Les fourmies sont plus efficace que l'humain dans les bouchons

marsvenus

Bladinaute averti
Une équipe franco-américaine de biologistes vient d’analyser le « mystère de la gestion routière » des fourmis. Son efficacité repose sur un savant équilibre entre accélération, vitesse constante, et attente avant de s’engager sur une voie encombrée.
Surtout pas ralentir jusqu’à bouchonner
« Surprise, observe Audrey Dussutour, co-auteure de l’étude : chez les fourmis, quand la densité augmente, le flux croît puis devient constant, contrairement aux êtres humains qui, au-delà d’un certain seuil de densité, ralentissent jusqu’à avoir un flux nul et provoquer un embouteillage ». Les fourmis, elles, accélèrent jusqu’à atteindre la capacité maximale d’individus supportés par la route. Lorsque la densité devient trop importante et que les collisions entre fourmis sont trop nombreuses, elles changent de stratégie et préfèrent éviter les collisions, coûteuses en temps, plutôt que de continuer d’accélérer. « Summum de la sagesse, avec une trop forte densité, les fourmis ne s’engagent plus sur la route et attendent qu’elle diminue pour se lancer. »

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