Flou autour d’une visite secrète de Benyamin Nétanyahou en Arabie saoudite

Il pourrait s’agir de la première visite d’un premier ministre israélien en Arabie saoudite. Selon des informations des médias israéliens, confirmées par l’Agence France-Presse (AFP) lundi 23 novembre, le chef du gouvernement d’Israël, Benyamin Nétanyahou, s’est rendu dans le pays, où il a rencontré en secret ce week-end le prince héritier, Mohammed Ben Salman (MBS).
M. Nétanyahou s’est envolé dans la soirée du dimanche 22 novembre dans un jet privé avec Yossi Cohen, le chef du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, pour se rendre à Neom, ville futuriste située dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, à la frontière de la Jordanie et de l’Egypte, donc près d’Isr aël, a révélé la presse israélienne ; une information confirmée à l’AFP par une source gouvernementale.
Mais le ministre saoudien des affaires étrangères a démenti, lundi 23 novembre, les informations selon lesquelles le prince héritier Mohamed Ben Salman a rencontré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dimanche en Arabie saoudite.
Lire aussi Le Soudan divisé face à l’annonce d’une normalisation avec Is raël
« J’ai vu des informations de presse concernant une prétendue rencontre entre le prince héritier et des responsables israéliens lors de la récente visite [du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo]. Aucune réunion de ce type n’a eu lieu », a déclaré sur Twitter le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal Ben Farhane. « Les seuls responsables présents étaient américains et saoudiens ».
Un entretien avec le secrétaire d’Etat Américain
Sur place, Benyamin Nétanyahou s’est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, qui était bien en Arabie saoudite et a écrit sur son compte Twitter avoir eu des entretiens « constructifs » à Neom avec Mohammed Ben Salman.

« Notre partenariat sécuritaire et économique est fort et nous allons continuer à le développer afin de contrer l’influence nocive de l’Iran dans la région », a ajouté M. Pompeo, qui a fait ces derniers jours une tournée au Moyen-Orient, au cours de laquelle il a d’ailleurs visité Israël.
Israël a annoncé ces derniers mois des accords de normalisation de ses relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, mais aussi le Soudan, sous le parrainage des Etats-Unis du président, Donald Trump, un allié-clé de M. Nétanyahou, qui doit quitter ses fonctions, comme MM. Trump et Pompeo, en janvier 2021.
Lire notre reportage : A Psagot, les colons israéliens attendent la visite de Mike Pompeo
Des responsables américains et israéliens ont évoqué d’autres accords à venir avec des pays arabes. L’Arabie saoudite est d’ailleurs souvent cité par des analystes comme un pays qui pourrait normaliser ses relations avec Israël, tout comme Oman, monarchie du Golfe où M. Nétanyahou s’est déjà rendu.
 
Vers une normalisation des relations israélo-saoudienne ?
Avec l’arrivée en janvier 2021 du successeur de M. Trump, Joe Biden, à la Maison Blanche, plusieurs analystes s’interrogent sur le futur de la normalisation en cours des relations entre Israël et les pays arabes, soutenue et défendue par l’administration Trump sur la base d’une union face à la « menace » iranienne.
Si Joe Biden engage – contrairement à Donald Trump – des discussions avec l’Iran, qu’adviendra-t-il de ces accords de normalisation ?, se demandent en substance analystes et commentateurs interrogés ces dernières semaines par l’AFP. Plusieurs s’attendent à ce que les démocrates américains soient plus durs que M. Trump à l’égard de l’Arabie saoudite en raison de son bilan en matière de droits fondamentaux et tentent aussi de renouer le dialogue avec les Palestiniens.
L’Autorité palestinienne a qualifié de « trahison » les récents accords normalisant les relations entre les pays arabes et Israël. Et le royaume saoudien avait clairement dit qu’il ne suivrait pas l’exemple des Emirats et de Bahreïn, qui ont rompu un « consensus arabe » conditionnant toute normalisation avec Israël à un règlement du conflit israélo-palestinien.

le monde
 
Il pourrait s’agir de la première visite d’un premier ministre israélien en Arabie saoudite. Selon des informations des médias israéliens, confirmées par l’Agence France-Presse (AFP) lundi 23 novembre, le chef du gouvernement d’Israël, Benyamin Nétanyahou, s’est rendu dans le pays, où il a rencontré en secret ce week-end le prince héritier, Mohammed Ben Salman (MBS).
M. Nétanyahou s’est envolé dans la soirée du dimanche 22 novembre dans un jet privé avec Yossi Cohen, le chef du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, pour se rendre à Neom, ville futuriste située dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, à la frontière de la Jordanie et de l’Egypte, donc près d’Isr aël, a révélé la presse israélienne ; une information confirmée à l’AFP par une source gouvernementale.
Mais le ministre saoudien des affaires étrangères a démenti, lundi 23 novembre, les informations selon lesquelles le prince héritier Mohamed Ben Salman a rencontré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dimanche en Arabie saoudite.
Lire aussi Le Soudan divisé face à l’annonce d’une normalisation avec Is raël
« J’ai vu des informations de presse concernant une prétendue rencontre entre le prince héritier et des responsables israéliens lors de la récente visite [du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo]. Aucune réunion de ce type n’a eu lieu », a déclaré sur Twitter le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal Ben Farhane. « Les seuls responsables présents étaient américains et saoudiens ».
Un entretien avec le secrétaire d’Etat Américain
Sur place, Benyamin Nétanyahou s’est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, qui était bien en Arabie saoudite et a écrit sur son compte Twitter avoir eu des entretiens « constructifs » à Neom avec Mohammed Ben Salman.

« Notre partenariat sécuritaire et économique est fort et nous allons continuer à le développer afin de contrer l’influence nocive de l’Iran dans la région », a ajouté M. Pompeo, qui a fait ces derniers jours une tournée au Moyen-Orient, au cours de laquelle il a d’ailleurs visité Israël.
Israël a annoncé ces derniers mois des accords de normalisation de ses relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, mais aussi le Soudan, sous le parrainage des Etats-Unis du président, Donald Trump, un allié-clé de M. Nétanyahou, qui doit quitter ses fonctions, comme MM. Trump et Pompeo, en janvier 2021.
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Des responsables américains et israéliens ont évoqué d’autres accords à venir avec des pays arabes. L’Arabie saoudite est d’ailleurs souvent cité par des analystes comme un pays qui pourrait normaliser ses relations avec Israël, tout comme Oman, monarchie du Golfe où M. Nétanyahou s’est déjà rendu.



Ton titre c'est " flou autour d’une visite secrète de Benyamin Nétanyahou en Arabie saoudite"

....Complétement illogique comment peut il y avoir du flou autour de quelque chsoe de soit disant secret??
 
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