Ja'far Ibn Muhammad Ibn Ali Ibn Al-husayn
Il était surnommé Abâ Abdullah, sa mère s'appelait Um Furwa bint Al Qâsim Ibn Mohammad Ibn Abû Bakr as-Saddiq
Il était absorbé dans l'adoration, et s'est complètement détourné dela recherche du pouvoir.
Al-Hiyyâj Ibn Bistâm a raconté "Ja'far Ibn Muhammad avait l'habitude de nourrir les pauvres au point ou il ne laissait rien à sa famille."
Yahya Ibn Al-Furât rapporte que Ja'Far Ibn Muhammad a dit à Sufyan At-Tawri : "Une bonne oeuvre n'est parfaite qu'a travers ces trois conditions :
en se hâtant de la faire, en ne lui accordant pas trop d'importance, et en la faisant dans la discrétion."
Abdullah Ibn Al-Fudhayl Ibn Ar-Rabi' rapporte d'après son père, ceci : " Abu Ja'Far ayant accompli le pélerinage en l'an 147, arriva à Medine, et envoya chercher
Ja'far Ibn Muhammad en disant à Ar-Rabi' : "Puisse Allah me faire tuer, si je ne le tue pas." Ar-Rabi' essaya de se faire oublier de lui, en négligeant son ordre, mais Abu Ja'Far revint à la charge, et lui dit de nouveau : "Ramène moi Ja'far Ibn Muhammad ! puisse Allah me faire tuer, si je ne le tue pas !" Ar-Rabi' tergiversa pour se faire oublier d'Abu Ja'Far, mais ce dernier revint à la charge en lui envoyant cette fois une lettre sévère le sommant de lui envoyer Ja'far Ibn Muhammad.
Ar-Rabi' appela alors ce dernier et lui dit : " O Abû Abdellah, évoque Allah, car tu es convoqué par celui contre lequel on ne peut se protéger qu'en évoquant le nom d'Allah !" "Il n'y a de force et de puissance qu'en Allah" dit alors Ja'far Ibn Muhammad. Puis Ar-Rabi' envoya un message pour annoncer l'arrivé prochaine de
Ja'far Ibn Muhammad.
Une fois en sa présence, Abu Ja'Far lui dit "O ennemi d'Allah, les habitants de l'Irak t'ont pris pour imam en te donnant l'argent de leur zakât ! Tu rejettes mon pouvoir et tu lui préfères les calamités ! Puisse Allah me tuer si je ne te tue pas ! " "O émir des croyants lui répondit Ja'far Ibn Muhammad, Salomon a reçu des bienfaits et il fut reconnaissant, de son côté, Job fut epprouvé et il a fait preuve de patience, quand à Joseph, il fut l'objet d'une injustice, et il a pardonné. Or, tu fais parti de cette racine."
Abû Ja'Far lui dit "O Abû Abdellah ! Je sais que tu es innoncent, pur de coeur, et dépourvu de toute trahison ! Puisse Allah te récompenser pour un proche, comme il n'a jamais récompensé des proches pour leurs proches" Ensuite il le prit par la main et le fit asseoir avec lui sur son canapé avant d'ordonner qu'on lui apporte une fiole contenant du parfum composé, il lui en imbiba la barbe, puis il demanda à Ar-Rabi' de lui donner une récompense et des vêtements.
"Abû Abdellah, ajouta Ar-Rabi', partit alors sous la protection d'Allah mais je le suivis et lui demandai :
"J'ai vu avant cela, ce que tu n'as jamais vu, mais je viens de voir aujourd'hui ce que tu as vu ! Qu'avais tu donc dit (comme invocation), en rentrat chez lui ? "
"J'avais dit, m'a t'il répondu : Mon Dieu, protège moi avec Tes yeux qui ne dorment pas, accorde-moi Ton soutien qui ne peut être annihilé et pardonne-moi par Ton pouvoir sur moi afin que je ne périsse pas alors que Tu es mon espoir ! Mon Dieu, Tu es plus Grand, et plus Majestueux que celui que je crains et appréhende ! Mon dieu, c'est en Toi que je me réfugie contre son mal !"
Il était surnommé Abâ Abdullah, sa mère s'appelait Um Furwa bint Al Qâsim Ibn Mohammad Ibn Abû Bakr as-Saddiq
Il était absorbé dans l'adoration, et s'est complètement détourné dela recherche du pouvoir.
Al-Hiyyâj Ibn Bistâm a raconté "Ja'far Ibn Muhammad avait l'habitude de nourrir les pauvres au point ou il ne laissait rien à sa famille."
Yahya Ibn Al-Furât rapporte que Ja'Far Ibn Muhammad a dit à Sufyan At-Tawri : "Une bonne oeuvre n'est parfaite qu'a travers ces trois conditions :
en se hâtant de la faire, en ne lui accordant pas trop d'importance, et en la faisant dans la discrétion."
Abdullah Ibn Al-Fudhayl Ibn Ar-Rabi' rapporte d'après son père, ceci : " Abu Ja'Far ayant accompli le pélerinage en l'an 147, arriva à Medine, et envoya chercher
Ja'far Ibn Muhammad en disant à Ar-Rabi' : "Puisse Allah me faire tuer, si je ne le tue pas." Ar-Rabi' essaya de se faire oublier de lui, en négligeant son ordre, mais Abu Ja'Far revint à la charge, et lui dit de nouveau : "Ramène moi Ja'far Ibn Muhammad ! puisse Allah me faire tuer, si je ne le tue pas !" Ar-Rabi' tergiversa pour se faire oublier d'Abu Ja'Far, mais ce dernier revint à la charge en lui envoyant cette fois une lettre sévère le sommant de lui envoyer Ja'far Ibn Muhammad.
Ar-Rabi' appela alors ce dernier et lui dit : " O Abû Abdellah, évoque Allah, car tu es convoqué par celui contre lequel on ne peut se protéger qu'en évoquant le nom d'Allah !" "Il n'y a de force et de puissance qu'en Allah" dit alors Ja'far Ibn Muhammad. Puis Ar-Rabi' envoya un message pour annoncer l'arrivé prochaine de
Ja'far Ibn Muhammad.
Une fois en sa présence, Abu Ja'Far lui dit "O ennemi d'Allah, les habitants de l'Irak t'ont pris pour imam en te donnant l'argent de leur zakât ! Tu rejettes mon pouvoir et tu lui préfères les calamités ! Puisse Allah me tuer si je ne te tue pas ! " "O émir des croyants lui répondit Ja'far Ibn Muhammad, Salomon a reçu des bienfaits et il fut reconnaissant, de son côté, Job fut epprouvé et il a fait preuve de patience, quand à Joseph, il fut l'objet d'une injustice, et il a pardonné. Or, tu fais parti de cette racine."
Abû Ja'Far lui dit "O Abû Abdellah ! Je sais que tu es innoncent, pur de coeur, et dépourvu de toute trahison ! Puisse Allah te récompenser pour un proche, comme il n'a jamais récompensé des proches pour leurs proches" Ensuite il le prit par la main et le fit asseoir avec lui sur son canapé avant d'ordonner qu'on lui apporte une fiole contenant du parfum composé, il lui en imbiba la barbe, puis il demanda à Ar-Rabi' de lui donner une récompense et des vêtements.
"Abû Abdellah, ajouta Ar-Rabi', partit alors sous la protection d'Allah mais je le suivis et lui demandai :
"J'ai vu avant cela, ce que tu n'as jamais vu, mais je viens de voir aujourd'hui ce que tu as vu ! Qu'avais tu donc dit (comme invocation), en rentrat chez lui ? "
"J'avais dit, m'a t'il répondu : Mon Dieu, protège moi avec Tes yeux qui ne dorment pas, accorde-moi Ton soutien qui ne peut être annihilé et pardonne-moi par Ton pouvoir sur moi afin que je ne périsse pas alors que Tu es mon espoir ! Mon Dieu, Tu es plus Grand, et plus Majestueux que celui que je crains et appréhende ! Mon dieu, c'est en Toi que je me réfugie contre son mal !"