Samedi, dans la rue, l'inter-LGBT veut pousser le gouvernement à légiférer rapidement sur le sujet.
«PMA sans condition ni restriction, c'est maintenant!»: quarante ans après la première Gay Pride parisienne de 1977 et quatre ans après la loi mariage pour tous, la Marche des fiertés, organisée ce samedi 24 juin, à Paris, a décidé de centrer son message sur l'ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes. En France, elle est aujourd'hui réservée aux couples hétérosexuels stériles.
Nouveau président de la République favorable à la PMA pour les couples de femmes et les célibataires, nouvelle Assemblée, avis imminent du Comité national consultatif d'éthique sur la PMA… L'inter-LGBT bénéficie d'un calendrier porteur pour ses revendications. Mais dans un contexte politique «difficile à cerner», note Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'inter-LGBT (lesbiennes, gays, bis et trans).
Si le milieu associatif semble ne pas mettre en doute la volonté d'Emmanuel Macron de légiférer sur la PMA, elle craint de le voir remettre ce sujet sensible à plus tard, à l'exemple de son prédécesseur. Pendant la campagne, le candidat Macron avait indiqué qu'il attendrait l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) sur la PMA «afin d'assurer dans la société un vrai débat, pacifié et argumenté», et qu'il souhaitait agir «de manière apaisée». À quelques jours de la publication de cet avis, le 27 juin prochain, plusieurs fuites laissent entendre qu'il serait favorable à l'ouverture de la PMA pour les couples de lesbiennes mais non pour les femmes célibataires.
«Il y a urgence»
L'inter-LGBT appelle pour sa part à se détacher du «couperet» du Comité d'éthique, jugeant que l'heure n'est plus au débat. «La question de nos familles ne doit pas être une question d'éthique mais de droits, estime Clémence Zamora-Cruz. Il y a urgence. Nous ne pouvons pas continuer à attendre.»
Figaro.fr
«PMA sans condition ni restriction, c'est maintenant!»: quarante ans après la première Gay Pride parisienne de 1977 et quatre ans après la loi mariage pour tous, la Marche des fiertés, organisée ce samedi 24 juin, à Paris, a décidé de centrer son message sur l'ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes. En France, elle est aujourd'hui réservée aux couples hétérosexuels stériles.
Nouveau président de la République favorable à la PMA pour les couples de femmes et les célibataires, nouvelle Assemblée, avis imminent du Comité national consultatif d'éthique sur la PMA… L'inter-LGBT bénéficie d'un calendrier porteur pour ses revendications. Mais dans un contexte politique «difficile à cerner», note Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'inter-LGBT (lesbiennes, gays, bis et trans).
Si le milieu associatif semble ne pas mettre en doute la volonté d'Emmanuel Macron de légiférer sur la PMA, elle craint de le voir remettre ce sujet sensible à plus tard, à l'exemple de son prédécesseur. Pendant la campagne, le candidat Macron avait indiqué qu'il attendrait l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) sur la PMA «afin d'assurer dans la société un vrai débat, pacifié et argumenté», et qu'il souhaitait agir «de manière apaisée». À quelques jours de la publication de cet avis, le 27 juin prochain, plusieurs fuites laissent entendre qu'il serait favorable à l'ouverture de la PMA pour les couples de lesbiennes mais non pour les femmes célibataires.
«Il y a urgence»
L'inter-LGBT appelle pour sa part à se détacher du «couperet» du Comité d'éthique, jugeant que l'heure n'est plus au débat. «La question de nos familles ne doit pas être une question d'éthique mais de droits, estime Clémence Zamora-Cruz. Il y a urgence. Nous ne pouvons pas continuer à attendre.»
Figaro.fr