseaux de attar

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le rideau est tombé, samedi dernier, sur le 11e festival de Fès de la culture soufie (FFCS). L’événement qui a habité la médersa Bouanania, le jardin Jnan Sbil et Bab El Makina a passionné les festivaliers pendant 8 jours. Ce 27 octobre, le spectacle de clôture se tenait dans la grande salle de la mairie de Fès, au lieu de la place Moulay El Hassan.

Ceci, en raison des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la capitale spirituelle. Au menu de cette dernière soirée, l’on pouvait découvrir les chants spirituels du Châm (Taybah) et les derviches tourneurs. Ce spectacle s’est produit devant un public venu nombreux (2.000 personnes environ).

Dans les premiers rangs, l’on pouvait remarquer la présence de Salaheddine Mezouar, le président de la CGEM, François-Xavier Tilliette, Consul général de France à Fès, Abdou Hafidi, journaliste de France 2, Faouzi Skali, président du festival et sage de la HACA, ou encore Chrif Moulay Abdallah Ouazzani, grand érudit de la tariqa Ouazzania.

La veille, le jeune ambassadeur des chants spirituels, Marouane Hajji, a enchanté aux côtés de Ali Keeler et l’ensemble Al Firdaus de Grenade (Espagne). Les deux artistes ont chanté l’invocation de Dieu sur des rythmes andalous. La soirée a duré près de 3 heures au grand bonheur des mélomanes qui ont voyagé dans le temps et l’espace. Les participants aux conférences de cette 11e édition affichent également une grande satisfaction. Pendant 7 jours, les conférenciers les ont transportés sur «la présence du soufisme». «On arrive au 7e jour de ce forum comme les oiseaux de Attar. Nous nous sommes enrichis les uns des idées des autres et répondu aux assoiffés du savoir», estime Faouzi Skali, président du FFCS.

Ce dernier a vivement remercié L’Economiste pour son accompagnement, et envisage l’édition d’un recueil des articles publiés. En tout cas, dans ce forum, les idées circulent dans le bon sens permettant l’approfondissement de la pensée. Sur la voie de vivre d’Ibn Arabi, Jalal-Eddine Rûmi, Rabiâ Al Aâdaouiya, et autres personnages du soufisme, les participants butinent les réflexions positives. Dans leur voyage, on découvre le partage d’inspiration divine, raisonnante, accomplissement de soi et parfois émotion personnelle....................

https://www.leconomiste.com/article...une-cloture-aux-couleurs-des-oiseaux-de-attar
 

Drianke

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S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa préside l’ouverture du 25e Festival de Fès des musiques sacrées du monde

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a présidé, vendredi à Fès, la cérémonie d’ouverture du 25e Festival de Fès des musiques sacrées du monde, organisé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, autour de la thématique «Fès, à la confluence des cultures».

À son arrivée sur la place historique «Bab Al Makina», S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa a passé en revue une section des Forces auxiliaires qui rendait les honneurs, avant d’être saluée par le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, le wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Saïd Zniber, le président du Conseil de la région Fès-Meknès, Mohand Laenser, le président du conseil de la ville de Fès, Idriss Azami El Idrissi, le président du conseil préfectoral de Fès, Lhoucine Abbadi, et le président du conseil Al Mechouar-Fès Jdid, Idriss Daoudi.

Son Altesse Royale a également été saluée par le président de la fondation «Esprit de Fès», Abderrafi Zouiten, et par les administrateurs et membres du comité d’organisation de la 25e édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, Leila Meziane Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank of Africa, Mohamed Karim Mounir, président de la BCP, Aziz Lebbar, président du Conseil régional du tourisme de Fès, Driss Khrouz, directeur général de la Fondation, et Azizi Bidah, commissaire aux comptes.

Par la suite, S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa a rejoint la tribune officielle, où son Altesse a suivi le concert inaugural, une création originale intitulée «Fès, mémoire du futur», qui reflète la dimension sacrée et spirituelle de la médina de Fès, tout en valorisant les traditions authentiques du Maroc et de ses liens avec plusieurs pays du monde. De nombreux artistes marocains, portant l’héritage arabe, andalou, amazigh et juif, ont mis en valeur la diversité culturelle qu’incarne l’enchevêtrement des ruelles de la médina, représentation symbolique d’une géographie de l’esprit et du voyage. Des chants du Sénégal, honorant la confrérie Tijaniya, sont venus rappeler à cet autre trait de l’identité de Fès, africaine.

Les concepteurs de cette œuvre ont voulu mettre en lumière le rayonnement de la Cité qui est au cours du temps nourri et représenté par des pèlerins et illustres voyageurs nomades. Sur leurs traces, la création a visité les confréries soufies du Sénégal ainsi que la Ville sainte d’Al-Qods où s’établirent un grand nombre de soufis fassis et où se rendit le célèbre médecin et philosophe Rabbi Moshé Ben Maimon, connu sous le pseudonyme de Maïmonide, né le 30 mars 1135, à Cordoue, sur les rives du Guadalquivir. Des artistes persans, arméniens, tunisiens, palestiniens ou encore du Sultanat d’Oman ont illustré le rayonnement d’une culture islamique et savante dont Fès fut l’un des principaux berceaux, notamment à travers la notoriété de son université Al Quaraouiyine.

Conçue et mise en scène par le directeur artistique du festival, Alain Weber, cette nouvelle scénographie a fait pénétrer l’assistance au cœur des ruelles d’une médina, dont la mémoire peut être la source d’un futur créatif, spirituel et épanoui. La configuration particulière du site de Bab Al Makina a permis d’exploiter astucieusement la technique du «mapping» et de la mise en scène. Au-delà des remparts gigantesques, chaque séquence musicale a été portée par des images féeriques, sans pour autant corrompre l’essence même de ces traditions. En vue de mieux intégrer l’auditoire dans ces univers folkloriques, un comédien décrit brièvement les genèses et les péripéties de chaque segment sans succomber à une forme théâtrale trop poussée, et laisse ainsi l’histoire se raconter d’elle-même. Au terme de cette soirée, S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa a été saluée par des membres de la création artistique de l’ouverture.

S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa préside l’ouverture du 25e Festival de Fès des musiques sacrées du monde


Vidéo dans le lien https://lematin.ma/journal/2019/sr-...stival-fes-musiques-sacrees-monde/317743.html
 

Drianke

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André Azoulay: le Festival de Fès des musiques sacrées du Monde incarne "l'excellence" marocaine



"Toutes nos sensibilités, nos richesses, notre diversité, c'est le Maroc qui les réunit", a-t-il dit, rappelant que pour répondre à un monde en quête de repaires, la culture est un outil indéniable pour rapprocher les peuples.

"Ce signal marocain est plus précieux que jamais et il est envoyé au moment où le Maroc célèbre le 20éme anniversaire de l'accession au trône de SM le Roi Mohammed VI", a souligné M. Azoulay". "Cela fait chaud au coeur", a-t-il ajouté.

le coup d’envoi de cette 25-ème édition, placée sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, a été donné par une création originale intitulée ‘’Fès, mémoire du futur’’. Elle reflète la dimension sacrée et spirituelle de la médina de Fès, tout en valorisant les traditions authentiques du Maroc et de ses liens avec plusieurs pays du monde.

La programmation musicale rassemblera plus de trente pays. Plusieurs moments forts marqueront cette édition : Le World Youth Orchestra symbole de paix et de dialogue avec l’ensemble andalou de Fès, Sami Yousuf un des plus grands chanteurs soufis, la grande nuit du Flamenco avec José Merce et Tomatito, le groupe Gospel Choir, Marcel Khalifa, Youssou Ndour, l’ensemble Soufie des femmes du Sénégal, les chants et danses rituels des femmes de Cuba, l’art du Muwashah d’Alep et les chants sacrés de Perse, l’ensemble soufie Areej du Sultanat d’Oman et la troupe Bahariyya d’Azerbaïdjan.

https://www.atlasinfo.fr/Video-Andr...e-incarne-l-excellence-marocaine_a101374.html
 
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