https://www.sudouest.fr/2018/06/04/...-la-fin-de-la-chimiotherapie-5114415-4696.php
Selon plusieurs études, de nombreux patients souffrant d’un cancer du sein ou d’un cancer du poumon pourraient, à l’avenir, se passer de la très toxique chimiothérapie.
C’est une avancée majeure : de nombreux patients frappés par un cancer du sein ou du poumon peuvent éviter la chimiothérapie et ses terribles effets secondaires, selon des études publiées dimanche.
La première bonne nouvelle concerne les femmes ayant eu un cancer du sein. Jusqu’à 70% d’entre elles peuvent éviter la chimiothérapie, en fonction des résultats d’un test génétique existant. Elles peuvent se contenter des médicaments hormonaux habituellement prescrits après une opération pour retirer la tumeur.
Concernant les cancers du poumon, des études présentées également à la grande conférence annuelle sur le cancer à Chicago (ASCO) annoncent une prochaine ère où les patients verront leur tumeur analysée génétiquement. Si certaines mutations sont détectées, un médicament ciblant spécifiquement la tumeur pourra être prescrit. Autrement dit, le patient pourra dans la majorité des cas recevoir un traitement d’un nouveau type et en plein essor, l’immunothérapie.
Bordeaux : deux instituts anti-poux ont ouvert
Toxique chimiothérapie
En quelques mois, grâce à une succession d’essais cliniques, c’est tout le modèle de traitement du cancer du poumon qui a été bouleversé, un changement "extraordinaire", selon un spécialiste. Ainsi, la majorité des patients éviterait les nausées, perte de cheveux et autres maux provoqués par la très toxique chimiothérapie.
Actuellement, de nombreuses femmes subissent de la chimiothérapie après l’opération chirurgicale d’ablation de la tumeur, en plus de médicaments d’hormonothérapie, afin d’empêcher le retour éventuel du cancer. Mais une étude internationale conduite auprès de 10 000 femmes a conclu que le niveau justifiant le recours à la chimiothérapie pouvait être relevé sans risque.
Cela "aura un impact énorme sur les médecins et les patients", estime une coauteure de l’étude, Kathy Albain, cancérologue à l’hôpital Loyola Medicine de Chicago. "Nous allons faire reculer les thérapies toxiques".
L’immense espoir de l’immunothérapie
Pour le type le plus commun de cancer du poumon, c’est l’immunothérapie qui offre un espoir immense. Les laboratoires pharmaceutiques se livrent une concurrence féroce dans ce champ. Les médicaments d’immunothérapie aident le système immunitaire du patient à faire ce qu’il est censé faire : détecter et attaquer la tumeur.
Mais la méthode ne fonctionne pas contre tous les types de cancers et peut provoquer de graves effets secondaires, parfois au point que les patients cessent le traitement. Mais un essai clinique sur le Keytruda, ou pembrolizumab (laboratoire Merck) a montré que les patients soignés d’abord par le pembrolizumab ont vécu quatre à huit mois de plus que ceux qui n’ont reçu que de la chimiothérapie. Surtout, ils ont été moins nombreux à subir des effets secondaires graves (18% contre 41%).
Les chercheurs notent toutefois avec insistance que de nombreux essais restent à accomplir. Aucun ne s’avance à dire que la chimiothérapie disparaîtra pour tous les cancers. Mais l’optimisme est de mise.
Selon plusieurs études, de nombreux patients souffrant d’un cancer du sein ou d’un cancer du poumon pourraient, à l’avenir, se passer de la très toxique chimiothérapie.
C’est une avancée majeure : de nombreux patients frappés par un cancer du sein ou du poumon peuvent éviter la chimiothérapie et ses terribles effets secondaires, selon des études publiées dimanche.
La première bonne nouvelle concerne les femmes ayant eu un cancer du sein. Jusqu’à 70% d’entre elles peuvent éviter la chimiothérapie, en fonction des résultats d’un test génétique existant. Elles peuvent se contenter des médicaments hormonaux habituellement prescrits après une opération pour retirer la tumeur.
Concernant les cancers du poumon, des études présentées également à la grande conférence annuelle sur le cancer à Chicago (ASCO) annoncent une prochaine ère où les patients verront leur tumeur analysée génétiquement. Si certaines mutations sont détectées, un médicament ciblant spécifiquement la tumeur pourra être prescrit. Autrement dit, le patient pourra dans la majorité des cas recevoir un traitement d’un nouveau type et en plein essor, l’immunothérapie.
Bordeaux : deux instituts anti-poux ont ouvert
Toxique chimiothérapie
En quelques mois, grâce à une succession d’essais cliniques, c’est tout le modèle de traitement du cancer du poumon qui a été bouleversé, un changement "extraordinaire", selon un spécialiste. Ainsi, la majorité des patients éviterait les nausées, perte de cheveux et autres maux provoqués par la très toxique chimiothérapie.
Actuellement, de nombreuses femmes subissent de la chimiothérapie après l’opération chirurgicale d’ablation de la tumeur, en plus de médicaments d’hormonothérapie, afin d’empêcher le retour éventuel du cancer. Mais une étude internationale conduite auprès de 10 000 femmes a conclu que le niveau justifiant le recours à la chimiothérapie pouvait être relevé sans risque.
Cela "aura un impact énorme sur les médecins et les patients", estime une coauteure de l’étude, Kathy Albain, cancérologue à l’hôpital Loyola Medicine de Chicago. "Nous allons faire reculer les thérapies toxiques".
L’immense espoir de l’immunothérapie
Pour le type le plus commun de cancer du poumon, c’est l’immunothérapie qui offre un espoir immense. Les laboratoires pharmaceutiques se livrent une concurrence féroce dans ce champ. Les médicaments d’immunothérapie aident le système immunitaire du patient à faire ce qu’il est censé faire : détecter et attaquer la tumeur.
Mais la méthode ne fonctionne pas contre tous les types de cancers et peut provoquer de graves effets secondaires, parfois au point que les patients cessent le traitement. Mais un essai clinique sur le Keytruda, ou pembrolizumab (laboratoire Merck) a montré que les patients soignés d’abord par le pembrolizumab ont vécu quatre à huit mois de plus que ceux qui n’ont reçu que de la chimiothérapie. Surtout, ils ont été moins nombreux à subir des effets secondaires graves (18% contre 41%).
Les chercheurs notent toutefois avec insistance que de nombreux essais restent à accomplir. Aucun ne s’avance à dire que la chimiothérapie disparaîtra pour tous les cancers. Mais l’optimisme est de mise.