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[QUOTE="AncienMembre, post: 15086471"] [B]Chapitre 3 : Mon premier jour en tant que banquier (ne me jugez pas^^) [/B] Douze ans après, je me rappelle encore des jours qui précédèrent le début de ma vraie vie professionnelle. L’annonce de mon embauche avait apporté de la joie à la maison. Nécessaire bouffée d’air qui chassait pour un temps une atmosphère devenant de plus en plus pensante. De mon côté, je ne faisais que de rêvasser allongé et les bras croisés derrière ma tête. Je m’imaginais me rendre au travail en portant mon nouveau costume bleu marine que ma mère venait de m’offrir. J’entendais dans ma tête le bruit que produiraient sur le sol mes toutes nouvelles [I]sabates[/I] noires et qui ferait sursauter de désir de jolies maghrébines à mon passage et à qui je lancerais des sourires en coin. Enfin j’allais être un homme qui travaillait ! J’allais recevoir un salaire mensuel ! Fini les bourses à 300 euros auxquelles s’ajoutaient de temps à autre un petit pécule obtenu en effectuant de menus travaux par ici et par là. Pourtant je n’avais pas démérité. J’avais été serveur dans un café, réceptionniste dans un hôtel, manutentionnaire, ouvrier dans des chaînes de montage, éboueur, gardien de parking, agent de sécurité, vendeur en prêt à portée et j’en passe. Là, je me sentais faire partie du grand monde. J’avais un vrai travail pour lequel on s’habille et on se coiffe bien. La seule fausse note, c’était que ce n’était pas le genre de travail pour lequel j’avais étudié. Le premier jour de travail arriva enfin. Et qu’est-ce que j’étais beau ! Mais beau dans mon super costume cravate ! Autant aujourd’hui, j’accepte qu’on me dise que je ressemble à thon avarié. Autant à l’époque, l’on pouvait tout, mais absolument tout me retirer sauf ma bogossité que mêmes mes pires ennemie(e)s me reconnaissaient. J’arrivais devant la banque avec 45 minutes d’avance. Le directeur étant déjà là, il m’ouvra la porte et m’accueilli. Il me fit attendre dans une salle de pause plutôt cosy le temps que le reste de l’équipe arriva. Une fois-là, le directeur me présenta à chacun de mes futurs collègues. Une dame, la cinquantaine me dit « [I]Ah enfin, un bel homme parmi nous ![/I] ». Sa remarque qui me fit rougir, ne manqua pas de faire râler les autres hommes sur place. L’un d’eux lanca un café dans une machine et nous versa à tous un verre de café. Quand je le vis me verser un verre, je me mis à suer et à trembler. En effet, c’était le premier jour du ramadan et je n’osais pas le leur révéler (me jugez pas^^). La veille déjà, j’étais révolté d’apprendre que le premier jour du ramadan tombait le même jour que mon premier jour de travail. Car, je le savais, le premier jour c’est souvent le jour où les collègues invitent le nouveau à manger pour faire connaissance. Et shit ! Je ne voulais pas être ramené à ma condition d’immigré aux coutumes exotiques. Que faire ? Seigneur Dieu que faire ? Mon nouveau collègue me demande poliment si je désirais rajouter du sucre ou du lait. C’était trop tard pour faire machine arrière. Je l’avais bien vu me verser un verre de café, pourquoi n’avais-je rien dit ? Il aurait eu le droit de me poser la question ! Et bim, je serais passé pour le chelou ! Je l’ai donc regardé et, baignant dans ma sueur, je lui ai souri et lui ai dis que je le buvais noir sans sucre. C’est pile à ce moment qu’une idée bizarre me traversa l’esprit. La salle de pause étant équipée d’une kitchnette, je me suis dit que j’allais faire semblant de boire le café en amenant la tasse à ma bouche sans rien avaler et au premier moment d’inattention de mes collègues j’irais verser le contenu de mon verre dans le lavabo. Qu’Allah me pardonne pour ce subterfuge et m’aide à trouver une autre combine pour éviter de manger avec eux à midi m’étais-je dit. J’amenai donc la tasse à mes lèvres quand soudain la porte s’ouvre. « [I]Mme M’Braika*, bonjour ! [/I]» s’écrièrent mes collègues. Immédiatement je suis devenu livide ! Je découvre une arbia voilée, genre maman qui était, semble-t-il, la femme de ménage. Elle avait ramené son regard vers moi au moment j’approchais la tasse de ma bouche. Seigneur Dieu que j’avais honte ! De la buée m’était montée aux yeux. D’autant que j’avais vu dans son regard une petite lueur de mépris mêlée à de l’amusement. [I]A suivre… * nom d'emprunt^^[/I] [/QUOTE]
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