Israël et l’idéologie sioniste sont la nouvelle incarnation de l’ignoble système de contrôle raciste cher aux élites occidentales, déguisé en « cause juste et morale ». Aujourd’hui, cela ne trompe plus personne.
La campagne menée par Israël pour éradiquer Gaza est sur le point d’entrer dans sa troisième année.
Il ne s’agit pas seulement d’un moment symbolique. C’est un moment décisif, tant pour ceux qui procèdent à la destruction de l’enclave que pour ceux qui s’y opposent.
Après deux ans, les capitales occidentales refusent toujours de qualifier de génocide le massacre perpétré par Israël et la famine qu’il a provoquée. Elles restent aveugles au tsunami de crimes contre l’humanité commis par Israël au cours des 23 derniers mois.
Même reconnaître ces atrocités comme des violations du droit international a été un pas trop difficile à franchir pour la plupart d’entre elles.
Les dirigeants occidentaux ne sont pas prêts à changer de cap.
Comme Macbeth dans la pièce de Shakespeare, ils ont « tellement répandu le sang » qu’ils n’osent pas revenir en arrière. Cela reviendrait à admettre leur complicité dans le génocide perpétré par Israël, étant donné qu’ils ont fourni les armes, les renseignements et la couverture diplomatique qui l’ont rendu possible.
Mais la difficulté de nier une réalité retransmise en direct à leurs populations nationales augmente de jour en jour, et pas seulement parce que les enfants squelettiques de Gaza meurent en nombre toujours plus grand.
8 août 2025 – Les Palestiniens, confrontés à de graves pénuries alimentaires en raison des attaques et du blocus israéliens, se rassemblent près du poste de contrôle israélien de Zikim pour recevoir une aide humanitaire limitée dans le nord-ouest de Gaza – Photo : Saeed M. M. T. Jaras / AA
La semaine dernière, l’association internationale des experts du génocide a statué à une écrasante majorité que les actions d’Israël à Gaza répondaient à la définition juridique du génocide.
Le consensus officiel scientifique a désormais rattrapé celui de l’opinion publique, même si les dirigeants occidentaux et leurs médias aux ordres préfèrent ignorer les deux.
C’est bien un génocide qui est commis à Gaza.
Le seul verdict qui reste à attendre est celui de la Cour internationale de justice.
Ses rouages tournent si lentement que sa décision finale – qui va certainement confirmer les soupçons initiaux de génocide émis par ses juges – n’aura d’importance que pour les historiens.
www.chroniquepalestine.com
La campagne menée par Israël pour éradiquer Gaza est sur le point d’entrer dans sa troisième année.
Il ne s’agit pas seulement d’un moment symbolique. C’est un moment décisif, tant pour ceux qui procèdent à la destruction de l’enclave que pour ceux qui s’y opposent.
Après deux ans, les capitales occidentales refusent toujours de qualifier de génocide le massacre perpétré par Israël et la famine qu’il a provoquée. Elles restent aveugles au tsunami de crimes contre l’humanité commis par Israël au cours des 23 derniers mois.
Même reconnaître ces atrocités comme des violations du droit international a été un pas trop difficile à franchir pour la plupart d’entre elles.
Les dirigeants occidentaux ne sont pas prêts à changer de cap.
Comme Macbeth dans la pièce de Shakespeare, ils ont « tellement répandu le sang » qu’ils n’osent pas revenir en arrière. Cela reviendrait à admettre leur complicité dans le génocide perpétré par Israël, étant donné qu’ils ont fourni les armes, les renseignements et la couverture diplomatique qui l’ont rendu possible.
Mais la difficulté de nier une réalité retransmise en direct à leurs populations nationales augmente de jour en jour, et pas seulement parce que les enfants squelettiques de Gaza meurent en nombre toujours plus grand.

8 août 2025 – Les Palestiniens, confrontés à de graves pénuries alimentaires en raison des attaques et du blocus israéliens, se rassemblent près du poste de contrôle israélien de Zikim pour recevoir une aide humanitaire limitée dans le nord-ouest de Gaza – Photo : Saeed M. M. T. Jaras / AA
La semaine dernière, l’association internationale des experts du génocide a statué à une écrasante majorité que les actions d’Israël à Gaza répondaient à la définition juridique du génocide.
Le consensus officiel scientifique a désormais rattrapé celui de l’opinion publique, même si les dirigeants occidentaux et leurs médias aux ordres préfèrent ignorer les deux.
C’est bien un génocide qui est commis à Gaza.
Le seul verdict qui reste à attendre est celui de la Cour internationale de justice.
Ses rouages tournent si lentement que sa décision finale – qui va certainement confirmer les soupçons initiaux de génocide émis par ses juges – n’aura d’importance que pour les historiens.
Les « complices » du génocide......

Gaza a mis à nu le colonialisme occidental
Israël et l'idéologie sioniste sont la nouvelle incarnation de l'ignoble système de contrôle raciste cher aux élites occidentales, déguisé en "cause juste et morale". Aujourd'hui, cela ne trompe plus personne.
