Depuis le jeudi 21 août, le tribunal administratif de Melun a pris la décision de faire décrocher la banderole sur Gaza de la mairie d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Mais, selon Le Parisien, le maire PCF de la commune, Philippe Bouyssou, refuse de s’exécuter et continue d’arborer sur la façade de son bâtiment le message réclamant la fin du conflit israélo-palestinien.
L’édile vient de faire appel auprès du Conseil d’État afin d’obtenir gain de cause.
C’est le préfet qui avait décidé de saisir le tribunal administratif de Melun, car il considérait que cette banderole pourrait engendrer des troubles à l’ordre public. Le maire affirme qu’aucun incident n’a eu lieu et nie ses accusations. Le tribunal, quant à lui, a déclaré qu’il s’agissait d’un « manque de neutralité » du maire d’Ivry-sur-Seine.
La ville s’expose désormais à des astreintes financières si le Conseil d’État ne lui donne pas raison. En attendant la décision finale, un rassemblement pour soutenir la mairie se tiendra le 3 septembre prochain.
20minutes
L’édile vient de faire appel auprès du Conseil d’État afin d’obtenir gain de cause.
Le maire reste sur ses positions
Considérant que sa commune, Ivry-sur-Seine, est « une ville messagère de paix », le maire continuera de prôner « un cessez-le-feu, la reconnaissance de l’État palestinien et le retour des otages », comme l’indique la banderole qui demande également « stop au génocide ».C’est le préfet qui avait décidé de saisir le tribunal administratif de Melun, car il considérait que cette banderole pourrait engendrer des troubles à l’ordre public. Le maire affirme qu’aucun incident n’a eu lieu et nie ses accusations. Le tribunal, quant à lui, a déclaré qu’il s’agissait d’un « manque de neutralité » du maire d’Ivry-sur-Seine.
La ville s’expose désormais à des astreintes financières si le Conseil d’État ne lui donne pas raison. En attendant la décision finale, un rassemblement pour soutenir la mairie se tiendra le 3 septembre prochain.
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