tizniti
Soyons sérieux .
Le Tchétchène Ramzan Kadyrov et Evgueni Prigojine, fondateur de la milice Wagner sont furieux contre le commandement militaire Russe.
Bien décidé à montrer l'exemple, face à la corruption des élites militaires, Ramzan Kadyrov déclaré qu'il enverrait bientôt sur le front ses trois fils, âgés de 14 à 16 ans.
Il reclame "l'emploi d'armes nucléaires de faible puissance" sur le sol ukrainien.
Dans son viseur : le général Alexandre Lapine, commandant en chef du district central de l'armée russe dont il declare :
" il a été couvert par les chefs de l'état-major". Avant d'enrager : "Si cela ne tenait qu'à moi, je le rétrograderais, je le priverais de ses récompenses et je l'enverrais au front, avec une mitrailleuse à la main, afin qu'il lave sa honte au prix du sang. Et qu'on envoie ses ******* au front."
la personne d'Evgueni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire Wagner reclame "Qu'on envoie tous ces ******* au front, avec des mitrailleuses et pieds nus !"
Ces deux hommes ont trouvé une audience. "Evgueni Prigojine et Ramzan Kadyrov sont les véritables héros et leaders de la guerre de notre peuple", s'est enthousiasmé Alexandre Douguine, théoricien russe respecté, sur Telegram. "Non seulement ils n'ont pas peur de l'ennemi, mais en plus ils n'ont pas peur de dire la vérité. Même si c'est difficile."
Ces deux voix s'ajoutent à celle d' Igor Guirkine, dit "Strelkov" (le "Tireur"). Cet expert militaire russe, qui bénéficie d'une aura pour avoir mené les rebelles de Donetsk en 2014, avait déjà qualifié les généraux russes de cretins (en russe) dénonçant "un crétinisme impressionnant et un commandement non professionnel".
Enfin ces critiques, désormais, semblent se frayer un chemin sur les antennes nationales. Et y compris sur la chaîne Rossiya 1 : "L'interaction entre les fronts est gérée par l'état-major", a souligné en plateau le général Andreï Gourouliev, député de la formation Russie unie. Pointant du doigt un système "défaillant", il a réclamé (en russe) que les responsables des échecs militaires soient présentés à une cour martiale.
"Dans les moments difficiles, les émotions doivent être exclues. (...) Nous préférons faire des évaluations [de la situation] mesurées et objectives."
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin
en conférence de presse
Pour lire plus en détails.
Bien décidé à montrer l'exemple, face à la corruption des élites militaires, Ramzan Kadyrov déclaré qu'il enverrait bientôt sur le front ses trois fils, âgés de 14 à 16 ans.
Il reclame "l'emploi d'armes nucléaires de faible puissance" sur le sol ukrainien.
Dans son viseur : le général Alexandre Lapine, commandant en chef du district central de l'armée russe dont il declare :
" il a été couvert par les chefs de l'état-major". Avant d'enrager : "Si cela ne tenait qu'à moi, je le rétrograderais, je le priverais de ses récompenses et je l'enverrais au front, avec une mitrailleuse à la main, afin qu'il lave sa honte au prix du sang. Et qu'on envoie ses ******* au front."
la personne d'Evgueni Prigojine, fondateur du groupe paramilitaire Wagner reclame "Qu'on envoie tous ces ******* au front, avec des mitrailleuses et pieds nus !"
Ces deux hommes ont trouvé une audience. "Evgueni Prigojine et Ramzan Kadyrov sont les véritables héros et leaders de la guerre de notre peuple", s'est enthousiasmé Alexandre Douguine, théoricien russe respecté, sur Telegram. "Non seulement ils n'ont pas peur de l'ennemi, mais en plus ils n'ont pas peur de dire la vérité. Même si c'est difficile."
Ces deux voix s'ajoutent à celle d' Igor Guirkine, dit "Strelkov" (le "Tireur"). Cet expert militaire russe, qui bénéficie d'une aura pour avoir mené les rebelles de Donetsk en 2014, avait déjà qualifié les généraux russes de cretins (en russe) dénonçant "un crétinisme impressionnant et un commandement non professionnel".
Enfin ces critiques, désormais, semblent se frayer un chemin sur les antennes nationales. Et y compris sur la chaîne Rossiya 1 : "L'interaction entre les fronts est gérée par l'état-major", a souligné en plateau le général Andreï Gourouliev, député de la formation Russie unie. Pointant du doigt un système "défaillant", il a réclamé (en russe) que les responsables des échecs militaires soient présentés à une cour martiale.
"Dans les moments difficiles, les émotions doivent être exclues. (...) Nous préférons faire des évaluations [de la situation] mesurées et objectives."
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin
en conférence de presse
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