Fonds Marianne, critiques… Marlène Schiappa dans la tourmente

Créé par Marlène Schiappa, le Fonds Marianne au cœur d'une polémique​

Marlène Schiappa était ministre déléguée à la Citoyenneté de 2020 à 2022. AFP - THOMAS SAMSON
La gestion du Fonds Marianne, un fonds contre le séparatisme créé après l'assassinat de Samuel Paty en avril 2021, est au cœur d'une polémique après une enquête conjointe de l'hebdomadaire Marianne et de France 2 décrivant une gestion particulièrement opaque. Vous n'avez rien suivi ? La Dépêche vous explique.


La famille de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 en France par un islamiste radicalisé, s'est dit, ce mardi 4 avril, "particulièrement heurtée" par de récentes révélations sur une "utilisation douteuse des subventions dédiées" au Fond Marianne, un fonds contre le séparatisme créé après son assassinat.



De quoi est-il question ? De quel fonds parle-t-on et pourquoi la famille dénonce-t-elle une "utilisation douteuse" de cet argent ? La Dépêche fait le point.

Qu'est-ce que le Fonds Marianne ?​

Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, avait annoncé en avril 2021 le lancement d'un "fonds Marianne pour la République", de 2,5 millions d'euros.
Ce fonds visait à "financer des personnes et associations qui vont porter des discours pour promouvoir les valeurs de la République et pour lutter contre les discours séparatistes notamment sur les réseaux sociaux et plateformes en ligne".

Pourquoi ce fonds est-il critiqué ?​

Une enquête conjointe de l'hebdomadaire Marianne et de France 2, diffusée ce mercredi 29 mars, a décrit une gestion de l'argent de ce fonds qui serait opaque, avec une liste de bénéficiaires tenue secrète.
D'après l'enquête, l'association qui serait son principal bénéficiaire, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), aurait utilisé ce fonds pour un site internet et des publications sur les réseaux sociaux très peu suivies, mais aussi pour salarier deux de ses ex-dirigeants.
Cela entrerait en contradiction avec les statuts de cette association, selon l'avocat de sa nouvelle direction, Me Cyril Fergon, joint par l'AFP.

Quelles conséquences à cette enquête ?​

Le secrétariat d'Etat à la Citoyenneté a indiqué le 29 mars à l'AFP avoir saisi l'inspection générale de l'administration d'un audit sur la question.
Sollicité par l'AFP, le parquet de Paris a indiqué qu'un signalement de Christian Gravel, président du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), était à l'analyse.

La réponse de la secrétaire d'Etat​

De son côté, Marlène Schiappa a tenu a répondre à la polémique. Son cabinet assure que ce fond "a été créé pour soutenir des acteurs de la lutte contre la radicalisation notamment en ligne. Parmi toutes les candidatures reçues dans le cadre de l’appel à projets du Fonds Marianne, dix-sept ont été retenues par un comité de sélection, dont le choix s’est fait via l’administration à la manœuvre dans le respect de toutes les procédures."
"Affirmer à tort qu’il s’agissait d’une décision ad hominem de Marlene Schiappa est totalement faux et démenti par la procédure, tout comme il est totalement faux de prétendre qu’il s’agirait d’amis de la ministre. Ces allusions sont sans aucun fondement", poursuit-il. Des contrôle ont été opérés et, toujours selon l'entourage de Marlène Schiappa, "seize des dix-sept associations lauréates justifient de leur bonne utilisation."
Concernant l'association qui n'a pas donné satisfaction, "des mesures ont été prises. La saisie de l’inspection générale de l’administration et du Procureur de la République sur la base de l’article 40 du code Pénal, sur ces faits permettra de faire toute la lumière sur des suspicions partagées par la nouvelle gouvernance de l’association elle-même".
 


 
Arrêt sur lmage :
Caroline Fourest vole au secours de Marlène Schiappa avec un argumentaire fumeux :
"Enquêter sur le fonds Marianne, c'est faire le jeu des islamistes".
Heureux hasard : c'est la ministre qui a décoré l'éditorialiste en 2021.
Caroline Fourest a moyennement apprécié que deux enquêtes simultanées de France 2 et le Magazine Marianne viennent jeter le discrédit sur Marlène Schiappa et le fonds Marianne.
Dans un édito publié dans Franc-Tireur le magazine à tendance "Manuel Valls Macron Mc Kinsey Style".

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Caroline Fourest écrit : "On est loin du complot politique ou du «scandale d'État». Que le RN et des sénateurs de gauche feignent d'y croire et demandent une commission d'enquête, c'est le jeu. Ce que je ne m'explique pas, c'est l'emballement, la rage, les menaces et les insultes." Et d'ajouter : "Décidément, celles et ceux qui résistent aux islamistes auront tout enduré : menaces, procès d'intention et maintenant procès en association." Hop, oubliés les centaines de milliers d'euros au coeur du scandale. Ceux qui se posent des questions sont peut-être, au fond, un peu complices des islamistes. Tu parles d'un "procès en association".

 
Dernière édition:
Comment utiliser le faux terrorisme pour voler l'argent des contribuables .
Comme avec la contribution attentat imposer dans les assurances .
Terrorisme d'état qui crée le faux terrorisme . "faux drapeau"
 
17 associations ont été sélectionnées pour bénéficier du fond Marianne avec le système bien connu du "cahier des charges à délai trop court" qui permet de garantir que seuls les copains ayant eu connaissance à l'avance du "cahier des charges" puissent bénéficier de "l'appel d'offre"...


« Fonds Marianne » : Marlène Schiappa n’aime pas la liberté d’expression
20 avril 2023

L’affaire dites du « fonds Marianne » (...) véhicule les caractéristiques habituelles des scandales du système Macron. On y retrouve le copinage malsain, l’utilisation irrégulière d’argent public, des collections d’infractions pénales, le silence obstiné de la justice et le sentiment d’impunité qui en est la conséquence. La routine quoi.

Mais il y a pire, dans le fait que cette opération qui a consisté à gaver quelques amis a été présentée comme une réponse à la tragédie qui a frappé Samuel Paty. L’intérêt général mis en avant étant celui de lutter contre le « séparatisme » et la radicalisation islamiste. Mais comment ont-ils osé ?

Enfin, lorsqu’on l’on se penche en détail sur ce dossier, on constate la réalisation d’une opération politique visant à financer des activités sans lien avec l’islamisme radical, mais ayant tout à voir avec la propagande et la désinformation sur les réseaux au profit du système Macron. Le mensonge comme ressource (...)
Suite : https://www.vududroit.com/2023/04/fonds-marianne-marlene-schiappa-naime-pas-la-liberte-dexpression/
 
Ils font diversion car certains sont pris la main dans le pot de confiture et le Figaro le 28 Avril a révélé que ce scandale qui a éclaté fin Mars dernier, qui concerne 17 associations subventionnées , eh bien je cite Le Figaro: "il y aura bien une commission d'enquête parlementaire au Sénat."
Et donc le projecteur va être mis de toute façon sur tout ce petit monde, Le Figaro précise que les auditions pourraient commencer dès le mois de Mai , ce mois ci et ce durant 3 mois, décision officielle sera prise cette semaine lors de la conférence des présidents.
A suivre de très près!
 

Fonds Marianne : face aux sénateurs, les principaux bénéficiaires peinent à se justifier​

Publié le 31 mai 2023
Les deux associations ayant reçu le plus d’argent de cette manne créée au lendemain de la mort de Samuel Paty ont tenté, mercredi 31 mai, sans convaincre, d’expliciter l’usage des deniers publics pour des projets aux résultats peu probants.

 
Une commission pour faire croire à la justice
Un FUSIBLE ? Si on devait compter tout l'argent volé cela ferait des milliards .
Et ou est l'argent volé depuis des décennies ?
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Nouveau rebondissement dans la polémique du controversé fonds Marianne. Christian Gravel, préfet responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), qui gère ce fonds créé après l'assassinat de Samuel Paty pour lutter contre le séparatisme, a "souhaité remettre sa démission, qui a été acceptée", a affirmé le ministère de l'Intérieur, mardi 6 juin, dans un communiqué.


Cette décision fait suite à la publication d'un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) visant la subvention versée à l'une des associations bénéficiaires du fonds, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM). La synthèse de ce rapport, transmis par la place Beauvau à l'AFP, dénonce "un traitement privilégié" réservé par Christian Gravel à cette association.
 
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