Frédéric Mitterrand aux prises avec une nouvelle affaire

raynox

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VIB
Le quotidien de la Réunion révèle que le ministre est cité comme témoin de moralité dans un procès en appel, fin octobre, pour deux hommes accusés de viol collectif. «Indigné», il se défend.



Alors que la polémique sur son ouvrage «La Mauvaise Vie» se dégonfle, Frédéric Mitterrand était aux prises vendredi avec un témoignage de moralité qu'il a apporté à deux hommes accusés de viol, suscitant, de sa part, une réaction d'«indignation» face aux attaques dont il est l'objet.

Vendredi, le Quotidien de la Réunion a révélé que le ministre de la Culture était cité, en tant que témoin de moralité, dans un procès d'assises en appel qui se déroulera fin octobre à la Réunion, où doivent comparaître trois hommes poursuivis pour le viol collectif d'une jeune fille de 16 ans.

Frédéric Mitterrand avait apporté son témoignage à deux des accusés, dont l'un est son filleul, lors du premier procès devant la cour d'assises des mineurs de Saint-Denis-de-La-Réunion, en mars dernier. Les trois hommes avaient été condamnés à des peines allant de 8 ans de prison à 15 ans de réclusion.
«Témoignage sur la moralité d'une famille»

Dans une interview au Journal du Dimanche daté de samedi, le ministre a dit «ne plus supporter ces attaques». «C'est immonde ! (...) J'ai apporté mon témoignage sur la moralité d'une famille, celle de mon ancienne maquilleuse sur France 2», se jusfitie-t-il.

«Je suis indigné qu'on vienne me chercher sur cette affaire. Je le répète : c'est dégueulasse !», a insisté le ministre, jugeant que «ce qu'on [lui] fai[sait] était honteux». «Je ne suis pas parano. Il ne s'agit pas de complot mais si je m'appelais Tartempion, je ne subirais pas les mêmes indignités.»

La révélation de ce témoignage intervient alors que le ministre, face à l'ampleur de la controverse autour de «la Mauvaise vie» (2005), déclenchée par le Front national, est venu s'expliquer jeudi au 20h de TF1.

«Depuis que je suis arrivé au Ministère de la Culture, j'agis. Il y a eu notamment la loi Hadopi. On veut sans doute me le faire payer», a répliqué Mitterrand, auprès du JDD, en affirmant aborder toutefois la semaine à venir «avec sérénité». «La politique est un univers que l'on connaît bien. Quand on s'appelle Mitterrand, on n'a pas de surprise», a observé le ministre de la Culture.

Auparavant, son cabinet avait assuré à l'AFP, à propos de son témoignage de moralité, que «le ministre n'a(vait) rien à se reprocher». «Il s'est engagé simplement personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion de ces jeunes après leur condamnation», a-t-on expliqué.
«Quasiment un délit d'humanité»

«Il réprouve les faits qui sont d'une extrême gravité. Il s'est porté témoin de moralité pour les parents qu'il connaît de longue date et non pour leurs enfants», a-t-on ajouté.

Dans sa lettre à en-tête de la Villa Médicis, Frédéric Mitterrand précisait qu'«en tant que directeur de l'Académie de France à Rome», il «s'engageait personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion». Il évoquait la possibilité de stages de formation à la Villa Médicis. Ces stages de formation sont non rémunérés, a souligné son cabinet.

Interrogé sur le fait que cette lettre était à en-tête de la Villa Médicis, le cabinet du ministre a répondu qu'il s'agissait «de montrer qui vous êtes quand vous écrivez à un juge, sans plus». Conclusion de son entourage: «la seule chose qu'on pourrait lui reprocher c'est quasiment un délit d'humanité.»

Dans cette lettre, Mitterrand écrivait, en outre, à propos des deux accusés: «Ils sont assurément conscients de la gravité des faits qui leur sont reprochés.»

Contacté, l'Elysée n'a pas souhaité faire de commentaire.

(Source AFP)
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
ça fait quand meme bcp ?


Puis selon matignon le ministre n'a rien a se reprocher?

Mais il a fait du tourisme sexuel.... et il l a ecrit dans une livre, c est comme si il en faisait une apologie..... il aurait du garder ça pour lui...
 
ça relève de sa vie privée il a droit de venir en aide a sa "famille" et d'aider a la réinsertion de personne condamné ( tout le monde a droit a une deuxième chance )...
ça n'a rien a voir avec ses sordides histoire de prostitution avec de jeune garçon pour lequel il devrait d'ailleurs être poursuivit.

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"
 

raynox

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ça relève de sa vie privée il a droit de venir en aide a sa "famille" et d'aider a la réinsertion de personne condamné ( tout le monde a droit a une deuxième chance )...
ça n'a rien a voir avec ses sordides histoire de prostitution avec de jeune garçon pour lequel il devrait d'ailleurs être poursuivit.

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"

tu as raison, cela n'a rien avoir avec la précédente affaire. Je ne pense pas qu'il y aura une polémique la-dessus.
 

raynox

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VIB
Frédéric Mitterrand va aller devant la justice

Le ministre de la Culture ne précise pas encore qui il entend poursuivre après la divulgation par la presse du témoignage de moralité qu'il a apporté dans une affaire de viol.

«Je ne supporte plus ces attaques. C'est immonde!». Alors que la polémique causée par son livre «La Mauvaise vie» commençait à s'éteindre, Frédéric Mitterrand a réagi avec virulence à la révélation de son témoignage de moralité dans une affaire de viol. «N'avez-vous jamais aidé quelqu'un dans votre vie ? Ce que l'on me fait est honteux», a fustigé le ministre de la Culture dans un entretien au Journal du dimanche. Le Quotidien de la Réunion a en effet reproduit un fac similé d'une lettre dans laquelle le ministre, alors directeur de la Villa Médicis, apportait au printemps dernier un témoignage de moralité à deux hommes jugés devant la cour d'assises des mineurs de Saint-Denis-de-La-Réunion pour viol collectif sur une jeune fille de 16 ans.

Frédéric Mitterrand a annoncé samedi qu'«il poursuivra légalement les personnes qui se sont rendues complices de cette ignominie» après la divigulgation publique de son témoignage. Le ministre ne précise pas qui il entend attaquer mais veut défendre «son honneur et sa réputation» . «Certains vont jusqu'à fouiller les poubelles pour surenchérir sur cette campagne ignoble dont je suis victime». Le ministre réaffirme n'avoir «jamais manifesté ni excuse, ni compréhension à l'égard de ces jeunes». L'avocat des deux mineurs accusés va lui déposer «plainte contre X pour soustraction de document judiciaire».

Ce témoignage est potentiellement embarrassant pour Frédéric Mitterrand qui est la cible de toutes les critiques après son soutien à Roman Polanski et ses propos dans «La Mauvaise vie» sur le tourisme sexuel. «Je ne suis pas parano. Il ne s'agit pas de complot mais si je m'appelais Tartampion, je ne subirais pas les mêmes indignités», souligne le neveu de l'ancien président de la République. «Je suis indigné qu'on vienne me chercher sur ce témoignage. Je le répète: c'est dégueulasse!», regrette Frédéric Mitterrand. «Il s'agit d'une chose simple. J'ai apporté mon témoignage sur la moralité d'une famille, celle de mon ancienne maquilleuse sur France 2 (et non son ancienne femme de ménage comme avait expliqué le cabinet du ministre dans un premier temps, ndlr)», précise-t-il. «Il y a des années, elle m'avait demandé d'être le parrain de son fils qui porte mon prénom. Je ne l'ai vu que cinq fois dans ma vie. Je n'en sais pas plus».

«On veut sans doute me faire payer Hadopi»

«Je me suis occupé de cette femme et de son fils comme je me suis occupé d'autres personnes dans ma vie qui avaient besoin de moi», s'est défendu le ministre. «Si le moindre geste de compassion et de générosité doit être l'objet de telles attaques, il y a de quoi désespérer de toutes tentatives d'humanité». «Depuis que je suis arrivé au Ministère de la Culture, j'agis. Il y a eu notamment la loi Hadopi. On veut sans doute me le faire payer», remarque-t-il.

Invité à dire comment il envisageait la semaine à venir, Frédéric Mitterrand, qui reçu le soutien du chef de l'Etat et a exclu de démissionner, a assuré être «serein»: «J'ai dit ma vérité. Je suis sûr qu'elle sera comprise», espère le ministre qui est intervenu jeudi sur TF1 pour rappeler qu'il condamnait «absolument le tourisme sexuel qui est une honte et la pédophilie à laquelle [il n'a] jamais participé». «La politique est un univers que l'on connaît bien. Quand on s'appelle Mitterrand, on n'a pas de surprise», conclut le ministre de la Culture.

Les deux hommes pour lesquels il apporte son témoignage de moralité ont été condamnés à huit ans de prison et seront rejugés en appel pour cette affaire à la fin du mois d'octobre.

À Bordeaux samedi, Frédéric Mitterrand a été pris à partie par une trentaine de militants d'extrême-droite réclamant notamment sa démission. Les forces de l'ordre ont procédé à deux interpellations, selon la préfecture.


sources : http://www.lefigaro.fr/politique/20...-ce-que-l-on-me-fait-est-honteux-.php?yahoo=1
 
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