François Hollande annule une conférence à Sciences Po Toulouse par crainte d'une manifestation

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Début novembre, la venue de l'ancien président à l'université de Lille avait dû être annulée à la dernière minute après une manifestation contre la précarité étudiante.

POLITIQUE - Mieux vaut prévenir que guérir. Après l’annulation à la dernière minute d’une conférence de François Hollande à l’université de Lille en marge d’une manifestation étudiante contre la précarité, l’ancien président a préféré annuler sa venue à Sciences Po Toulouse prévue le 28 novembre.

Dans le cadre de la promotion de son livre “Répondre à la crise démocratique” publié aux éditions Fayard, François Hollande devait échanger avec les étudiants de l’IEP. Toutefois, rapporte La Dépêche du Midi ce 26 novembre, la préfecture de Haute-Garonne a prévenu l’Institut d’Études Politiques des risques d’une nouvelle perturbation par des étudiants.

En accord avec la direction de l’établissement, l’ancien chef d’État a donc annulé sa venue. “Les conditions d’un dialogue serein et apaisé n’étant pas réunies, le Président de la République a préféré ne pas s’exprimer”, a indiqué son entourage au quotidien régional.

Le 12 novembre, la venue de François Hollande à la faculté de droit de Lille avait été perturbée par des étudiants quelques jours après que l’un d’entre eux s’est immolé devant le Crous de Lyon pour dénoncer sa situation précaire. Dans un message diffusé sur Facebook il avait nommément accusé François Hollande, ainsi qu’Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy d’en être responsables.

 
Oui, ça date de quelques jours.
Qu'en dire ? heu.....
Je pencherais pour la démonstration d'un geste dictatorial. Empêcher un échange entre un ancien pdt et quelques centaines d'étudiants qui eux étaient là pour ça,...déjà, on mesure le degré de tolérance. Débarquer à quelques uns mettre le souk, déchirer les livres,....super!!! ça signe le niveau,..
Donc oui, méthode qui frise celles des fachos, droite ou gauche.
Et ce, même si la cause première est juste : la précarité étudiante.
 
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