La ville de Gaza n’était pas le fruit d’une époque particulière, mais celle de toutes les générations, compagne des âges depuis l’aube de l’histoire jusqu’à nos jours. Cette perception de la valeur de la ville ne se limitait pas aux historiens arabes, mais s’étendait également aux chercheurs occidentaux. L’orientaliste américain Richard Goethel la considérait comme « un point intéressant pour ceux qui s’intéressent à l’étude de l’histoire », car elle réunissait le commerce, la stratégie et la politique en un seul endroit.
Gaza… le nom et sa signification
Gaza a connu plusieurs noms au fil des civilisations et des royaumes successifs : « Hazati » chez les Cananéens, « Gazato » chez les Pharaons, « Azza » en hébreu, « Gaderis » à l’époque des Croisés, et « Gaza Hashim » dans la conscience arabe et islamique, en référence à Hashim ibn Abd Manaf, l’ancêtre du prophète Muhammad ﷺ qui y est mort alors qu’il revenait de son voyage commercial vers La Mecque en 524 après J.-C. Gaza était en effet une étape de son voyage et le lieu où repose sa tombe. Les habitants de Gaza n’ont pas oublié cet honneur et le lien qui les unit aux Quraish et à La Mecque, et ils ont donné son nom à leur plus grande mosquée. C’est également dans cette ville qu’est né l’un des grands imams et jurisconsultes de l’islam, l’imam Muhammad ibn Idris al-Shafi’i (que Dieu lui fasse miséricorde).
Il existe plusieurs interprétations du sens du nom : la puissance et la force, selon Eusèbe et Smith, ou « le trésor royal », selon certaines sources persanes, ou encore « la richesse », selon les récits grecs. Cette intersection entre le sens et l’histoire reflète l’essence même de Gaza : une ville forte face aux envahisseurs et riche de son patrimoine culturel.
Eusèbe de Césarée, surnommé le « père de l’histoire ecclésiastique », qui vivait au quatrième siècle de l’ère chrettiène, affirme que « Gaza » signifie fierté, invincibilité et force. Il a été rejoint par Sir William Smith dans son Dictionary of the Old Testament de 1863.
L’équipe a attribué la raison de ce choix aux nombreuses guerres qui ont eu lieu dans et autour de la ville, au cours desquelles Gaza a résisté, une signification que l’historien palestinien a tendance à privilégier.
Les fouilles archéologiques indiquent que Gaza existait vers 3 000 avant notre ère, sur un site connu aujourd’hui sous le nom de Tel al-Ajjal, au sud de la ville actuelle. Au fil du temps, la population s’est déplacée vers le site actuel en raison de sa proximité avec la mer.
Certains historiens, dont Aref al-Aref, pensent que les Ma’inides et les Sabéens du Yémen, ont été parmi les premiers à faire de Gaza un centre commercial, transportant des marchandises du Yémen et de l’Inde à travers l’île jusqu’aux ports méditerranéens. Mais ce sont les Cananéens qui ont laissé l’empreinte la plus profonde : ils ont planté des oliviers, fabriqué des poteries, des textiles et des métaux, inventé l’alphabet et promulgué des lois.
L’archéologie révèle que Gaza n’était pas un village de passage, mais une ville prospère, dont les murs cananéens étaient construits avec d’énormes pierres, dont certaines subsistent encore. Dès sa création, Gaza a été un nœud de commerce et de civilisation, et pas seulement une colonie au bord de la mer.
Gaza… le nom et sa signification
Gaza a connu plusieurs noms au fil des civilisations et des royaumes successifs : « Hazati » chez les Cananéens, « Gazato » chez les Pharaons, « Azza » en hébreu, « Gaderis » à l’époque des Croisés, et « Gaza Hashim » dans la conscience arabe et islamique, en référence à Hashim ibn Abd Manaf, l’ancêtre du prophète Muhammad ﷺ qui y est mort alors qu’il revenait de son voyage commercial vers La Mecque en 524 après J.-C. Gaza était en effet une étape de son voyage et le lieu où repose sa tombe. Les habitants de Gaza n’ont pas oublié cet honneur et le lien qui les unit aux Quraish et à La Mecque, et ils ont donné son nom à leur plus grande mosquée. C’est également dans cette ville qu’est né l’un des grands imams et jurisconsultes de l’islam, l’imam Muhammad ibn Idris al-Shafi’i (que Dieu lui fasse miséricorde).
Il existe plusieurs interprétations du sens du nom : la puissance et la force, selon Eusèbe et Smith, ou « le trésor royal », selon certaines sources persanes, ou encore « la richesse », selon les récits grecs. Cette intersection entre le sens et l’histoire reflète l’essence même de Gaza : une ville forte face aux envahisseurs et riche de son patrimoine culturel.
Eusèbe de Césarée, surnommé le « père de l’histoire ecclésiastique », qui vivait au quatrième siècle de l’ère chrettiène, affirme que « Gaza » signifie fierté, invincibilité et force. Il a été rejoint par Sir William Smith dans son Dictionary of the Old Testament de 1863.
L’équipe a attribué la raison de ce choix aux nombreuses guerres qui ont eu lieu dans et autour de la ville, au cours desquelles Gaza a résisté, une signification que l’historien palestinien a tendance à privilégier.
Les fouilles archéologiques indiquent que Gaza existait vers 3 000 avant notre ère, sur un site connu aujourd’hui sous le nom de Tel al-Ajjal, au sud de la ville actuelle. Au fil du temps, la population s’est déplacée vers le site actuel en raison de sa proximité avec la mer.
Certains historiens, dont Aref al-Aref, pensent que les Ma’inides et les Sabéens du Yémen, ont été parmi les premiers à faire de Gaza un centre commercial, transportant des marchandises du Yémen et de l’Inde à travers l’île jusqu’aux ports méditerranéens. Mais ce sont les Cananéens qui ont laissé l’empreinte la plus profonde : ils ont planté des oliviers, fabriqué des poteries, des textiles et des métaux, inventé l’alphabet et promulgué des lois.
L’archéologie révèle que Gaza n’était pas un village de passage, mais une ville prospère, dont les murs cananéens étaient construits avec d’énormes pierres, dont certaines subsistent encore. Dès sa création, Gaza a été un nœud de commerce et de civilisation, et pas seulement une colonie au bord de la mer.