Frappé par une cyberattaque massive, le CHU de Rouen forcé de tourner sans ordinateurs

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le centre hospitalier, qui compte près de 2 500 lits d’accueil, se remet progressivement de la paralysie informatique provoquée par un virus de type rançongiciel.

« La situation est plus fluide que ce week-end. Mais pas totalement normale », glisse un médecin dans les couloirs des urgences du centre hospitalier universitaire (CHU) Charles-Nicolle de Rouen, lundi 18 novembre, en début d’après-midi. « Certains ordinateurs sont repartis ce lundi dans la matinée, mais d’autres affichent toujours un écran noir. Et les observations médicales se font encore sur papier », ajoute une soignante du même service.

Plus de deux jours après avoir essuyé une très grave attaque informatique ayant grandement ralenti son activité, l’hôpital public de la préfecture de Seine-Maritime reprend doucement ses esprits, au sortir d’un week-end de branle-bas de combat.

19 h 45, vendredi 15 novembre. Un « cryptovirus », de type rançongiciel selon les informations du Monde, est repéré par les services informatiques de ce CHU réparti sur cinq sites, comptant plus de 10 000 salariés et près de 2 500 lits. Afin d’éviter que le virus ne se propage, l’arrêt de tous les ordinateurs est rapidement décidé. L’hôpital passe alors en mode dit dégradé. Il l’était encore lundi dans la journée.

« Eteindre le système entier n’est pas anodin pour un CHU, où tout est informatisé : les admissions, les prescriptions, les analyses, les comptes rendus… », affirme Rémi Heym, le directeur de la communication du CHU. Il précise que si « l’hôpital est attaqué en permanence », il s’agit de « la première attaque avec une telle ampleur ». Une plainte contre X va être déposée.

Tableau magnétique et courses de soignants
Pour le personnel médical, contraint de revenir à « la bonne vieille méthode du papier et du crayon », le week-end a pris des airs de bond dans le passé, à l’ère pré-informatique. Sans courriels, le téléphone qui ne cesse de sonner entre les services et des soignants courant d’unité en unité pour transmettre les résultats d’examens.
Concrètement, les infirmières des urgences, qui ne pouvaient plus accéder au dossier médical des patients, ont inscrit toutes les entrées sur un tableau magnétique. Les petites étiquettes imprimées autocollantes, où figure normalement le nom du patient et qui permettent de suivre son parcours et ses analyses, n’affichaient plus qu’un numéro. Et devaient être complétées à la main, une par une.

Le laboratoire d’analyses médicales et le service de radiologie tournaient, eux aussi, au ralenti. « Les médecins ont uniquement prescrit les prises de sang indispensables. Et le personnel était sollicité pour aller récupérer les résultats papier », indique une infirmière aux urgences. Même si les consignes de report vers les cliniques privées et les médecins de ville ont, semble-t-il, été suivies, le flux restant mesuré aux urgences ce week-end, le temps de prise en charge s’en est retrouvé considérablement allongé. « De plusieurs heures », estime une infirmière interrogée.

Dans d’autres services, les prescriptions de médicaments se sont révélées problématiques. Comme en rhumatologie, le samedi matin. « Nous ne savions pas quoi administrer à certains patients. Il a fallu attendre l’arrivée des médecins pour établir de nouvelles prescriptions », indique une soignante, affirmant « que ce week-end particulier a tout de même été bien géré, à l’ancienne ». Il n’y a pas eu de « mise en péril de la santé des personnes hospitalisées », assure d’ailleurs la direction.

https://www.lemonde.fr/pixels/artic...tourner-sans-ordinateurs_6019650_4408996.html
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Salut,
je viens de tomber sur ton post et ça m'a fait penser à une BD :

Ça n’a pas vraiment de rapport. L’hôpital a été victime d’une attaque informatique, et l’informatique à l’hôpital apporte des services certains, comme le montre le fonctionnement au ralenti sans informatique. Temps que cet auteur y est, il pourrait aussi bien railler l’importance du papier et du crayon, qui n’ont pas toujours existé non‑plus et sans quoi le monde ne ressemblerait plus à ce qu’il est non‑plus.
 
Ça n’a pas vraiment de rapport. L’hôpital a été victime d’une attaque informatique, et l’informatique à l’hôpital apporte des services certains, comme le montre le fonctionnement au ralenti sans informatique. Temps que cet auteur y est, il pourrait aussi bien railler l’importance du papier et du crayon, qui n’ont pas toujours existé non‑plus et sans quoi le monde ne ressemblerait plus à ce qu’il est non‑plus.
Salut,
J'ai dit que ça m'a fait penser à la bd, je n'ai pas dit que c'était l'histoire de la bd.
 
Haut