Bloc 3 : La souveraineté sanitaire comme nouvel impératif
- Le Maroc, malgré les défis, a remporté la «bataille pour l’accès aux vaccins».
- Réussite de la campagne nationale de vaccination.
- Lancement d’un projet d’avant-garde pour la fabrication de vaccins, de médicaments et de matériel médical, indispensables pour le Maroc.
Bloc 4 : Le NMD : vers une nouvelle révolution du Roi et du peuple
- Le Nouveau modèle de développement doit servir de cadre de référence pour définir les principes et les priorités du pays en matière de développement et de socle pour un pacte économique et social propre à impulser une nouvelle révolution du Roi et du peuple.
- Sa Majesté le Roi en tant que garant des intérêts de la nation et des citoyens, veillera à accompagner la mise en œuvre opérationnelle de ce modèle, avec les dispositions et les mécanismes nécessaires à cet effet.
Bloc 5 : Une main tendue à l’Algérie oui, une main de fer dans un gant de velours
C’est la partie du discours la plus attendue par certains, vu le contexte géopolitique très particulier dans lequel le Maroc a eu à évoluer dernièrement. Tandis que certains y voient un vœu pieux et d’autres une démarche constructive, une troisième grille de lecture, celle de la fermeté, semble pour l’instant avoir été totalement occultée par les commentateurs et les analystes. Cette partie contient, et ce n’est là bien entendu qu’une interprétation parmi d’autres, deux niveaux de lecture et par conséquent d’interprétation.
Le premier, rappelle à juste titre la nature anachronique des tensions actuelles, notamment concernant la fermeture des frontières entre nos deux pays. Une fermeture héritée du passé et qui n’a plus lieu d’être vu la complémentarité évidente entre nos deux pays autant au niveau économique et stratégique qu’au niveau historique et civilisationnel, et a fortiori depuis la disparition des facteurs à l’origine de cette fermeture.
Quant à l’intrus à l’origine de la division actuelle dont il est question dans le discours, cela renvoie, sauf erreur de ma part, à la France du point de vue historique, mais
plus globalement à certaines puissances et forces occidentales du point de vue contemporain. Ces dernières œuvrent activement en vue de maintenir le Maghreb dans un schéma de division permanente, quitte à entreprendre des campagnes récurrentes de désinformation (affaire Pegasus), de déstabilisation (printemps arabes) et d’isolement du Maroc sur la scène internationale (fondations allemandes au Maroc, activisme diplomatique anti-marocain mené par l’Allemagne, provocations de l’Espagne, rôle de l’Open Society dans l’affaire Pegasus, ambigüité de l’administration Biden…). Concernant la énième main tendue par le Maroc à l’Algérie, le premier niveau de lecture est concret et pragmatique. Nos deux pays sont confrontés à des menaces stratégiques similaires :
«La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains. Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine».
Nos intérêts étant convergents et nos destins liés par l’histoire et la géographie, le Maroc et l’Algérie ont tout intérêt à dépasser les faux clivages qui les séparent et à œuvrer conjointement pour pacifier la région et enclencher une nouvelle dynamique de bon voisinage. Car tandis que la stabilité et la sécurité régionale se co-construisent, l’instabilité de l’un ne manque pas d’atteindre l’autre. La balle est de ce point de vue dans le camp algérien.