Les ghiliak de sakhaline en russie: peuple archaïque aux moeurs étranges

« Le corps du Ghiliak est robuste et trapu; il est de taille moyenne, petite même.

Une taille trop élancée le gênerait dans la taïga.

Son ossature est forte et se distingue par la proportion volumineuse de toutes les apophyses, crêtes et éminences où s’insèrent les muscles, ce qui suppose une musculature très développée et vigoureuse, faite pour livrer contre la nature une lutte incessante.

Il est sec et nerveux, dépourvu de téguments adipeux; on ne voit jamais de Ghiliak gras ou obèse.

Selon toute apparence, il brûle toutes les graisses pour produire les grandes quantités de chaleur dont le corps d’un Sakhalinien a besoin afin de compenser les pertes provoquées par les basses températures et l’humidité excessive, et l’on comprend alors pourquoi sa nourriture est si grasse: chair de phoque, de saumon, graisse d’esturgeon et de baleine, viande saignante, tout cela en grande quantité, à l’état cru, sec et souvent gelé; parce qu’il mange une nourriture grossière, les points d’insertion des muscles masticateurs sont extraordinairement développés et ses dents s’usent beaucoup.

Son alimentation est exclusivement animale et il faut la rare occasion d’un repas pris chez soi ou de quelque festin pour le voir ajouter à sa viande ou à son poisson de l’ail de Mandchourie ou des baies.

« Ils sont vifs, avisés, gais, dégagés et n’éprouvent aucune contrainte en la société des puissants et des riches.

Ils ne reconnaissent aucune autorité, il semble bien que la conception de « supérieur » et d’ »inférieur » leur est inconnue.

De même, ainsi qu’on l’a déjà dit et écrit, la notion d’autorité familiale leur est inconnue.

Le père ne songe pas qu’il est supérieur à son fils, le fils ne l’honore nullement et vit à sa guise; dans la iourte, la vieille mère n’a pas plus d’influence que sa fillette adolescente.

Bochniak écrit qu’il a vu, à plusieurs reprises, un fils tomber à bras raccourcis sur sa mère et la jeter dehors sans que personne ose élever la voix.

Tous les hommes d’une même famille sont égaux entre eux; si vous leur offrez de la vodka, il faut en régaler même les tout-petits.

Quant aux femmes, elles sont toutes égales dans l’absence totale de droits, qu’il s’agisse de la grand-mère, de la mère ou d’une fillette au berceau; on ne les respecte pas plus que les animaux domestiques, qu’un objet qu’on peut jeter ou vendre, ou qu’un chien qu’on chasse à coups de pieds.

Encore que les chiens, les Ghliak les caressent parfois, les femmes jamais.

Ils attachent moins d’importance à une noce qu’à une banale ribote, ne l’entourent d’aucun rite religieux ou paien.

Le Ghiliak troque un épieu, une barque ou un chien contre une jeune fille qu’il emmène dans sa iourte et avec laquelle il s’étend sur une peau d’ours – un point c’est tout.

Le mépris du Ghiliak envers la femme, considérée comme un être inférieur, atteint un tel degré qu’il ne trouve nullement répréhensible de la réduire en esclavage au sens le plus direct et le plus dur de ce mot. Strinberg, l’écrivain suédois, ce misogyne célèbre qui voudrait que la femme fût uniquement destinée à se soumettre aux caprices de l’homme, se trouve par conséquent en communion d’idées avec les Ghiliak; s’il venait à Sakhaline-Nord, ils pourraient se donner de longues accolades. »

Les Ghiliaks étaient encore environ 3000 au 19e siècle.

De race jaune, ils ne se rattachaient ni aux Mongols ni aux Toungouz de Sibérie, mais à une tribu inconnue qui fut puissante et domina peut-être toute l’Asie.

De redoutables guerriers, dont le petit nombre n’a réussi à venir, à bout de l’envahisseur composé de milliers de Cosaques, venu de Russie.

Les Ghiliaks de Sakhaline ont aujourd’hui, disparus.

Anton Tchekhov, L’île de Sakhaline, 1895 (traduit du russe par Lily Denis), cité dans 1Q84, Haruki Murakami (2009), Belfond, 2011
 

Pièces jointes

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Ben c'est ça les hommes, les vrais! Pas ceux qui font la vaisselle et gardent les enfants à la maison pendant que maman est dehors avec ses copines!!!

Non mais!

C'est justement pour ça qu'ils ont disparue, c'est la démonstration à petite échelle de la destruction de l'homme par l'homme, on maltraite la colonne vertébrale de la communauté on devient un peuple décadent ou la mère se fait jeter de sont foyer par sont propre fils et on fini par disparaitre et écrasé par des peuples fort et virile, mais la virilité protectrice envers la femmes, c'est une vision darwinienne des sociétés humaine, les peuples qui assurent la longévité de leur culture sont ceux ou les femmes seront les plus heureuses, si seulement ils savaient...
 
C'est justement pour ça qu'ils ont disparue, c'est la démonstration à petite échelle de la destruction de l'homme par l'homme, on maltraite la colonne vertébrale de la communauté on devient un peuple décadent ou la mère se fait jeter de sont foyer par sont propre fils et on fini par disparaitre et écrasé par des peuples fort et virile, mais la virilité protectrice envers la femmes, c'est une vision darwinienne des sociétés humaine, les peuples qui assurent la longévité de leur culture sont ceux ou les femmes seront les plus heureuses, si seulement ils savaient...

Tout ça pour une connerie que j'ai pondue! :D

Voyons dans 100 ans, ce que deviendra notre société moderne ou la femme est roi/reine!!
 
Tout ça pour une connerie que j'ai pondue! :D

Voyons dans 100 ans, ce que deviendra notre société moderne ou la femme est roi/reine!!

c'est bien pour cela que je parle de virilité protectrice, il ne s'agit pas de mettre la femme sur une barre Strip-Tease ni la cacher sous une bâche ambulante, ni même de l'envoyer à l'usine, le jour ou la femme sera respecté dans sont entière féminité et sont entière spiritualité elle donnera naissance à des lumières que jamais l'humanité n'aura porté.
 
[quote="CosmaShiva, post: 12639090, member: 351550 ]Bochniak écrit qu’il a vu, à plusieurs reprises, un fils tomber à bras raccourcis sur sa mère et la jeter dehors sans que personne ose élever la voix.

Tous les hommes d’une même famille sont égaux entre eux; si vous leur offrez de la vodka, il faut en régaler même les tout-petits.

Quant aux femmes, elles sont toutes égales dans l’absence totale de droits, qu’il s’agisse de la grand-mère, de la mère ou d’une fillette au berceau; on ne les respecte pas plus que les animaux domestiques, qu’un objet qu’on peut jeter ou vendre, ou qu’un chien qu’on chasse à coups de pieds.

Encore que les chiens, les Ghliak les caressent parfois, les femmes jamais.

Ils attachent moins d’importance à une noce qu’à une banale ribote, ne l’entourent d’aucun rite religieux ou paien.

Le Ghiliak troque un épieu, une barque ou un chien contre une jeune fille qu’il emmène dans sa iourte et avec laquelle il s’étend sur une peau d’ours – un point c’est tout.

Le mépris du Ghiliak envers la femme, considérée comme un être inférieur, atteint un tel degré qu’il ne trouve nullement répréhensible de la réduire en esclavage au sens le plus direct et le plus dur de ce mot. Strinberg, l’écrivain suédois, ce misogyne célèbre qui voudrait que la femme fût uniquement destinée à se soumettre aux caprices de l’homme, se trouve par conséquent en communion d’idées avec les Ghiliak; s’il venait à Sakhaline-Nord, ils pourraient se donner de longues accolades. »

[/quote]

des gens simples, qui vivent en harmonie avec la nature.
 
[quote="CosmaShiva, post: 12639090, member: 351550 ]Bochniak écrit qu’il a vu, à plusieurs reprises, un fils tomber à bras raccourcis sur sa mère et la jeter dehors sans que personne ose élever la voix.

Tous les hommes d’une même famille sont égaux entre eux; si vous leur offrez de la vodka, il faut en régaler même les tout-petits.

Quant aux femmes, elles sont toutes égales dans l’absence totale de droits, qu’il s’agisse de la grand-mère, de la mère ou d’une fillette au berceau; on ne les respecte pas plus que les animaux domestiques, qu’un objet qu’on peut jeter ou vendre, ou qu’un chien qu’on chasse à coups de pieds.

Encore que les chiens, les Ghliak les caressent parfois, les femmes jamais.

Ils attachent moins d’importance à une noce qu’à une banale ribote, ne l’entourent d’aucun rite religieux ou paien.

Le Ghiliak troque un épieu, une barque ou un chien contre une jeune fille qu’il emmène dans sa iourte et avec laquelle il s’étend sur une peau d’ours – un point c’est tout.

Le mépris du Ghiliak envers la femme, considérée comme un être inférieur, atteint un tel degré qu’il ne trouve nullement répréhensible de la réduire en esclavage au sens le plus direct et le plus dur de ce mot. Strinberg, l’écrivain suédois, ce misogyne célèbre qui voudrait que la femme fût uniquement destinée à se soumettre aux caprices de l’homme, se trouve par conséquent en communion d’idées avec les Ghiliak; s’il venait à Sakhaline-Nord, ils pourraient se donner de longues accolades. »



des gens simples, qui vivent en harmonie avec la nature.


C'est clair que c'est tellement naturel pour une femme de se faire traiter comme une *****...:prudent:
 
C'est clair que c'est tellement naturel pour une femme de se faire traiter comme une *****...:prudent:

on a toujours que ce qu'on mérite dans la vie.
Encore que les chiens, les Ghliak les caressent parfois, les femmes jamais

ce sont des chasseurs et des grands carnivores, ils avaient du respect pour un chien car son aide est précieux et non négligeable quand ils chassaient du gibiers, la femme était juste une bouche de plus à nourrir.


pas tapé, en harmonie avec la nature je faisais référence à son côté sauvage :D
 

Nalinux

It's not a bug, it's a feature.
La physique nous apprend que les femmes possèdent un centre de gravité plus bas que celui des hommes, ce qui les rend plus aptes au transport des sacs d'épicerie et des paniers à lessive.

Dieu a créé Ève pour qu'elle serve de compagne - et non de collègue de travail - à Adam.
 
La physique nous apprend que les femmes possèdent un centre de gravité plus bas que celui des hommes, ce qui les rend plus aptes au transport des sacs d'épicerie et des paniers à lessive.

Dieu a créé Ève pour qu'elle serve de compagne - et non de collègue de travail - à Adam.

lol, où t'as été chercher ces conneries ?
 
on a toujours que ce qu'on mérite dans la vie.


ce sont des chasseurs et des grands carnivores, ils avaient du respect pour un chien car son aide est précieux et non négligeable quand ils chassaient du gibiers, la femme était juste une bouche de plus à nourrir.


pas tapé, en harmonie avec la nature je faisais référence à son côté sauvage :D

Ouais, mais sans femmes, il n'y a pas de chasseurs. Jusqu'à présent, les mâles, bien qu'ils puissent baiser ensembles, ne peuvent toujours pas se reproduire entre eux.
 
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