Grève du 10 octobre 2017:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
5,4 millions de fonctionnaires sont appelés à manifester ce mardi par l'ensemble des syndicats.

François Hollande n'avait pas eu à faire face à une telle situation.

C'est même la première fois depuis 2007 que tous les syndicats de la fonction publique signent le même appel à manifester.

Ce mardi 10 octobre, les 5,4 millions de fonctionnaires sont appelés à cesser le travail -des perturbations sont prévues dans les crèches, les écoles et d'autres services publics- et à manifester dans toute la France. Et lorsqu'on sait que le taux de syndicalisation est deux fois plus élevé dans la fonction publique que dans le secteur privé, cela pourrait aboutir à une mobilisation massive.


"Ce sera fort parce que les agents ont très bien accueilli ce mot d'ordre unitaire", promet Bernadette Groison, leader de la FSU. "Ce sera très important. A Paris, la mobilisation sera ce qu'elle sera mais il y en aura aussi dans tous les départements", anticipe Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT fonctions publiques.
"Un soulagement pour les agents"
Car même la CFDT a lancé ce mot d'ordre alors que son patron Laurent Berger a exclu de le faire contre la réforme du code du travail. S'il a accepté de participer à une réunion unitaire ce lundi soir au siège de la CGT, le leader de la première centrale ne veut pas risquer de compromettre les autres négociations à venir avec le gouvernement en se joignant à un appel à manifester contre les ordonnances.

Pour les fonctionnaires, c'est donc différent et un front a priori uni se présente devant le gouvernement. "Cela fait des mois que l'on parle de nous uniquement comme d'un coût ou d'une variable d'ajustement budgétaire. Cette mobilisation est vue d'une certaine manière comme une forme de soulagement par les agents qui veulent exprimer leur désarroi", reprend Mylène Jacquot. A moins d'une semaine d'un rendez-vous crucial avec le gouvernement, Bernadette Groison veut que ce rendez-vous serve à mettre la pression.

Et ce n'est pas la petite garantie apportée ce lundi par Édouard Philippe qui change la donne. Le premier ministre n'a fait que confirmer que la hausse de la CSG (le 1er janvier prochain) serait "neutralisée" par des mécanismes qui restent encore à définir. Pas de quoi attiser la colère, ni faire changer les syndicats d'avis car les raisons de ce front uni sont multiples.


Des mots d'ordre précis
Lors des deux premières journées d'action contre la réforme du code du travail, c'est la philosophie même des ordonnances qui était remise en cause par les syndicats qui avaient appelé à manifester. Si elles s'opposaient à telle ou telle mesure, la CFDT, la CFTC ou FO considéraient que la ligne directrice n'était pas à jeter dans son ensemble et qu'il valait mieux ne pas manifester pour influer sur la suite des discussions.


Rien à voir avec la mobilisation dans la fonction publique où c'est une série de mesures qui fait crier les syndicats. Dans l'appel commun lancé en septembre, les syndicats en évoquaient quatre :
le gel du point d'indice qui revient à une stagnation des salaires,
le rétablissement du jour de carence pour les arrêts maladies,
la perspective de supprimer 120.000 postes d'ici à 2022

la suite sur http://www.huffingtonpost.fr/2017/1...n-publique_a_23237191/?utm_hp_ref=fr-homepage

mam
 
Haut