Cest un secret de polichinelle que le militant révolutionnaire George Abdallah, largement ignoré par les médias occidentaux, a été illégalement condamné à une peine de prison à vie quil purge depuis trois décennies. Mais les autorités françaises nont de cesse de le garder derrière les barreaux, alors quil aurait légalement déjà dû sortir de prison.
Samedi 21 Janvier 2012 Al Akhbar
Les autorités françaises insistent sur le maintien dun ex-combattant des Factions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) en prison, malgré le fait que 28 ans se soient écoulées depuis quil a été placé en détention. Ceci est une violation des plus graves des procédures juridiques françaises et de la Convention européenne des Droits de lHomme, qui stipule que les détenus condamnés à une peine à perpétuité doivent être libéré après avoir purgé une période maximale de 18 ans.
Georges Ibrahim Abdallah, qui a commencé son combat en tant que membre du Parti Social Nationaliste Syrien (PSNS), puis du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) avant de rejoindre les FARL, a été arrêté à Lyon en octobre 1984. À lépoque, les FARL étaient accusés dun certain nombre dopérations de type commando, la plus importante étant celle qui avait conduit à la mort de lattaché militaire américain à Paris, Charles Robert Ray (le 18 Janvier 1982) et à celle du diplomate israélien Yaacov Bar-Simantov (le 3 avril 1982).
Initialement, les autorités françaises ne parvenaient pas à trouver assez de preuves pour accuser Abdallah davoir participé à ces opérations. En dehors de quelques tracts établissant quil appartenait au FARL et dun faux passeport algérien en sa possession, les autorités françaises peinaient à organiser un procès contre lui. Par conséquent, quand il est paru devant le tribunal pour la première occasion en juillet 1986, il avait été inculpé pour une seule charge, lutilisation dun document de voyage falsifié.
Dans ses mémoires, intitulées Les Années de lElysée, et publiées en 1988, Jacques Attali, le conseiller du président François Mitterrand, a écrit le 6 mars 1985 : « Nous navons aucune preuve contre Georges Ibrahim Abdallah. La seule chose dont nous pouvons laccuser cest dêtre en possession dun faux passeport ».
A lorigine, Abdallah aurait dû être libéré de prison après 18 mois. Mais son cas à vite pris une tournure très différente, conduisant à sa condamnation et à lemprisonnement à vie.
suite: http://www.alterinfo.net/George-Ibr...-la-farce-de-la-justice-francaise_a70021.html
Samedi 21 Janvier 2012 Al Akhbar
Les autorités françaises insistent sur le maintien dun ex-combattant des Factions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) en prison, malgré le fait que 28 ans se soient écoulées depuis quil a été placé en détention. Ceci est une violation des plus graves des procédures juridiques françaises et de la Convention européenne des Droits de lHomme, qui stipule que les détenus condamnés à une peine à perpétuité doivent être libéré après avoir purgé une période maximale de 18 ans.
Georges Ibrahim Abdallah, qui a commencé son combat en tant que membre du Parti Social Nationaliste Syrien (PSNS), puis du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) avant de rejoindre les FARL, a été arrêté à Lyon en octobre 1984. À lépoque, les FARL étaient accusés dun certain nombre dopérations de type commando, la plus importante étant celle qui avait conduit à la mort de lattaché militaire américain à Paris, Charles Robert Ray (le 18 Janvier 1982) et à celle du diplomate israélien Yaacov Bar-Simantov (le 3 avril 1982).
Initialement, les autorités françaises ne parvenaient pas à trouver assez de preuves pour accuser Abdallah davoir participé à ces opérations. En dehors de quelques tracts établissant quil appartenait au FARL et dun faux passeport algérien en sa possession, les autorités françaises peinaient à organiser un procès contre lui. Par conséquent, quand il est paru devant le tribunal pour la première occasion en juillet 1986, il avait été inculpé pour une seule charge, lutilisation dun document de voyage falsifié.
Dans ses mémoires, intitulées Les Années de lElysée, et publiées en 1988, Jacques Attali, le conseiller du président François Mitterrand, a écrit le 6 mars 1985 : « Nous navons aucune preuve contre Georges Ibrahim Abdallah. La seule chose dont nous pouvons laccuser cest dêtre en possession dun faux passeport ».
A lorigine, Abdallah aurait dû être libéré de prison après 18 mois. Mais son cas à vite pris une tournure très différente, conduisant à sa condamnation et à lemprisonnement à vie.
suite: http://www.alterinfo.net/George-Ibr...-la-farce-de-la-justice-francaise_a70021.html