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VIB
Ils arrivent avec des concepts inédits
Le secteur sattend à une meilleure réglementation
Larrivée de nouveaux entrants dans le Cash & Carry ne semble pas déstabiliser les enseignes déjà implantées. Il y a environ 90% de part de marché à conquérir
MARJANE, Acima, Label Vie, Aswak Assalam, BIM, Carrefour ce sont les enseignes majeures qui se partagent le marché très prometteur de la grande distribution.
Dans quelques mois, ils devront faire de la place à de nouveaux entrants. Parmi ces nouveaux concurrents, figure le groupe anglais Costcutter ou encore Lulu Group, filiale de la société indienne EMKE. Un opérateur solidement implanté au Moyen-Orient.
Lentreprise dont le chiffre daffaires est estimé à près de 3,1 milliards de dollars ne cache dailleurs pas son intention de se lancer sur le marché marocain. (Cf. LEconomiste du 13 janvier 2011). Si pour linstant peu de détails filtrent sur les modalités de limplantation de lenseigne dorigine indienne, son arrivée est toutefois imminente. Elle nest dailleurs pas la seule à sintéresser à la grande distribution au Maroc. «Nous sommes régulièrement approchés par des enseignes qui souhaiteraient mieux connaître le marché en vue dune implantation», explique le DG dune grande marque de distribution qui requiert lanonymat. Et cest le cas notamment de Coscutter. Lentreprise, qui sera introduite au Maroc par les groupes Sunstar, Thothaal et Payless, prévoit la mise en place de 5 magasins dici 2012. Le premier, dont louverture a été annoncée pour septembre, sera implanté au quartier Mhamid à Marrakech.
Le distributeur dorigine anglaise mise sur la proximité grâce à un concept innovateur: «the Convenience stores». Concrètement, il sagit de magasins de confort, de dépannage ou de commodités qui proposent des produits alimentaires courants et des produits de grande consommation, type hygiène, entretien.
. Ce type de commerce de proximité ou de passage a la particularité davoir des horaires souples (ouverture jusque tard dans la nuit).
Un modèle unique qui concurrence les ténors de la grande distribution, mais aussi les petits commerces de quartiers. Larrivée de ce concurrent ne semble pas déstabiliser ceux déjà implantés. «Il y a encore de la place et du potentiel. La grande distribution ne représente que près de 10% des parts du secteur. Il y a environ 90% des parts de marché à conquérir. Dailleurs, il ny a quasiment pas doffres de la grande distribution dans le monde rural», explique le DG dune enseigne de hard discount. Mais, il est évident que lexpansion du marché de la grande distribution doit impérativement saccompagner dune réglementation stricte et dune modernisation du secteur.
Lobjectif est de permettre lessor des grandes surfaces sans pour autant asphyxier le petit commerce.
Pour y arriver, lEtat peut définir des horaires et des jours douvertures pour les différents vendeurs, sans oublier une meilleure réglementation quant aux lieux dimplantation, les superficies, les quartiers.
. Et ce, dautant plus que lUnion générale des entreprises et professions (UGEP) qui défend les intérêts des petits commerçants a saisi le Conseil de la concurrence accusant les grandes surfaces de concurrence déloyale envers le petit commerce.
L'eco
Le secteur sattend à une meilleure réglementation
Larrivée de nouveaux entrants dans le Cash & Carry ne semble pas déstabiliser les enseignes déjà implantées. Il y a environ 90% de part de marché à conquérir
MARJANE, Acima, Label Vie, Aswak Assalam, BIM, Carrefour ce sont les enseignes majeures qui se partagent le marché très prometteur de la grande distribution.
Dans quelques mois, ils devront faire de la place à de nouveaux entrants. Parmi ces nouveaux concurrents, figure le groupe anglais Costcutter ou encore Lulu Group, filiale de la société indienne EMKE. Un opérateur solidement implanté au Moyen-Orient.
Lentreprise dont le chiffre daffaires est estimé à près de 3,1 milliards de dollars ne cache dailleurs pas son intention de se lancer sur le marché marocain. (Cf. LEconomiste du 13 janvier 2011). Si pour linstant peu de détails filtrent sur les modalités de limplantation de lenseigne dorigine indienne, son arrivée est toutefois imminente. Elle nest dailleurs pas la seule à sintéresser à la grande distribution au Maroc. «Nous sommes régulièrement approchés par des enseignes qui souhaiteraient mieux connaître le marché en vue dune implantation», explique le DG dune grande marque de distribution qui requiert lanonymat. Et cest le cas notamment de Coscutter. Lentreprise, qui sera introduite au Maroc par les groupes Sunstar, Thothaal et Payless, prévoit la mise en place de 5 magasins dici 2012. Le premier, dont louverture a été annoncée pour septembre, sera implanté au quartier Mhamid à Marrakech.
Le distributeur dorigine anglaise mise sur la proximité grâce à un concept innovateur: «the Convenience stores». Concrètement, il sagit de magasins de confort, de dépannage ou de commodités qui proposent des produits alimentaires courants et des produits de grande consommation, type hygiène, entretien.
. Ce type de commerce de proximité ou de passage a la particularité davoir des horaires souples (ouverture jusque tard dans la nuit).
Un modèle unique qui concurrence les ténors de la grande distribution, mais aussi les petits commerces de quartiers. Larrivée de ce concurrent ne semble pas déstabiliser ceux déjà implantés. «Il y a encore de la place et du potentiel. La grande distribution ne représente que près de 10% des parts du secteur. Il y a environ 90% des parts de marché à conquérir. Dailleurs, il ny a quasiment pas doffres de la grande distribution dans le monde rural», explique le DG dune enseigne de hard discount. Mais, il est évident que lexpansion du marché de la grande distribution doit impérativement saccompagner dune réglementation stricte et dune modernisation du secteur.
Lobjectif est de permettre lessor des grandes surfaces sans pour autant asphyxier le petit commerce.
Pour y arriver, lEtat peut définir des horaires et des jours douvertures pour les différents vendeurs, sans oublier une meilleure réglementation quant aux lieux dimplantation, les superficies, les quartiers.
. Et ce, dautant plus que lUnion générale des entreprises et professions (UGEP) qui défend les intérêts des petits commerçants a saisi le Conseil de la concurrence accusant les grandes surfaces de concurrence déloyale envers le petit commerce.
L'eco