"flnc" ça existe encore ?
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ans un communiqué reçu par les rédactions de Corse-Matin et de France 3 Corse, ce lundi 23 décembre, le FLNC dit "du 22 octobre" revendique l’attentat à l’explosif ayant provoqué des dégâts importants aux villas Ferracci, à Rondinara, sur la commune de Bonifacio, le 20 décembre dernier.
Dans ce texte de deux pages, le mouvement clandestin rappelle que « le peuple corse aspire à la paix ». Il fait un diagnostic de la situation politique de blocage entre la Corse et Paris, pointe la situation économique et sociale évoquant « la paupérisation de la société corse ».
Communiqué intégral du "FLNC 22 octobre"
<img class="img-responsive" src="https://france3-regions.francetvinf...ges/2019/12/23/flnn-4575347.jpg?itok=0yiT-a1E" alt="© FLNC 22 octobre" /> © FLNC 22 octobre <img class="img-responsive" src="https://france3-regions.francetvinf...ges/2019/12/23/flna-4575341.jpg?itok=xS0qROEf" alt="© FLNC 22 octobre" /> © FLNC 22 octobre
Le "FLNC du 22 octobre", qui avait en mai 2016 annoncé au cours d’une conférence de presse dans le maquis sa démilitarisation progressive, affirme dans ce communiqué que ce choix n’est en « aucun cas un blanc-seing donné à la France ».
Expliquant que la « paix qu’ils encouragent n’est pas la paix des cimetières des peuples disparus ». « Elle n’est pas la paix de la soumission ou du diktat d’un état français omnipotent et arrogant » rappelle le mouvement qui signale « qu’il n’a pas baissé la garde ».
Le FLNC précise aussi que la paix qu’il souhaite « n’est pas non plus celle qui reposerait sur le reproche éternel de l’assassinat d’un préfet jeté systématiquement à la face de tout un peuple » allusion à peine voilée aux propos du président Emmanuel Macron tenus à Cozzano en avril dernier et lors des cérémonies d’hommage des 20 ans de la disparition du préfet Claude Erignac en janvier 2018 à Ajaccio.
Libéralisme décomplexé et résidences secondaires dans le viseur
« Nous ne voulons pas de la paix du libéralisme décomplexé » écrit le FLNC qui stigmatise le « groupe d’une cinquantaine de chefs d’entreprise qui se projettent avec une arrogance même pas feinte en propriétaire de la Corse ».
Une flèche décochée en direction du consortium, la Corsica Maritima, qui regroupe une centaine d’entreprises.
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ans un communiqué reçu par les rédactions de Corse-Matin et de France 3 Corse, ce lundi 23 décembre, le FLNC dit "du 22 octobre" revendique l’attentat à l’explosif ayant provoqué des dégâts importants aux villas Ferracci, à Rondinara, sur la commune de Bonifacio, le 20 décembre dernier.
Dans ce texte de deux pages, le mouvement clandestin rappelle que « le peuple corse aspire à la paix ». Il fait un diagnostic de la situation politique de blocage entre la Corse et Paris, pointe la situation économique et sociale évoquant « la paupérisation de la société corse ».
Communiqué intégral du "FLNC 22 octobre"
<img class="img-responsive" src="https://france3-regions.francetvinf...ges/2019/12/23/flnn-4575347.jpg?itok=0yiT-a1E" alt="© FLNC 22 octobre" /> © FLNC 22 octobre <img class="img-responsive" src="https://france3-regions.francetvinf...ges/2019/12/23/flna-4575341.jpg?itok=xS0qROEf" alt="© FLNC 22 octobre" /> © FLNC 22 octobre
Le "FLNC du 22 octobre", qui avait en mai 2016 annoncé au cours d’une conférence de presse dans le maquis sa démilitarisation progressive, affirme dans ce communiqué que ce choix n’est en « aucun cas un blanc-seing donné à la France ».
Expliquant que la « paix qu’ils encouragent n’est pas la paix des cimetières des peuples disparus ». « Elle n’est pas la paix de la soumission ou du diktat d’un état français omnipotent et arrogant » rappelle le mouvement qui signale « qu’il n’a pas baissé la garde ».
Le FLNC précise aussi que la paix qu’il souhaite « n’est pas non plus celle qui reposerait sur le reproche éternel de l’assassinat d’un préfet jeté systématiquement à la face de tout un peuple » allusion à peine voilée aux propos du président Emmanuel Macron tenus à Cozzano en avril dernier et lors des cérémonies d’hommage des 20 ans de la disparition du préfet Claude Erignac en janvier 2018 à Ajaccio.
Libéralisme décomplexé et résidences secondaires dans le viseur
« Nous ne voulons pas de la paix du libéralisme décomplexé » écrit le FLNC qui stigmatise le « groupe d’une cinquantaine de chefs d’entreprise qui se projettent avec une arrogance même pas feinte en propriétaire de la Corse ».
Une flèche décochée en direction du consortium, la Corsica Maritima, qui regroupe une centaine d’entreprises.