Cest devenu un rendez-vous incontournable. Le Forum de Paris-Casablanca Round organisé mercredi 1er février(1) a connu une affluence record. La salle était archicomble et les retardataires sont restés debout. Des hommes daffaires, des professionnels et des politiciens se sont retrouvés côte à côte. Ils nont pas hésité à faire le déplacement pour tenter de comprendre les futurs contours dun monde qui connaît de profondes mutations.
Les bouleversements géostratégiques, économiques et les attentes à court terme des populations autant de sujets décryptés et analysés par des experts. La perspective 2012 est marquée par une conjonction sans précédent des crises. Un chamboulement au niveau du monde arabe avec le démarrage du processus de démocratisation, une Europe en pleine crise et qui a mis en place des mesures jugées insuffisantes et des pays émergents qui «débordent dénergie». «Une force à laquelle lEurope ne peut plus rien imposer sans discussions», souligne Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères. Védrine a dailleurs dressé un tableau des désordres mondiaux avec une Europe en perte de vitesse. Il parle de «situation assez confuse, peu prévisible et de chaos stratégique». Le cas du monde arabe suscite de ladmiration, mais en même temps, demeure compliqué. «Il ny a pas de démocratie instantanée. Ce nest pas du Nescafé, cest un processus qui se construit», prévient Védrine. «Le Maroc a plus datouts que lEgypte et la Tunisie», note lancien patron du Quai dOrsay. Des atouts sur lesquels Nizar Baraka, ministre de lEconomie et des Finances, a insisté citant au passage les nombreux changements que le pays a su mener.
Réaliste, le ministre na pas manqué de relever quun nouvel ordre mondial est en train de se construire nécessitant den prendre la juste mesure. «Notre compétitivité, dans un monde multipolaire, ne peut être que globale et ne peut se fonder que sur nos complémentarités, sur un modèle de développement démocratique plus inclusif, plus solidaire, plus durable et plus soucieux déquilibre dans nos relations», soutient Baraka.
http://www.leconomiste.com/article/...lanca-roundles-le-ons-du-nouvel-ordre-mondial
Les bouleversements géostratégiques, économiques et les attentes à court terme des populations autant de sujets décryptés et analysés par des experts. La perspective 2012 est marquée par une conjonction sans précédent des crises. Un chamboulement au niveau du monde arabe avec le démarrage du processus de démocratisation, une Europe en pleine crise et qui a mis en place des mesures jugées insuffisantes et des pays émergents qui «débordent dénergie». «Une force à laquelle lEurope ne peut plus rien imposer sans discussions», souligne Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères. Védrine a dailleurs dressé un tableau des désordres mondiaux avec une Europe en perte de vitesse. Il parle de «situation assez confuse, peu prévisible et de chaos stratégique». Le cas du monde arabe suscite de ladmiration, mais en même temps, demeure compliqué. «Il ny a pas de démocratie instantanée. Ce nest pas du Nescafé, cest un processus qui se construit», prévient Védrine. «Le Maroc a plus datouts que lEgypte et la Tunisie», note lancien patron du Quai dOrsay. Des atouts sur lesquels Nizar Baraka, ministre de lEconomie et des Finances, a insisté citant au passage les nombreux changements que le pays a su mener.
Réaliste, le ministre na pas manqué de relever quun nouvel ordre mondial est en train de se construire nécessitant den prendre la juste mesure. «Notre compétitivité, dans un monde multipolaire, ne peut être que globale et ne peut se fonder que sur nos complémentarités, sur un modèle de développement démocratique plus inclusif, plus solidaire, plus durable et plus soucieux déquilibre dans nos relations», soutient Baraka.
http://www.leconomiste.com/article/...lanca-roundles-le-ons-du-nouvel-ordre-mondial