la justice française a condamné aujourdhui, jeudi, à la prison avec sursis la propriétaire d'un gîte dans les Vosges poursuivie par l'une de ses clientes, qui l'accuse de lui en avoir refusé l'accès parce que sa mère et elle portaient le hidjab. La Cour d'appel de Nancy a condamné la propriétaire à deux mois de prison avec sursis. La prévenue devra s'acquitter de 500 euros de dommages et intérêts auprès de quatre parties civiles, ainsi que d'un euro symbolique à la Ligue des droits de l'homme (LDH), la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (Mrap), également parties civiles. Yvette Truchelut était jugée pour avoir refusé l'accès de son gîte à Houria Damiati et à sa mère, ainsi qu'aux cinq personnes dont un nourrisson et un adulte handicapé les accompagnant, parce que les deux femmes n'acceptaient pas d'ôter leur hidjab comme elle le leur avait demandé. «Je ne leur ai pas refusé le gîte. J'ai demandé qu'elles retirent leur voile dans les parties communes», a précisé la propriétaire le 3 septembre à l'audience d'appel, ce qui a été contesté par Houria Damiati. En première instance, la propriétaire avait été condamnée en octobre 2007 à quatre mois de prison avec sursis pour discrimination religieuse et au paiement de 4 400 euros d'amende aux différentes parties civiles.
France : prison pour un gîte refusé à des femmes en hidjab
- Initiateur de la discussion sajfam
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en fait c'était un procès en appel, et la peine a été réduite. il est apparu que la situation n'était pas aussi caricaturale que les plaignantes l'avaient souligné.
Juste une petite rectification. Les amendes ce n'est pas pour les plaignant(e)s. Pour les parties civiles, ce sont des indemnités ou des dommages-intérêts. Il semble en effet que dans cette affaire le port du hidjeb ne garantissait pas parfaitement la probité intellectuelle.
ELMORITANI
VIB