Glyphosate: le parlement européen mettra sur pied une commission spéciale

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La conférence des présidents du Parlement européen a entériné jeudi la mise sur pied d'une commission spéciale sur la procédure d'autorisation des pesticides au sein de l'UE, ont annoncé les eurodéputés Philippe Lamberts (Ecolo) et Marc Tarabella (PS).


Y a-t-il eu conflits d'intérêt ?

Cette décision survient près de deux mois après le renouvellement controversé de la licence européenne du glyphosate, le principe actif de l'herbicide Roundup commercialisé par la multinationale américaine Monsanto.

Cette dernière est entre autres soupçonnée d'avoir réalisé elle-même des études sur son produit, avant de les attribuer à des académiciens. Certaines d'entre elles auraient d'ailleurs été utilisées par des agences européennes dans leur évaluation du glyphosate.

Des documents rendus publics - baptisés Monsanto Papers - par la justice américaine dans le cadre d'un procès contre la multinationale avaient posé de nombreuses questions sur certaines de ses pratiques et le travail des agences de l'UE.

La commission mise sur pied par le Parlement européen "devra faire toute la lumière sur les Monsanto papers et évaluer les potentiels conflits d'intérêt entre l'industrie et les agences européennes", a souligné jeudi Marc Tarabella.

Elle permettra "d'analyser les dysfonctionnements dans le processus ayant conduit au renouvellement de l'autorisation du glyphosate. En particulier aux niveaux des agences européennes (EFSA et ECHA) et de l'agence allemande Bfr", a ajouté Philippe Lamberts.

La commission spéciale, composée de 30 membres, se réunira pour une durée de 9 mois qui pourra être prolongée. Son mandat sera endossé par la session plénière du Parlement européen en février, afin que sa réunion constitutive puisse se tenir au mois de mars.

RTBF
 
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Cette dernière est entre autres soupçonnée d'avoir réalisé elle-même des études sur son produit, avant de les attribuer à des académiciens. Certaines d'entre elles auraient d'ailleurs été utilisées par des agences européennes dans leur évaluation du glyphosate.

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À côté de ces poisons que sont les pesticides, il y a la même crainte avec les semences de voir des entreprises devenir juge et partie à la fois. L’UE est quasiment autant restrictive que la france avec les semences et demande de faire passer des tests étranges. Ces tests pourraient être privatisés, ce qui amène la crainte que certains gros producteurs de semences puisse devenir leurs propres évaluateurs et évidemment rejettent systématiquement ce qui vient des petits semenciers qui sont déjà devenus rares.
 
Depuis le temps que ca dure, monsento est coeur d'une polémique dont rien n'est radicalement fait pour les condamner.
Oui, justement, en parlant de Monsanto, le problème est plus l’état que Monsanto. Dans les pays occidentaux au moins, les grandes orientations de l’agriculture qui ont profité à ces firmes, ont été décidées par l’état avec des quotas et des subventions pour mettre tout le monde sur les rails (c’est pour ça qu’il y a maintenant des agriculteurs qui refusent les subventions), et le problème des semences avec lequel je faisais un parallèle, c’est idem, c’est encore l’état qui a fait des lois qui arrangent certaines entreprises, parce que les gouvernements y ont vu un intérêt même si je ne sais pas lequel.

Je sais que je me répète, mais c’est encore une fois par manque de libéralisme qu’on en est arrivé là. D’abord l’état qui a crut qu’il allait diriger la production et l’économie agricole à la place de la demande et des fournisseurs, puis ensuite l’état qui s’est associé avec des grandes entreprises alors qu’on fait la morale à propos de la séparation de l’église et l’état, on a toujours pas de séparation entre les entreprises et l’état.
 
C'est très juste ce que tu dis...d'ailleurs je devrais me mettre à jour sur ce sujet que j'ai abandonné par désespoir d'ailleurs ....je me souviens que Ségolène avait relevé les sujet mais.....
Par désespoir de quoi ?

Royal, je ne l’aime pas, mais pour l’environnement, je crois qu’il y a des choses qu’elle a bien senti.
 
À côté de ces poisons que sont les pesticides, il y a la même crainte avec les semences de voir des entreprises devenir juge et partie à la fois. L’UE est quasiment autant restrictive que la france avec les semences et demande de faire passer des tests étranges. Ces tests pourraient être privatisés, ce qui amène la crainte que certains gros producteurs de semences puisse devenir leurs propres évaluateurs et évidemment rejettent systématiquement ce qui vient des petits semenciers qui sont déjà devenus rares.

Slm

Je ne comprend pas ce délire, la nature nous a nourri depuis tellement longtemps, pourquoi devrions nous maintenant être réduit à uniquement utiliser les graines qu'on nous impose d'une certaine façon suivant des tests?

En quoi consiste ces tests d'abord? Et qui fait passer ces tests, j'imagine que c'est pour notre santé?
 
Slm

Je ne comprend pas ce délire, la nature nous a nourri depuis tellement longtemps, pourquoi devrions nous maintenant être réduit à uniquement utiliser les graines qu'on nous impose d'une certaine façon suivant des tests?

En quoi consiste ces tests d'abord? Et qui fait passer ces tests, j'imagine que c'est pour notre santé?
Par exemple je cite un documentaire en gros : « vérifier que les plantes mâles sont stériles, sans obligation de fournir l’information aux clients, on se demande pourquoi ». Ça sent la connivence entre les états et certaines entreprises. Une autre chose que je cite en gros une chercheuse chez un grand semencier « les plantes standardisées et uniformes, ce n’est pas pour satisfaire les consommateurs, mais c’est plus commode pour certains producteurs ».

Mais il faut quand‑même toujours faire attention avec les documentaires sur la délicate question des semences, parce qu’il y a une récupération comparable au green‑washing. Le fondateur de Kokopelli, une association qui vend des graines, qui revient souvent dans ces documentaires, ment par omission. Il y a une guerre de l’information et de la désinformation sur cette question, c’est pénible de retrouver ce phénomène même là, mais c’est malheureusement ainsi.

Malgré tout, il a quand‑même un problème avec les semences, un problème d’appauvrissement de la diversité. Mais cet appauvrissement il est surtout dans l’agriculture qui alimente la distribution, pour les jardiniers amateurs, il y a plus de marge.
 
Par exemple je cite un documentaire en gros : « vérifier que les plantes mâles sont stériles, sans obligation de fournir l’information aux clients, on se demande pourquoi ». Ça sent la connivence entre les états et certaines entreprises. Une autre chose que je cite en gros une chercheuse chez un grand semencier « les plantes standardisées et uniformes, ce n’est pas pour satisfaire les consommateurs, mais c’est plus commode pour certains producteurs ».

Mais il faut quand‑même toujours faire attention avec les documentaires sur la délicate question des semences, parce qu’il y a une récupération comparable au green‑washing. Le fondateur de Kokopelli, une association qui vend des graines, qui revient souvent dans ces documentaires, ment par omission. Il y a une guerre de l’information et de la désinformation sur cette question, c’est pénible de retrouver ce phénomène même là, mais c’est malheureusement ainsi.

Malgré tout, il a quand‑même un problème avec les semences, un problème d’appauvrissement de la diversité. Mais cet appauvrissement il est surtout dans l’agriculture qui alimente la distribution, pour les jardiniers amateurs, il y a plus de marge.

Sérieusement en quoi cela pourrait être un critère de santé, c'est choquant, et puis au delà des producteurs qui vendent aux industries ce que le consommateur recherche c'est à dire de beaux fruits bien formés, il y à des petits producteurs et des particuliers qui n'en n'ont rien à faire que le fruit soit formaté à un standard, il peut avoir des particularités et avoir un super goût, qui décide ce type de chose et en quel honneur non mais ooh:D, la terre n'a jamais demandée à être inséminer par des organismes génétiquement modifié par exemple ou arroser à outrance par des substances qui finissent pas la détruire.
 
Sérieusement en quoi cela pourrait être un critère de santé, c'est choquant,
Justement, ce n’est pas un critère de santé. Avant je croyais aussi que c’était ça, que c’était une question de sécurité alimentaire, pour éviter d’avoir des procès en cas d’allergie ou de digestion excessivement difficile ou d’intoxication plus ou moins bénigne. Leurs critères, ce sont des normes arbitraires et dans le lot, il y a quelques normes qui aident quelques grands semenciers à garder leurs positions sur le marché des graines.

et puis au delà des producteurs qui vendent aux industries ce que le consommateur recherche c'est à dire de beaux fruits bien formés, il y à des petits producteurs et des particuliers qui n'en n'ont rien à faire que le fruit soit formaté à un standard, il peut avoir des particularités et avoir un super goût, qui décide ce type de chose et en quel honneur non mais ooh:D,
Oui, un reportage que j’ai vu en disait autant. Ces critères arbitraires ne sont pas le résultat d’un sondage auprès des consommateurs ; même si beaucoup approuveraient ces critères, il n’en est pas tenu compte.

la terre n'a jamais demandée à être inséminer par des organismes génétiquement modifié par exemple ou arroser à outrance par des substances qui finissent pas la détruire.
Les OGM, je n’y suis personnellement pas opposé par principe, mais j’y suis opposé quand en effet il encouragent l’épandages d’engrais peu naturels (peu naturels car trop épurés) et de pesticides. À ce propos, le problème a commencé avant les OGM ; si l’agriculture conventionnelle répand autant d’engrais non‑naturels, c’est parce que les plantes cultivées ne savent pas pousser autrement, c’est à dire ne savent pas bien pousser dans un sol normalement vivant. Et ces plantes ne sont pas issues des OGM, même si récemment certaines sont venues les rejoindre. Ces plantes qui existent depuis environ un siècle, sont le produit de croisements et de sélections comme il s’en fait depuis des millénaires, avec les même méthodes. La différence, c’est le choix des caractéristiques qui a conduit la sélection (en fait, s’il y a un problème avec les OGM, c’est le même, le choix des caractéristiques).
 
Justement, ce n’est pas un critère de santé. Avant je croyais aussi que c’était ça, que c’était une question de sécurité alimentaire, pour éviter d’avoir des procès en cas d’allergie ou de digestion excessivement difficile ou d’intoxication plus ou moins bénigne. Leurs critères, ce sont des normes arbitraires et dans le lot, il y a quelques normes qui aident quelques grands semenciers à garder leurs positions sur le marché des graines.


Oui, un reportage que j’ai vu en disait autant. Ces critères arbitraires ne sont pas le résultat d’un sondage auprès des consommateurs ; même si beaucoup approuveraient ces critères, il n’en est pas tenu compte.


Les OGM, je n’y suis personnellement pas opposé par principe, mais j’y suis opposé quand en effet il encouragent l’épandages d’engrais peu naturels (peu naturels car trop épurés) et de pesticides. À ce propos, le problème a commencé avant les OGM ; si l’agriculture conventionnelle répand autant d’engrais non‑naturels, c’est parce que les plantes cultivées ne savent pas pousser autrement, c’est à dire ne savent pas bien pousser dans un sol normalement vivant. Et ces plantes ne sont pas issues des OGM, même si récemment certaines sont venues les rejoindre. Ces plantes qui existent depuis environ un siècle, sont le produit de croisements et de sélections comme il s’en fait depuis des millénaires, avec les même méthodes. La différence, c’est le choix des caractéristiques qui a conduit la sélection (en fait, s’il y a un problème avec les OGM, c’est le même, le choix des caractéristiques).

Si tu retrouves le reportage n'hésite pas à faire tourner ;)

Que penses tu des bio-stimulants microbiens?

https://www.terre-net.fr/observatoi...e-marche-pour-cybele-agrocare-216-133660.html
 
Si tu retrouves le reportage n'hésite pas à faire tourner ;-)
J’avais peur d’être saoulant, si j’avais sut  :desole: … je verrai si je retrouve. Sinon, dans le sujet de Mam’ sur la location des terres, il y avait déjà des choses qui en parlait.

Spontanément, je sens bien la récupération :D . Pour ne pas le dire sans raisons, disons qu’on en ignore tellement du sol, que la quasi‑totalité de ce qui y vit, on ne sait pas le mettre en culture. On pourrait dire qu’on ignore beaucoup de chose de biologie humaine et qu’on a pourtant la médecine, mais le sol ce n’est pas la même chose, quand on le laisse en paix, il se remet assez bien tout seul avec du temps, il est plus résilient. Mieux vaut encore y amener de la terre qu’on sait bonne et laisser ses bactéries reprendre leur place comme ça.
 
J’avais peur d’être saoulant, si j’avais sut  :desole: … je verrai si je retrouve. Sinon, dans le sujet de Mam’ sur la location des terres, il y avait déjà des choses qui en parlait.


Spontanément, je sens bien la récupération :D . Pour ne pas le dire sans raisons, disons qu’on en ignore tellement du sol, que la quasi‑totalité de ce qui y vit, on ne sait pas le mettre en culture. On pourrait dire qu’on ignore beaucoup de chose de biologie humaine et qu’on a pourtant la médecine, mais le sol ce n’est pas la même chose, quand on le laisse en paix, il se remet assez bien tout seul avec du temps, il est plus résilient. Mieux vaut encore y amener de la terre qu’on sait bonne et laisser ses bactéries reprendre leur place comme ça.


Le sujet à été abordé effectivement, j'irais aussi revoir dés que j'en aurais le temps mais non tu ne soule pas c'est un sujet qui devrait intéresser tous le monde, il s'agit tout de même de ce qui nous nourri en grande partie dont il est question.

Je suis d'accord et puis la terre se régule relativement bien après elle n'apporte peut être pas aussi rapidement en terme de rendement mais pour quel effet secondaire à terme...
 
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