Les français pauvres… de plus en plus pauvres selon un rapport de l'observatoire des inégalités

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les inégalités de niveau de vie ne s'accroissent plus seulement par le haut, les catégories les plus modestes de la population ayant vu leurs revenus diminuer sur une période de onze ans, signale l'Observatoire des inégalités dans un rapport.

Entre 2003 et 2014, les 10% les plus favorisés (gagnant plus de 3 000 euros nets mensuels après paiement des impôts et prestations sociales) ont vu leur niveau de vie s'améliorer globalement (+272 euros par mois en moyenne), malgré une nette diminution entre 2011 et 2013 sous l'effet notamment des hausses d'impôts. Ces chiffres ont été publiés le 30 mai dans le dernier rapport de l'Observatoire des inégalités. Ce n’est pas la première fois que l’organisation informe sur l’enrichissement des catégories de la population les plus aisées, qui conduit au creusement des inégalités.

Mais dans sa dernière étude, l'Observatoire des inégalités nous apprend que, si le niveau de vie des 10% les plus pauvres a évolué en dents de scie, sur une décennie, il a diminué en moyenne d'une trentaine d'euros par mois. Ce mouvement, qualifié de «retournement historique» dans le rapport, ne s'est cependant «pas accentué» depuis deux ans, a tempéré Louis Maurin, directeur de l'Observatoire, lors d'une conférence de presse. «Le modèle social français a un peu amorti le choc», a-t-il assuré. Les classes moyennes, elles, ont plutôt connu une période de stagnation sur la même période.
Inégalités économiques en hausse, inégalités homme-femme en baisse

Le «rapport sur les inégalités» de 175 pages recense les données disponibles dans d'autres domaines (éducation, chômage, logement, patrimoine, santé ...) et dresse un constat qui se veut «nuancé».

«Je ne sais pas si en général, les inégalités augmentent ou pas. Il n'y a pas une réponse simple», souligne Louis Maurin. «La diminution des niveaux de vie des plus pauvres est quelque chose qui est dangereux, qui fait monter les tensions, mais il y a d'autres domaines présentant des améliorations, qu'il ne faut pas négliger», a-t-il ajouté.

Les inégalités économiques sont les plus importantes. Louis Maurin présente dans un tableau des domaines où celles-ci sont en hausse (+950 000 personnes pauvres entre 2004 et 2014, taux de chômage des 20-24 ans en hausse de 3,3 points entre 2005 et 2015). A l’inverse, les inégalités concernant la part des filles à l'université, la part de femmes maires et l’écart d'espérance de vie entre hommes et femmes sont en baisse.

Le rapport ne fait pas de recommandations, se voulant un outil de réflexion et d'action pour le nouveau gouvernement.

https://francais.rt.com/economie/39065-pauvres-plus-plus-pauvres-selon-observatoire-des-inegalites

En savoir plus sur http://www.alterinfo.net/notes/Les-...inegalites_b14147232.html#x77Yp22qjDy06Qpe.99
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Mais dans sa dernière étude, l'Observatoire des inégalités nous apprend que, si le niveau de vie des 10% les plus pauvres a évolué en dents de scie, sur une décennie, il a diminué en moyenne d'une trentaine d'euros par mois. […]
Le prix de l’abonnement à internet ; avant, il y a une dizaine d’année, internet n’était pas répandu chez les pauvres, maintenant même les pauvres ont internet.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] l’écart d'espérance de vie entre hommes et femmes sont en baisse.

[…]
Elle diminue pour les femmes ou elle augmente pour les hommes ? Parce que la réduction d’un écart n’est pas toujours une bonne nouvelle, il faut répondre à cette question avant de pouvoir se prononcer.
 

Drianke

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Contributeur
PLAN PAUVRETÉ ET « POGNON DE DINGUE »



Nous avons appris il y a quelques jours que le président Macron présentera son « Plan pauvreté » le jeudi 13 septembre. Que faut-il attendre sur ce terrain de part du chef de l’Etat? En juin dernier, il déplorait que la France consacre « un pognon de dingue » pour venir en aide aux plus pauvres.



Le 26 août, il a chargé son premier ministre d’annoncer que l’Aide personnalisée au logement (APL), les allocations familiales et les retraites n’augmenteront que de 0,3% en 2019, comme en 2020. Plus un ménage avec enfants est pauvre, plus l’APL est importante pour pouvoir loger sa famille. Plus les autres sources de revenu du ménage sont maigres, plus les allocations familiales sont précieuses pour nourrir et vêtir ses enfants.

Dès lors se pose une question. Comment peut-on prétendre lutter contre la pauvreté en commençant par réduire le pouvoir d’achat de deux prestations sociales qui contribuent à corriger les inégalités de revenu?

Dans un rapport publié le 2 mai dernier, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) a montré que les dépenses de logement entre 2006 et 2013 avaient augmenté 1,7 fois plus vite que les revenus totaux des ménages les plus pauvres. Un quasi doublement du taux d’effort en 7 ans! Ce que confirme aussi l’INSEE en indiquant que le taux d’effort des familles à bas revenu engloutissait 33,6% de leurs ressources mensuelles en 2013 contre 26,3% en 2001, ce qui était déjà beaucoup.

Ce qui est vrai pour les familles avec enfants l’est aussi pour les retraités aux petites pensions, qui sont souvent des retraitées vivant seules. Les pensions n’augmenteront que de 0,3% en 2019 comme en 2020 après avoir baissé en net de 1,83% en 2018 via la hausse de la CSG. Quand on est en HLM avec une petite retraite, on subit aussi la double peine infligée par Macron aux ménages pauvres avec des enfants. Le pouvoir d’achat des pensions de retraite, des allocations et de l’APL devrait baisser de 3 à 4% sur deux ans, voire plus si l’inflation dépasse 2% par an.

Jeudi prochain, quand ce président des riches annoncera son plan contre la pauvreté, il faudra se souvenir de 2011. Macron, pour sa dernière année de cadre bancaire chez Rothschild, avait empoché, salaire et primes comprises, 140 fois le SMIC net chaque mois.

Un « pognon de dingue » conviendrait-il de dire dans ce cas précis.

l'humanité
 

Drianke

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Le combat contre la pauvreté de Jean-Marc Sauvé, patron des Apprentis d’Auteuil


Après avoir été à la tête du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, catholique fervent, a pris la présidence de la fondation qui vient en aide aux jeunes à la dérive. Son credo : la lutte contre la pauvreté n’est pas qu’une question de moyens.

C'est l'archétype du grand commis de l'Etat. Il a été le plus haut fonctionnaire de France, à la tête du Conseil d'Etat pendant une décennie, l'un des plus puissants, en tant que secrétaire général du gouvernement de 1995 à 2006, et il connaît tous les petits secrets de la Ve République, ayant travaillé aux côtés de Robert Badinter, Pierre Joxe ou Charles Pasqua. A 69 ans, au terme d'une carrière exceptionnelle, Jean-Marc Sauvé change de vie. Le 30 mai, deux jours après la fin de son mandat au Conseil d'Etat, il a été nommé président de la Fondation des Apprentis d'Auteuil, l'association spécialisée dans la prise en charge des jeunes décrocheurs. " Ce choix est dans la cohérence de ce que je suis, de ce que j'ai fait et de ce à quoi je crois ", résume ce grand échalas à l'allure gaullienne.

Réaffirmer ses convictions

Un retour aux origines. Avant d'être serviteur de l'Etat, Sauvé est d'abord profondément croyant. Issu d'une famille de catholiques fervents, il réussit le concours de l'ENA, mais interrompt vite sa scolarité pour devenir jésuite. Deux ans, plus tard, il craque, quitte le noviciat des jésuites de Lyon et reprend sa carrière administrative, en passant une seconde fois l'ENA. Du jamais vu. " Je voulais aller au bout de mes convictions. Mais c'était une approche trop cérébrale ", nous confie-t-il.

Presque cinquante ans plus tard, en prenant la tête des Apprentis d'Auteuil, une fondation catholique, il se réconcilie avec ses convictions religieuses. " Ce que je n'ai pas fait dans une activité laïque, je le fais maintenant. " Un choix qui le conduit à des sacrifices financiers : à l'inverse de nombreux politiques ou hauts fonctionnaires, il a refusé les offres des grands cabinets d'avocats, qui lorgnaient son expérience de juriste et son épais carnet d'adresses. Et son nouveau job associatif, qui l'occupe un à deux jours par semaine, est bénévole. " A mon âge, dans le temps utile qui me reste, il faut aller à l'essentiel. " L'essentiel, c'est de s'occuper des milliers de jeunes à la dérive. La France affiche des chiffres désespérants : 1,9 million de décrocheurs, dont 900 000 sans diplôme, selon le Conseil d'analyse économique. " Une société se juge à la place qu'elle accorde à ses jeunes, lance-t-il. Il faut se mobiliser et mettre en place des actions innovantes pour tous ceux qui cumulent les handicaps. " La raison d'être des Apprentis d'Auteuil, qui suit 27 000 jeunes dans 230 établissements....................

https://www.challenges.fr/economie/...c-sauve-patron-des-apprentis-d-auteuil_611265
 

Drianke

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Un tiers des seniors sans emploi ni retraite vivent sous le seuil de pauvreté

Les seniors ont du mal à s'insérer sur le marché du travail -

Leur niveau de vie médian s'élevait à 1.270 euros par mois en 2015, selon une étude de la Drees. Un montant bien inférieur aux 2.090 euros des seniors en emploi.


Passé 50 ans, les seniors sont de plus en plus confrontés aux affres de la pauvreté. « En 2015, 1,4 million de personnes âgées de 53 à 69 ans n'ont perçu ni revenu d'activité ni pension de retraite, que celle-ci soit de droit direct ou de réversion, soit 11 % des personnes de cette tranche d'âge », estime une étude de la Drees publiée mercredi. Une situation qui conduit un tiers d'entre eux à vivre sous le seuil de pauvreté.

Difficultés d'accès à l'emploi

La moitié des autres ont perçu en 2015 une retraite (accompagnée ou non de revenus d'activité) et 39 % uniquement des revenus d'activité. « Après 50 ans, de nombreuses personnes rencontrent des difficultés importantes sur le marché du travail et ces situations dites hors de l'emploi et de la retraite, autour de 60 ans, constituent des poches de pauvreté », poursuit le service des études statistiques du ministère de la Santé.

les echos
 

Drianke

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Marieprotege

Quatre-saisons
Le prix de l’abonnement à internet ; avant, il y a une dizaine d’année, internet n’était pas répandu chez les pauvres, maintenant même les pauvres ont internet.
Et les portables, combien par foyer, achat teletélép+forfait et autres produits derivdé!
Mais aussi l'alimentation transformee qui se consomme tout emballée tout prête et donc plus chers!
 
Le prix de l’abonnement à internet ; avant, il y a une dizaine d’année, internet n’était pas répandu chez les pauvres, maintenant même les pauvres ont internet.
on s en fou d internet
le plus important c est la nourriture, le loyer et l energie
et ca ca beaucoup augmenter
les taxes aussi ont augmenté
 
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