Eh bien ! Tu m'as régalée avec ton analyse !
et je vais rebondir en ajoutant ceci :
La première génération de filles issues de l'immigration ont vu tristement leurs frères se mettre en couple avec des Occidentales.
Elles n'ont pas eux d'autre choix que de se rendre au bled
pour épouser le cousin.
Ce qui a généré une atmosphère bancale au sein de ces foyers (des schémas de penser antagonistes, mentalités qui s'entrechoquent).
Beaucoup de filles issues de ses familles (seconde génération donc)
sont témoins des injustices vécues par leurs mères et décident alors de mettre un grand coup de pied à tous ces principes et ces verrous mentaux en crachant sur le mariage gris.
Beaucoup de garçons quant à eux (seconde génération donc) de leur côté vont retarder au max le mariage
et s'amuser avec toutes celles qui se donnent à eux, en se disant qu'au pire, ils se repentiront pour prendre une femme au pays, en suivant les conseils de maman.
Il se retrouve donc face à plusieurs profils :
1°) La blédoise citadine (fille à papa) diplômée est occidentalisée
2°) La blédarde de l'arrière-pays, traditionnelle et conditionnée à encaisser.
- La n° 1 va savoir tirer ses épingles du jeu, et se barrer à la première incartade de son mari, pour faire venir son premier amour qui l'attend sagement au pays.
- La n° 2 va enfanter, encaisser avec patience, supporter les ex de Mr jusqu'à l’énième injustices (adultères). Puis jettera l'éponge en prenant soin de laisser son ex. sur la paille, sachant que son éducation c'est --> œil pour œil...
Aucune généralité bien entendu c'est des constatations.
Après, il faut dire qu'une grande majorité des femmes du pays viennent souvent avec de très bonnes intentions.
Mais il ne faudrait pas sacrifier les filles de France qui sont nombreuses à espérer...