G7 : le ministre iranien des affaires étrangères est à biarritz

Coups de théâtre successifs dans un dossier explosif. Alors que le nucléaire iranien est l'un des principaux points du sommet du G7, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, est arrivé ce dimanche à Biarritz, indiquent Téhéran et Paris, alors que sa visite n'était pas prévue. Un entretien est en cours cet après-midi entre ce dernier et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, a indiqué l'Élysée.
"Aucune rencontre n'est prévue à ce stade avec les Américains" présents à ce sommet du G7 dans le Sud-Ouest de la France, dont Donald Trump, a précisé la présidence française, en indiquant que cette visite avait lieu à l'initiative de Paris et non du G7.
Il faut dire que l'entente ne semble pas de mise entre les pays européens et le Japon d'un côté, signataires de l'accord de 2015 encadrant les activités nucléaires de Téhéran, et les États-Unis, qui ont quitté l'accord, de l'autre. Pour preuve : un imbroglio improbable s'est joué dimanche au sujet d'une déclaration commune des pays du G7 à l'Iran. Récit en six étapes.
Emmanuel Macron s'improvise diplomate
Avant l'ouverture du G7, Emmanuel Macron rencontre vendredi le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif. "On doit avoir une discussion au sommet sur comment on gère le dossier iranien, on a des vrais désaccords au sein du G7", souligne alors le président français, en référence à la politique de pression maximale exercée par le président américain sur Téhéran.
Objectif de Paris à la sortie du G7 : obtenir un allègement des sanctions américaines visant le pétrole iranien en échange d'un retour de l'Iran au plein respect de l'accord et de nouvelles négociations avec Téhéran sur son programme balistique et son influence régionale.
Une rencontre mal perçue par Donald Trump, qui souligne que si "Emmanuel veut bien faire, comme tous les autres (...) personne ne parle pour les États-Unis à part les États-Unis eux-mêmes". Mais après un déjeuner en tête-à-tête entre les deux hommes samedi, l'Élysée (...) Lire la suite sur L'Express.fr
 
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