Le gouvernement marocain a adopté jeudi le projet de loi de finances pour l'année 2012 qui prévoit de réaliser un taux de croissance de 4,2% et de réduire le déficit budgétaire à 5%, a-t-on annoncé de source officielle.
Outre la confirmation de la "progression" de l'économie, ce projet accorde un "intérêt particulier" aux programmes de développement social, a indiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi au terme d'un conseil de gouvernement.
Avant son entrée en vigueur, ce projet doit être discuté et approuvé par le parlement lors d'une prochaine séance extraordinaire.
L'exécutif a tardé à l'élaborer en raison d'un calendrier chargé lié au processus qui a conduit à la formation le 25 novembre du nouveau gouvernement.
Selon le ministre, cette loi des finances consacrera 51 milliards de dirhams à l'enseignement, 12 milliards de dirhams à la santé, 3 milliards de dirhams à l'habitat et 2,6 milliards de dirhams au désenclavement du monde rural.
Ce budget étatique prévoit également un milliard de dirhams au Fonds de développement rural et 2,3 milliards de dirhams à l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
Dans le cadre de ce projet, le gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane s'est aussi engagé à mobiliser 188 milliards de dirhams pour l'investissement public, selon M. El Khalfi.
Le gouvernement, a-t-il assuré, renforcera par ailleurs la "rationalisation des dépenses publiques à travers la réduction de 50% des frais d'hébergement et d'hôtels, de réception et de cérémonies officielles".
Ce budget a également tenu en compte les "engagements" pris par le gouvernement dans le cadre du dialogue social avec les syndicats ainsi que ceux relatifs à l'emploi.
AuFait
Outre la confirmation de la "progression" de l'économie, ce projet accorde un "intérêt particulier" aux programmes de développement social, a indiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi au terme d'un conseil de gouvernement.
Avant son entrée en vigueur, ce projet doit être discuté et approuvé par le parlement lors d'une prochaine séance extraordinaire.
L'exécutif a tardé à l'élaborer en raison d'un calendrier chargé lié au processus qui a conduit à la formation le 25 novembre du nouveau gouvernement.
Selon le ministre, cette loi des finances consacrera 51 milliards de dirhams à l'enseignement, 12 milliards de dirhams à la santé, 3 milliards de dirhams à l'habitat et 2,6 milliards de dirhams au désenclavement du monde rural.
Ce budget étatique prévoit également un milliard de dirhams au Fonds de développement rural et 2,3 milliards de dirhams à l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
Dans le cadre de ce projet, le gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane s'est aussi engagé à mobiliser 188 milliards de dirhams pour l'investissement public, selon M. El Khalfi.
Le gouvernement, a-t-il assuré, renforcera par ailleurs la "rationalisation des dépenses publiques à travers la réduction de 50% des frais d'hébergement et d'hôtels, de réception et de cérémonies officielles".
Ce budget a également tenu en compte les "engagements" pris par le gouvernement dans le cadre du dialogue social avec les syndicats ainsi que ceux relatifs à l'emploi.
AuFait