film animé sur la guerre du liban

ilioucha

Vas insigne devotionis
Synopsis :

Ari, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.




Avis d'Ilioucha : Vivement la semaine prochaine! Ca me permettra aussi d'aérer un peu ma carte UGC qui rouille au fond de mon porte-feuille.
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
la faute à l'Euro, c'est ça?: D

Valse avec Bachir est le film à ne pas rater de cette semaine…..un objet hybride entre le documentaire, le film et l’animation….ce matin, je lisais les Inrocks de cette semaine, il y a même un dossier spécial sur ce film….


La faute à que dalle...:D l'euphorie des premiers jours avec ma carte UGC est retombée :D Je ne sais pas pq ça me dit plus autant d'aller au ciné.

Y aussi "la nuit des morts vivants" qui ressort en salle. Je l'attends avec IMPATIENCE!!! :D
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6180


Le film se présente, et c’est ainsi qu’il a été généralement accueilli, comme une narration honnête et introspective d’un parcours menant à une confrontation avec la culpabilité et la responsabilité. Plus d’un quart de siècle après les atrocités de Sabra et Chatila, au cours desquelles environ 2000 civils ont été brutalement assassinés, nous sommes témoins d’un moment de perversion : un film israélien, en apparence « contre la guerre », remporte plusieurs prix cinématographiques israéliens et internationaux dans le contexte, non seulement de la brutale occupation israélienne, des violations du droit international, du racisme et du refus de leurs droits aux réfugiés, mais aussi dans celui des récentes atrocités commises par les forces israéliennes à Gaza.

Un soir dans un bar, un ami raconte au réalisateur, Ari Folman, les rêves qui lui reviennent constamment au sujet de la période qu’il a passée au Liban en 1982 et Folman est inquiet de découvrir qu’il ne se souvient absolument pas de son service militaire au Liban à l’âge de 19 ans. C’est le point de départ du voyage cinématographique de Folman. Il essaie de reconstituer ce qui est arrivé en parlant avec plusieurs vieux amis qui ont également combattu au Liban. Ceux-ci constituent un groupe varié d’hommes dans la cinquantaine, pratiquant l’auto dérision, des libéraux et essentiellement des personnes sympathiques. Une de ses premières visites mène Folman chez un vieux compagnon de régiment installé maintenant en Hollande où il vend du falafel « la nourriture saine et moyen-orientale est populaire » dit-il désabusé, pas du tout troublé par le fait de s’être approprié complètement la culture palestinienne et arabe. Mais Valse avec Bachir aborde des sujets plus importants que le falafel ; c’est un film qui retrace la quête d’un Israélien cherchant à se souvenir - ou à tirer de l’oubli - le rôle israélien dans le massacre brutal des Palestiniens à Sabra et Chatila. Ou c’est du moins l’objectif ostensible du film.
 
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