Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Société
Histoires de coeur
Feuilleton : pour tester mon amour, elle m'a fait croire qu'elle était dans le coma
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="AncienMembre, post: 15085159"] [B]Chapitre 2 : Je décroche mon premier job (rappel : histoire vraie) [/B] Le jeudi qui a suivi le « [I]réveil brutal[/I] », je m’étais levé à 4 h du matin. Cela faisait trois soirs que je rentrais bredouille. Mon père ne m’avait encore rien reproché. Il savait que je n’en menais pas large et que je ne chômais pas. Je passais mes journées à déposer des CVs, et à appeler plusieurs entreprises dans l’espoir qu’elles aient des places à pourvoir. Mais ce matin-là, je voulais être à Mulhouse à 5h : heure à laquelle les marchands préparaient leurs étals pour le fameux marché de Mulhouse. Là, je savais qu’il y’aurait de quoi m'occuper pour la journée. A 5 h pétante, je me suis dirigé vers le marché couvert aux fruits et légumes et j’ai commencé à sonder du regard les marchands. Je suis allé vers celui qui me paraissait le plus sympa et je lui ai dis sans réfléchir : « [I]Bonjour, je cherche à travailler. Je peux vous aider à décharger votre camionnette ? Vous me donnez ce que vous voulez[/I] ». Il me fait non de la tête. La honte me noua le ventre mais je ne me décontenançai pas. Je suis ensuite allé voir une femme plus loin qui peinait à porter des cartons. Je lui ai dis la même chose à ceci près que j'ai fini en disant tout sourire « [I]Vous me donnerez juste un kilos de pomme une fois le travail terminé». [/I]Hourra ! Elle sourit et me désigna la camionnette. En finissant de l’aider, le premier homme me rappela. Il me tendit un diable et me dit d’aller avec son fils chercher la cargaison qui se trouvait dans le camion dehors. J’avais aidé plusieurs personnes ce matin-là ! Je touchais en moyenne 10 euros et un sachet de fruits ou légumes à chaque fois. Un moment, en allant jeter un chargement de cartons usés dans une benne à l’extérieur du marché couvert j’ai entendu une voix dans mon dos me dire « [I]aller plus vite[/I] [I]! [/I]». La voix m’était familière. En me retournant j’ai reconnu immédiatement mon père, le moustachu en bleu de travail. Il me fit un clin d’œil et m’aida à jeter les cartons en me disant « [I]C’est comme ça que je te veux ! Travailleur ! [/I]» Sur ces mots, il disparu. Il était midi passé, c’était l’heure de sa pause. C’était sa dernière année de travail à la SNCF avant son départ en pré-retraite. Parfois, à la pause, il en profitait pour faire des petites courses quand c’était le jour du marché. Ce jour-là vers 14 heures, mon téléphone a sonné. J’ai décroché pour tomber sur le directeur d’une banque à qui j’avais envoyé mon CV et qui souhaitait me voir dès le lendemain matin pour un entretien. [CENTER]* * *[/CENTER] Le lendemain à 9 heures je me présentais en costume cravate devant ce directeur d’agence bancaire. Après une heure de conversation, il me tendit sa main et m’envoya chez sa secrétaire afin qu’elle me rédigeât un contrat de CDD d’un an qui débuterai dans quelques semaines. Le soir quand je l’ai raconté à mon père, il m’a dit : « [I]Ma 3andi men salek a wouldi [/I]». Des mots brefs mais qui sonnèrent comme une absolution divine. J’étais refait, même si dans le fond j’étais quelque peu triste de ne pas travailler dans le domaine pour lequel j’avais décroché un BAC+4. Au moins, cela me réhabilitait aux yeux de mon papounet-net. Et ça, ça n’avait pas de prix. Encore plus quand ma mère a "[I]zarlet" [/I]en apprenant la nouvelle. Le lendemain, quand je m’étais levé pour préparer le café, mon père m’invita à retourner dormir. C’est lui qui désormais ferait le café pour toute la famille, comme il avait l’habitude de le faire avant le "réveil". Maintenant, j’étais un « banquier », n'est-il pas ? [I]Un banquier.[/I] Ça me fait sourire 12 ans après. Un banquier certes, mais qui ne manquerait pas de rencontrer cette demi-folle qui allait, deux ans plus tard, me faire vivre l’une des épreuves les plus oppressante de ma vie. [I]A suivre…[/I] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Société
Histoires de coeur
Feuilleton : pour tester mon amour, elle m'a fait croire qu'elle était dans le coma
Haut